un récit de peu de mots remue

Quand tout est fini
quand il ne reste plus rien
et qu’alors ne reste plus
que ce qu’il reste
quand il ne reste plus rien :

rien de plus que cela.
Pas même sur la blancheur
absente d’autre tache

que celle des ombres pâles
nées des mouvements
du blanc, les plis
où se dépose un peu de lumière,

le sable du jour.
Ni sans glissements
le relief éteint des lieux
désertés, qu’un récit
de peu de mots remue.

Dominique Quélen, de peu.

29 avril 2007
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