Bernd et Hilla Becher, beauté de l’arbitraire
Temps de la reconnaissance pour Bernd et Hilla Becher, ou autre échelle de la réception ? Leur travail est tout auprès de ma table en permanence depuis au moins quinze ans.
Leurs châteaux d’eaux, leurs hauts-fourneaux, et toutes ces formes hiératiques de l’apparât industriel qui tente de conjurer, par son architecture, les forces qu’il affronte : une expérience esthétique majeure, là où l’architecture ne se conçoit pas dans une finalité esthétique...
On peut retrouver en ligne quelques éléments de leur exposition à Beaubourg (jusque début janvier), dans le cadre du mois de la photo. Donc sous l’emblème de trois beaux châteaux d’eau. Pour des liens, biblio et un petit texte, voir Arte/TV, . Ils ont aussi été accueillis au Guggenheim New York.
Voir aussi cette forte à New York en 2000, et dans cette galerie américaine, leurs pignons de maisons ouvrières(remarquable), et bien d’autres...
Enfin, sur remue.net, une chronique de Philippe de Jonckheere dans son côté visuel des choses, avec d’autres entrelacements de conduites à vapeur...