Un filet à papillons
Une brève qui lance l’une des pratiques de mon blog : attraper des choses vues au vol comme avec le filet à papillons de Théodore Monod.
Mi-janvier, en entrant dans la médiathèque par le côté jardin (il y en a un autre, le côté rue Geoffroy Saint-Hilaire, puisqu’elle est traversante), je vois l’une des bibliothécaires décharger une caisse jaune d’un coffre de camionnette et se diriger vers les couloirs. Un long manche dépasse de cette caisse, pas très habituel, ces caisses servent généralement à transporter des livres, et les livres n’ont pas de manche. Je rattrape la bibliothécaire et constate qu’au bout du manche, il y a un filet : c’est une sorte d’épuisette. La bibliothécaire a appelé l’ascenseur.
« Tu vas pêcher dans le bureau de Christine ? »
Elle rit par politesse.
« Je n’oserais pas, c’est le filet à papillon de Théodore Monod. »
J’espère que cet espace sur Remue me servira - entre autres - de filet à papillon.