Urbanité du décor
Les calicots-berlingots, un peu défraîchis, en faveur des « J.O. 2012 » bénéficient désormais du renfort du « mobilier urbain » Decaux. Toute la ville en parle... « L’amour des Jeux au cœur de nos vies », disent-ils.
Le 11 février, la randonnée nocturne des « rollers » avait été dotée, par la mairie de Paris, de flambeaux en néon bleuté pour appuyer sa candidature à l’organisation de la manifestation. Résultat des courses, le 6 juillet. Un suspense à se ronger les ongles !
Les autobus faisaient déjà claquer leurs fanions : maintenant, même les voitures de police arborent des autocollants « J.O. 2012 »... Ne manquent plus que les publicités des « supporteurs » (ne dites plus « sponsors ») de l’événement sur les portières de ces véhicules.
Se déplacer dans Paris devient, c’est logique, sportif : comment échapper à ce déferlement olympique ? Prendre ses jambes à son cou et trouver, à la campagne, l’asile d’un ermitage semblable à celui de Jean-Jacques Rousseau ?
Il reste à inventer la médaille du calme olympien.