Accident de route
Un jour du mois de mars 1992 vers dix-huit heures je buvais un bon Ricard des familles bien tassé avec justement ma famille du côté de mon père, tout le monde était guilleret une bonne ambiance puis voyant l’heure passer je pris congé, je montai dans ma vieille R5 et mis le contact.
Elle démarre au quart de tour. Je roule et un kilomètre plus loin avant le virage je vois arriver à vive allure une 4L qui se déporte et me percute sur le côté et atterrit dans le fossé, je sors de la voiture et j’entends l’homme crier, c’est bon il est vivant. Sans avoir le temps de faire quoi que ce soit une fourgonnette de la gendarmerie arrive à ma hauteur, trois gendarmes sortent, m’appréhendent me mettent les menottes et m’embarquent direction la gendarmerie. Arrivé sur place le brigadier-chef un con intraitable me demande de souffler dans l’éthylotest. Je souffle avec retenue il me répond « Un peu plus d’entrain jeune homme » bon, bon, je m’exécute et le verdict tombe « Vous êtes positif » et dans de sales draps. Puis direction la cellule je suis fait comme un rat c’est la fin du monde, l’apocalypse, j’ai tout perdu en très peu de temps et là pris de désespoir je siffle et ça résonne, c’est puissant. Un gendarme ouvre ma cellule et me demande d’arrêter mon boucan et je lui réponds en me moquant un peu de lui j’ai plus rien à perdre « C’est pas moi c’est l’autre ».
Elle démarre au quart de tour. Je roule et un kilomètre plus loin avant le virage je vois arriver à vive allure une 4L qui se déporte et me percute sur le côté et atterrit dans le fossé, je sors de la voiture et j’entends l’homme crier, c’est bon il est vivant. Sans avoir le temps de faire quoi que ce soit une fourgonnette de la gendarmerie arrive à ma hauteur, trois gendarmes sortent, m’appréhendent me mettent les menottes et m’embarquent direction la gendarmerie. Arrivé sur place le brigadier-chef un con intraitable me demande de souffler dans l’éthylotest. Je souffle avec retenue il me répond « Un peu plus d’entrain jeune homme » bon, bon, je m’exécute et le verdict tombe « Vous êtes positif » et dans de sales draps. Puis direction la cellule je suis fait comme un rat c’est la fin du monde, l’apocalypse, j’ai tout perdu en très peu de temps et là pris de désespoir je siffle et ça résonne, c’est puissant. Un gendarme ouvre ma cellule et me demande d’arrêter mon boucan et je lui réponds en me moquant un peu de lui j’ai plus rien à perdre « C’est pas moi c’est l’autre ».
Patrick
3 décembre 2012