Fabienne Swiatly | Mère éléphante 11 - salive
Printemps. Les arbres se dénouent. Fleurs, feuilles, chatons. Il va falloir photographier cela au risque sinon de ne photographier que des arbres morts.
Heureusement le noir et blanc relativise l’exubérance des verts.
Le printemps est un modèle compliqué.
La photo parvient difficilement à raconter les odeurs ou encore moins le chant des oiseaux (le mot chant ne convient vraiment pas, ce ne sont pas des chants mais plutôt des cris rauques, des bégaiements, du sifflotage, des appels stridents...).
Relire les Zozios de Jacques Demarcq
Pour l’instant j’exploite les photos de l’hiver. J’ai nettoyé mon capteur grâce à un photographe florentin qui m’a donné un coup de main (tétanisée que j’étais devant ces taches apparues sur les photos - je savais quoi faire mais n’y parvenais pas).
Pour le reste ce chantier me porte. Avance presque sans moi (et heureusement, je ne trouve pas cela suspect).
Mise en page de la photo - surgissement du texte. Quelques minutes d’écriture. Relecture le soir puis le matin. Validation.
Mise en ligne.