Mémoire tsigane
Le deuxième versant de notre collecte de témoignages oraux, dans le cadre de ma résidence au musée de la Résistance nationale, concerne la mémoire des personnes nomades, Tsiganes pour la plupart, internées entre 1940 et 1946 dans des camps d’internement français.
La famille entière est internée. Les témoins que nous écoutons ont pu vivre dans ces camps à l’âge de quelques mois, de quelques années.
Nicki Lorier
récit de Nicki Lorier, dont la famille, frontalière, fuit la Sarre quand elle devient allemande, après la déportation du père à Dachau se réfugie à Lille, dans le Nord-Pas-de-Calais, qui durant l’Occupation est rattaché au commandement allemand de Bruxelles
Bimbam
récit de Bimbam, dont la famille, frontalière, à l’approche de la guerre passe d’Allemagne en Belgique, puis en France, dans le Nord-Pas-de-Calais, qui durant l’Occupation est rattaché au commandement allemand de Bruxelles
Raymond Gurême
récit de Raymond Gurême, dont la famille tsigane fut internée à Linas-Montlhéry et Montreuil-Bellay durant la Seconde Guerre mondiale
René Debarre, dit Bébé
récit de René Debarre, interné dès l’âge de un an, et durant cinq années, avec sa famille dans trois camps, dont celui de Montreuil-Bellay, durant la Seconde Guerre mondiale
André Ney
récit d’André Ney, dont la famille tsigane fut déportée en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale
Marie « Tchaia » Hubert
récit de Marie Hubert, internée avec sa famille dans plusieurs camps d’internement français durant la Seconde Guerre mondiale
liens
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Une mémoire française
Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946