Nuit Claire, extrait 2
Photographie au Pont du Routoir d’Ernesto Timor
NUIT CLAIRE
Deuxième extrait
Texte : Dominique Sampiero
Photos : Ernesto Timor
« Le jour de la rencontre, où es-tu cachée ? Dans le rayon de soleil qui se faufile sur les marches de l’escalier où s’est assise une jolie brune de jeune fille à la peau claire et aux yeux verts ou dans les larmes qui coulent sur ses joues ?
Es-tu dans les bras de l’homme qui meurt d’envie de serrer contre lui cette jolie brune de jeune fille à la peau claire et aux yeux verts en lui chuchotant : Mes bras sont là pour vous mademoiselle si vous voulez.
Mais ce n’est pas ce jour-là le premier baiser. Rachid n’est pas encore ton père et Tatiana, pas encore ta mère. Et puis on n’embrasse pas une jolie polonaise comme ça !
Pourtant c’est comme si tu flottais dans l’air. C’est comme si tu pensais à eux et qu’ils pensaient à toi.
C’est comme si tu étais dans les sourires et les regards qu’ils se lancent en veux-tu en voilà. Comme des confettis. »
Es-tu dans les bras de l’homme qui meurt d’envie de serrer contre lui cette jolie brune de jeune fille à la peau claire et aux yeux verts en lui chuchotant : Mes bras sont là pour vous mademoiselle si vous voulez.
Mais ce n’est pas ce jour-là le premier baiser. Rachid n’est pas encore ton père et Tatiana, pas encore ta mère. Et puis on n’embrasse pas une jolie polonaise comme ça !
Pourtant c’est comme si tu flottais dans l’air. C’est comme si tu pensais à eux et qu’ils pensaient à toi.
C’est comme si tu étais dans les sourires et les regards qu’ils se lancent en veux-tu en voilà. Comme des confettis. »
14 octobre 2013