2- Quatre leçons sur la langue des marins 2/2
IV. Une langue intelligente
En mer, le vent parle en maître. C’est lui qui modifie à son gré la surface de la plaine liquide, comme disaient les anciens. Or le vent enseigne par nécessité à l’homme l’art de tracer sa route au plus juste. Ce n’est pas pour rien si, à notre époque où la propulsion mécanique est la règle générale pour les marins de métier, toutes les marines continuent à entretenir des bateaux-écoles qui sont des voiliers. C’est que c’est d’abord sur un bateau à voiles qu’on apprend la mer.
Qu’est-ce à dire ?
Je pense que toutes les créations humaines qui sont belles, dans l’art comme dans la technique sont celles où l’intelligence se rend maître de la force brute. Ainsi c’est pour moi un sujet d’émerveillement constant que la résultante des forces qui s’appliquent sur les voiles, la carène, la quille, le gouvernail d’un bateau puissent le faire avancer contre le vent. Quel étonnement toujours neuf ! Il n’y a pas plus bel exemple, pour un écrivain, du sens de l’équilibre et de la mesure, plus belle image de cet écart mesuré par rapport à une donne, à une normes autoritaires, écart qui fait qu’une parole s’équilibre juste au sein du monde mouvant, insaisissable, et aux contours flous, qu’est pour lui la langue. Elle est un milieu aussi vaste et insaisissable que la mer. Son travail à lui, c’est de composer en liberté avec toute cette puissance pour se risquer dans l’inconnu des espaces neufs. Là où d’autres ne voient que de la répétition, de la monotonie. Baudelaire a bien dit, n’est-ce pas, quelque chose comme cela.
Et voilà qui m’amène à évoquer la figure de Colomb et à citer un extrait de son journal de voyages. On y entendra trois nouvelles leçons admirables.
La première confirme ce que je viens de dire : quels que soient son enthousiasme et sa volonté d’aller plus avant, Colomb doit se plier aux lois de la mer et du vent, et composer avec eux. (Au passage, on admirera comment ces lois immuables ont codifié, dès l’origine la langue : dès l’origine, c’est-à-dire au moment où le gouvernail d’étambot et la forme de la coque permettent de remonter au vent).
La seconde vient de la nécessité où le marin se trouve de toujours savoir où il est, soit par rapport à la terre, soit par rapport aux astres.
De là vient le sentiment que l’univers est en ordre, qu’il est un cosmos. En un sens, le marin est toujours au centre du monde. Son existence n’est pas une errance (sauf dans le cas de Coleridge. Mais, justement, dans ce cas, c’est qu’il a perdu ses repères...).
Comme tous ceux qui ont affaire aux éléments, ( paysan, montagnard, astronome...) sa présence au monde implique une constante interprétation des signes. Il ne cesse d’observer et de lire ces signes. De se situer par rapport à eux. Il n’y a peut-être pas d’être qui soit plus au monde que le marin. En cela encore il est poète, et poète au sens où Bonnefoy l’entend : c’est-à-dire dans l’intuition, et même la perception, d’une unité du monde. Le monde a pour lui un visage, il lui parle. Et la langue du marin ne cesse de dire la place qu’il tient dans ce monde ordonné, depuis le lieu précis où il se trouve.
Fragilité de son passage, sans doute, sur (ou sous) cette surface des eaux vouée à l’agitation, au tourbillon, à la turba, mot latin qui a donné turbine, et qui exprime aussi l’inquiétude de l’âme. Fragilité, oui, du passage, mais précision extrême du parcours, de la place occupée par cette ligne éphémère comme découpée à la scie sur la surface de l’eau labourée, et qu’on nomme sillage. Dans ce mot, vous entendez avec moi, justement, la scie, mais aussi le sillon... La trace. « Seules les traces font rêver », dit René Char...
La troisième leçon de ce journal de voyage, c’est l’enthousiasme de Colomb devant la profusion du réel, devant ce monde ouvert à son étrave, et l’émerveillement qu’il suscite. Tout est toujours nouveau et, en même temps, "tout est toujours à remailler du monde", comme dit le poète.
Mardi 27 novembre 1492
Hier, au coucher du soleil, il était arrivé près d’un cap qu’il avait appelé de la Cloche ; cependant il n’avait point voulu aller mouiller [1] près du rivage, bien que le ciel fût clair et le vent faible, et bien qu’il eût sous le vent cinq ou six ports merveilleux, parce qu’il s’attardait plus qu’il ne voulait, en raison de l’appétit et de la délectation qu’il avait et éprouvait à voir et à admirer la beauté et la verdure de ces terres, partout où il s’engageait, et pour ne point davantage perdre de temps dans sa recherche. Pour ces raisons il resta cette nuit-là à la cape [2] et louvoya jusqu’au jour. Puis, comme la violence du flux et les courants l’avaient, cette nuit-là, rejeté à plus de cinq ou six lieues au sud-est de l’endroit où il était à la nuit tombante et où lui était apparue la pointe de la Cloche, et comme au-delà de ce cap apparaissait une grande entrée qui semblait séparer une terre de l’autre, avec une sorte d’île entre les deux, il décida de revenir en arrière grâce à un veut de sud-ouest, et parvint à l’endroit où lui était apparue cette ouverture ; il s’aperçut alors que ce n’était qu’une grande baie avec, à l’autre bout de celle-ci, du côté sud-est, un cap surmonté d’une montagne haute et carrée qui le faisait ressembler à une île. Le vent sauta au nord, aussi vira-t-il à nouveau de bord en direction du sud-est, afin de courir le long de la côte et de découvrir tout ce qu’il pouvait y avoir par là ; et il vit bientôt, au pied de ce cap de la Cloche, un port merveilleux et un grand fleuve, et, un quart de lieue plus loin, un autre fleuve, et, une demi lieue au-delà, un autre fleuve, et, à une demi lieue encore de là, un autre fleuve ; et, à une lieue de là, un autre fleuve, et, après une autre lieue, un autre fleuve ; puis, à un quart de lieue, un autre fleuve ; enfin, à une lieue encore de là, un autre grand fleuve, qui devait se situer à 20 milles au sud-est du cap de la Cloche. Et la plupart de ces fleuves avaient de grandes embouchures, larges et dégagées, avec des ports merveilleux pour de très grandes nefs, sans bancs de sable ni de rochers, ni récifs. Alors qu’il venait ainsi en longeant la côte au sud-est du dernier fleuve mentionné, il découvrit un grand village, le plus grand qu’il ait découvert à ce jour, et vit venir une infinité de gens au bord de l’eau, qui poussaient de grands cris, tous nus, leurs sagaies à la main. Il souhaita parler avec eux ; il cargua [3] donc les voiles et jeta l’ancre.Vendredi 15 février
La veille, après le coucher du soleil, le ciel avait commencé à s’éclaircir du côté de l’ouest, indiquant que le vent allait souffler de là ; l’Amiral mit la bonnette [4] à la grand-voile ; la mer était encore très grosse, quoiqu’elle allât quelque peu en se calmant. Il avança vers l’est-nord-est à quatre milles par heure, et en treize heures de nuit fit treize lieues. Après le lever du soleil, ils virent une terre qui leur semblait être devant eux à l’est-nord-est ; certains disaient que c’était l’île de Madère, d’autres que c’était le rocher de Cintra au Portugal, près de Lisbonne. Le vent sauta ensuite en proue, à l’est-nord-est, pendant que la mer déferlait, très grosse, de l’ouest ; la caravelle était à environ 5 lieues de la terre. L’Amiral, selon ses calculs, pensait être aux îles des Açores et croyait que c’était l’une d’elles. Les pilotes et les marins pensaient déjà être en Castille.
Ce sens de l’observation, ce langage apte à saisir et à décrire, bref, à nommer les moindres variations du réel, Michel Serres y fait écho dans un très beau passage des Cinq sens.
Savoir où l’on est, en mer, c’est le plus souvent le résultat de calculs, matérialisés par un point sur la carte. Un inspecteur, nous dit Serres était chargé de vérifier le bon état des cartes des pêcheurs hauturiers. Un jour, il trouve à bord des cartes en si bon état qu’elles ne devaient jamais servir. Il interroge le patron : "Comment faites-vous pour trouver Terre-Neuve, aux deux saisons de la morue, sans utiliser cartes ni instruments de navigation ?"
Voici la réponse :
Ainsi allait-on à Saint-Pierre : va vers le soleil couchant tant que telle petite algue flotte, mets sur la gauche, un peu, quand tout devient très bleu, vous ne pouvez pas vous tromper, il y a les parages préférés des marsouins, ceux où un fort courant constant porte au nord, ceux où le vent dominant souffle bas, en petites rafales, où la houle passe, toujours courte, puis l’immense carré gris, ensuite l’endroit où l’on coupe la route des grands bahuts, quand on les a vus, le premier banc gît là, sous le vent. Sillonné, parfois, par les blanchons du fleuve.
Le capitaine devenait intarissable, il aurait tout dit, jusqu’à la nuit close. Et ce qu’il décrivait là, qu’il voyait depuis son adolescence, qu’il observait se transformer à mesure qu’il y passait, qu’il n’avait vraiment appris de la bouche de personne, puisque ses deux patrons successifs ne mâchaient pas un mot de la sainte journée, mais montraient de la main, parfois, au moment de virer ou de changer d’allure, tout ce qu’il étalait d’un coup, devant la table et sur la nappe de dentelle tachée de rhum, cette superficie de la mer moirée, cette surface composite aussi différenciée que nos vieilles campagnes, par carrés de luzerne, petits bosquets, mouillères, rangs de vigne sous poiriers, tout ce qu’il décrivait de détails décisifs, couleurs, poissons, vent, ciel, battement de houle, oui, tout cela reconstituait exactement l’antique document, une encyclopédie engloutie, comme la grande cathédrale.
Conclusion
Je voudrais, pour conclure, revenir au Nègre du Narcisse, et vous lire un texte qui rassemble dans une page l’ensemble des thèmes que j’ai développés au cours de cet exposé.
Il me faut d’abord vous exposer les principes de la manœuvre décrite par Conrad, et qui a nom : virement lof pour lof.
J’ai retenu pour mon propos, dans le chapitre III, l’épisode au cours duquel le Narcisse subit une violente tempête et se trouve un long moment désemparé : en effet, alors qu’il faisait route tribord amures, une rafale plus violente que les autres le couche sur bâbord jusqu’à mettre la lisse [5] dans l’eau. Il embarque une grande quantité d’eau, et ne peut se redresser. Il se trouve alors, comme on dit, "engagé". Il se met à dériver, vent de travers, tribord amures, avec une forte gîte sur bâbord.
Cette situation dure de huit heures du matin environ jusqu’à l’aube du lendemain.
A ce moment, le vent ayant un peu molli, sinon la mer, le commandant Allistoun décide de hisser le petit foc sur l’avant - puis de faire porter une autre voile - afin de mettre en route le bateau (de lui faire prendre de l’erre [6]) pour le rendre manœuvrant (lui permettre de répondre aux sollicitations de l’homme de barre) et le faire virer vent arrière (lof pour lof). En anglais, le commandement pour cette manœuvre est bien celui du commandant Allistoun : "Wear ship".
C’est une manœuvre classique dans cette situation.
Il faut en effet redresser le bateau.
Pour cela, une fois qu’il répond à la barre grâce à la vitesse acquise, on le fait descendre (on dit "abattre", "to pay off") dans l’axe du vent jusqu’à ce qu’il le reçoive, avec la mer, en plein par l’arrière. Et cela déjà le soulage. Puis on le fait doucement revenir dans le vent, mais de l’autre bord, en présentant cette fois-ci au vent le côté du navire qui précédemment était sous l’eau. Il se redresse alors ; l’eau dévale sur le pont et se déverse par dessus la lisse de l’autre côté. Dans le cas qui nous occupe, donc, se déverse sur tribord ("thrown bodily across to starboard"). Le bateau allégé peut reprendre sa route.
Je n’entre pas dans plus de détails.
La manœuvre du commandant Allistoun réussit.
Le Narcisse commence d’abord par abattre [7] doucement ("she paid off very gradually"), puis vient en plein vent arrière ("dead before it"), et enfin vire au vent sur l’autre bord : ("swung to windward") : il a viré lof pour lof. Il peut gouverner maintenant bâbord amures, au grand largue, comme dit le texte : "on the port quarter".
Voici donc, et pour conclure, le texte de Conrad. Je le prends au moment où le bateau se met à répondre aux sollicitations de l’homme de barre :
Ça bouge, capitaine, s’écria Singleton, il vient de décoller. - Prenez un tour [8] avec ce bras [9]. Prenez un tour ! » clama le commandant. Creighton, à demi étouffé et inca-pable de bouger, fit un énorme effort et, de sa main gauche, réussit à coincer le cordage. « Amarré ! » cria quelqu’un. Il ferma les yeux comme s’il défaillait tandis que, pressés autour du bras, nous observions, l’air inquiet, ce qu’allait faire le navire.
Il s’ébranla lentement comme épuisé et découragé à l’instar des hommes qu’il portait. Il abattit très progres-sivement, nous faisant retenir notre souffle au point d’étouffer et dès que le vent eut passé sur l’arrière du travers il se mit à avancer, ce qui émut nos cœurs. C’était affreux de le voir, à demi chaviré, commencer à prendre de l’erre et traîner dans l’eau tout un côté submergé. Les caps-de-mouton [10] des haubans brassaient les lames qui se brisaient. La moitié inférieure du pont était couverte de tourbillons et de remous frénétiques ; et la longue ligne de la lisse sous le vent apparaissait de temps en temps noire dans les moutonnements d’un champ d’écume éclatant et blanc comme un champ de neige. La note aiguë du vent s’entendait dans les espars ; et à chaque léger coup de roulis nous nous attendions à sentir le navire dans notre dos couler de biais vers le fond. Quand il eut le vent en plein sur l’arrière, le navire essaya pour la première fois de se redresser et nous l’encourageâmes d’un hurle-ment faible et discordant. Une énorme lame vint par l’arrière et resta un instant la crête en suspens au-dessus de nous ; puis elle s’écrasa sous la voûte d’arcasse et se répandit des deux côtés en une immense nappe d’écume bouillonnante. Plus fort que les sifflements forcenés nous entendîmes croasser Singleton « Il gouverne ! » Il avait maintenant les deux pieds solidement plantés dans le caillebotis et la roue tournait vite tandis qu’il mollissait la barre. « Venez grand largue bâbord ! et gouvernez comme ça ! » ordonna le commandant, qui fut le premier du tas prostré que nous formions à se dresser sur ses jambes vacillantes. On entendit un ou deux cris surexcités « le bateau se relève ! » Loin à l’avant, on vit M. Baker et trois autres debout et noirs sur le ciel clair, les bras levés et la bouche ouverte comme s’ils criaient tous ensemble. Le navire frémit, s’efforçant de soulever son flanc, retomba, semblant renoncer en un plongeon sans force et, d’une secousse subite, il vint brutalement au vent comme s’il s’était arraché à une étreinte mortelle. Toute l’immense masse d’eau soulevée par le pont fut rejetée d’un coup à tribord. On entendit des craquements sonores. Les sabords [11] de fer en se fracturant tonnèrent à coups retentissants. L’eau passa par-dessus la lisse tribord avec l’élan d’une rivière dégringolant sur un barrage. La mer sur le pont et les lames de tous côtés se mêlaient en un vacarme assourdissant. Le navire roulait brutalement. Nous nous levâmes et impuissants nous fûmes jetés et précipités de gauche et de droite. Les hommes qui culbutaient sans cesse hurlaient « Le rouf [12] va lâcher ! - Le navire se dégage ! » Soulevé par une lame gigantesque le navire l’accompagna un instant en crachant d’épais jets d’eau par toutes les blessures de ses flancs ouverts. Les bras sous le vent ayant été emportés, arrachés à leurs cabillots, toutes les lourdes vergues à l’avant oscillaient d’un bord sur l’autre avec une affolante rapidité à chaque roulis [13]. On voyait les homme à l’avant accroupis çà et là, l’œil craintif levé sur les énormes espars qui tournoyaient au-dessus des têtes. La toile déchirée et les bouts du gréement [14] rompu flottaient dans le vent comme des mèches de cheveux. Dans soleil éclatant, sur le tumulte et le désordre étincela des flots, le navire filait à l’aveuglette, échevelé et impétueux comme s’il fuyait pour sauvegarder son existence et sur la dunette [15] nous tournoyions, nous chancelions, égarés et bruyants. Nous parlions tous à la fois en bavardage débile avec une allure d’infirmes et des gestes de fous. Les yeux brillaient, grands et égarés dans des visages souriants et faméliques que l’on semblait avoir recouverts de poudre de craie. Nous tapions des pieds, frappions des mains, prêts à bondir et à faire n’importe quoi ; mais en réalité à peine capables de tenir sur pieds. Le capitaine Allistoun, dur et svelte, faisait sur la dunette des gestes frénétiques à l’intention de M. Baker : « Assurez-moi les vergues de misaine ! Appuyez-les [16] au mieux ! » Sur le pont principal, les hommes, stimulés par ses appels, barbotaient en se précipitant au hasard de-ci de-là avec de l’écume qui leur tourbillonnait jusqu’à la taille. À l’écart, loin à l’arrière et seul près de la barre, le vieux Singleton avait délibérément placé sa barbe blanche sous le bouton du haut de son ciré luisant. Oscillant sur le vacarme et le tumulte des flots avec le navire ravagé tout du long et projeté en avant dans un roulis effréné sous son ferme regard de vieux marin, il restait rigidement immobile, oublié de tous, le visage attentif. Devant sa silhouette droite seuls bougeaient ses deux bras en travers avec une promptitude vive et sou-daine pour modérer ou accélérer le mouvement rapide des rayons [17] en rotation. Il gouvernait avec soin.
[1] Mouiller : Laisser tomber l’ancre et filer une quantité de chaîne suffisante à la bonne tenue du navire.
[2] Cape(rester à la cape) : Par gros temps, réduire sa voilure et gouverner de façon à faire le moins de route possible, tout en dérivant.
[3] Carguer : Retrousser, au moyen des cargues, une voile sur elle-même, pour la soustraire à l’action du vent
[4] Bonnette : Toute voile supplémentaire hissée par beau temps.
[5] Lisse : Pièce de bois plate posée sur les batayolles (garde-fous en abord des ponts)
[6] Prendre de l’erre : Prendre de la vitesse. On écrivait aussi : Ayre, air, eyre. Origine : "area" : espace ? Ou "aria" : air ? ou "arare" : labourer ?
[7] Abattre : S’éloigner du lit du vent
[8] Prendre un tour : Tourner une manœuvre autour d’un taquet.
[9] Bras : Manœuvre courante servant à orienter une vergue.
[10] Caps de moutons : Bloc de bois circulaire percé de trous où passent les filins pour raidir les haubans.
[11] Sabord : Ouverture pratiquée dans la muraille d’un navire.
[12] Rouf : Logement sur l’arrière du pont.
[13] Roulis : Balancement dans le sens transversal.
[14] Gréement : ensemble de ce qui est nécessaire à la propulsion d’un navire à voiles. (mâts, vergues, voiles, etc.)
[15] Dunette : Superstructure sur le pont arrière d’un navire et qui s’étend en largeur d’un côté à l’autre.
[16] Appuyer : Raidir un cordage pour soutenir ou fixer.
[17] Rayons : Poignées qui débordent de la roue du gouvernail et sur lesquels on agit pour la manœuvrer.