introduction

introduction.

À l’origine de cette résidence, il y avait la volonté de créer un espace d’échanges. En compagnie d’autres lecteurs et auteurs, je souhaitais inventer un pont de mots, un passage entre des littératures de continents éloignés ayant, entre autres partages, une langue. Il y avait le désir d’une échappée, de faire se croiser des regards et des réflexions, l’envie d’explorer des œuvres sous un angle particulier, qui se voulait englobant et sans entraves : l’insoumission.
Isabelle Gagnon, à la direction de la Librairie du Québec, a tout de suite accepté avec enthousiasme que ce lieu parisien dédié à la littérature et à l’édition québécoises héberge le projet, notre projet. Chaque écrivain approché s’est prêté au jeu avec générosité : se plonger dans l’univers d’un auteur de là-bas, et venir discuter de sa lecture avec le public au cours d’un échange convivial.
Prolongeant nos discussions en trace écrite, littéraire, que nous pourrons tous relire et approfondir, les auteurs ont accepté de produire un texte à la suite de ces rencontres, librement inspirés de la lecture de leurs homologues.

Ainsi vous trouverez dans ce recueil, comme autant de regards d’auteurs portés sur d’autres auteurs, des textes de Bérengère Cournut (Hervé Bouchard), Nicole Caligaris (Sylvain Trudel), Éric Pessan (Daniel Danis), Anne Terral (Martine Delvaux), Dominique Fabre (Réjean Ducharme) et enfin Alban Lefranc (Jacob Wren).
Bonne lecture !

remerciements.

Je voudrais chaleureusement remercier la Région Île-de- France et la Librairie du Québec pour la confiance et l’aide qu’ils m’ont accordées. Un grand merci également à tous les auteurs qui ont accepté l’invitation et sans lesquels l’aventure n’aurait pu être possible : Bérengère Cournut, Nicole Caligaris, Éric Pessan, Hyam Yared, Anne Terral, Dominique Fabre et Alban Lefranc. Un merci tout particulier à Isabelle Gagnon pour m’avoir d’emblée donné carte blanche, à Justine Latour pour le visuel, à Marie Noëlle Blais, Guénaël Boutouillet et remue.net pour leurs généreuses et efficaces communications, et à Pierre Senges pour ses idées, son soutien, sa présence. Enfin merci aux gens du public qui, en assistant et en participant à ces échanges, leur ont donné un sens.

Hélène Frédérick

5 février 2015
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