Séverine Daucourt-Fridriksson à l’Hôpital de jour de Montsouris (Paris XIV)

Séverine Daucourt-Fridriksson, née en 1970, est poète. Elle a publié des textes dans des revues et aux éditions La Lettre Volée, pré # carré et Lanskine.
Site personnel : http://www.severine-daucourt-fridriksson.com/
Elle était en résidence au Palais de la Femme (Paris XI) en 2015.

Bibliographie
Elle a publié Petits morts (2000), pré # carré éditeur ; L’Ile introuvable (2003), pré # carré éditeur ; L’Ile écrite (2004), prix Ilarie Voronca, Jacques Brémond ; Salerni (2009), A trois sur le qui-vive (2013) et Dégelle (2017) chez La Lettre Volée ; et transparaître (2019), chez Lanskine.
Bio-bibliographie sur son site.

Son projet de résidence
L’équipe médicale et pédagogique souhaite accueillir Séverine Daucourt-Fridriksson pour tisser un travail sur la voix et l’expression. En lien avec une classe du lycée François-Villon, elle animera des ateliers et organisera des restitutions en partenariat avec Radio Clype (Education nationale).
L’auteure, dont la résidence a pour titre Écrire à voix haute, désire travailler en vue de son prochain texte avec des jeunes atteints de troubles de l’expression, empêchés dans leur discours. Elle veut se servir de la poésie comme d’un révélateur, pour extraire ce qui est dit lorsque le discours fait défaut.

La structure d’accueil, l’hôpital de jour de Montsouris, accueille des jeunes de 12 à 20 ans présentant des troubles importants de la personnalité sans déficit intellectuel. Lieu de soins et d’apprentissage, l’hôpital les accompagne à travers un projet d’intégration scolaire et sociale.

A voix haute, chaîne YouTube

Une poéthèque, sorte de chant des sirènes à visée thérapeutique, créée par Séverine Daucourt dans le cadre de sa résidence au Cerep Phymentin (hôpital de jour pour adolescents, Paris 14)

Traces...

S’écrire, s’entendre, se lire, s’écouter, se dire...
Tentative de (re)construction d’une séance d’atelier.

journal de débord

Séverine Daucourt-Fridriksson à l’Hôpital de jour de Montsouris (Paris XIV)

affichage de textes à la bibliothèque Marina Tsvetaïeva

Vernissage de l’affichage de certains textes produits en atelier avec les jeunes de l’Unité d’enseignement Montsouris

La résidence en dates

C’est une expérience passionnante mais difficile que cette incursion du poétique dans le champ de la psychiatrie. Il faut constamment raviver et maintenir la capacité de pensée de ces ados dont le retrait ou le trop-plein paralysent parfois mes propres capacités de réflexion et de création. Nous avançons, à tout petits pas.