une conclusion non triomphante
Et ainsi, incertain de sa force pour un si long voyage, on se met à parler du but poursuivi, du but de l’art qui, comme la vie elle-même, est attirant, malaisé à atteindre, obscurci par la brume. Il ne se trouve pas dans la claire logique d’une conclusion triomphante, il ne se trouve pas dans la révélation de l’un de ces impitoyables secrets qu’on appelle les « lois de la nature ». Il n’est pas moins grand qu’eux, il est seulement plus difficilement accessible.
Joseph Conrad, préface au Nègre du "Narcisse", 1897.
24 septembre 2006