Coups de langue, lisez Volkovitch

Je me rappelle un texte sur Gide où on l’accusait d’avoir, dans ses premiers livres, laissé grouiller des vers blancs (alexandrins de contrebande, non rimés). Il est vrai que l’alexandrin, si imposant, ne passe pas inaperçu dans une page de prose (et même dans les vers libres, où certains poètes l’évitent, y voyant un corps étranger trop voyant). Faut-il pour autant le fuir comme la peste ?

Comme chaque mois, retrouver le "coup de langue" de Michel Volkovitch, et quelques réflexions personnelles, sur son site volkovitch.com et notamment, ce début décembre, une chronique sur la résurgence de l’alexandrin dans la prose, c’est Mauriac qu’on dissèque, ça s’appelle des vers en douce

Un peu d’insolence linguistique, ça ne fait jamais de mal à qui la partage...

9 décembre 2004
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