Les Tentes du soupir
aux expulsés de la « jungle » de Calais
Ni fleur ni vin
Une brume invisible sur les jardins et les maisons
Et un chant sourd
Comme le sel dans l’eau dormante
Jaillit de la terre
Comment la chasser ?
La détresse
Est de ce lieu, et ses tentes,
Elle les dresse où elle veut,
Ces tentes tissées de soupir…
Mohammad Reza Safdari, poète iranien.
poème inédit (septembre 1992), paru dans Derrière ma fenêtre il y a un corbeau…, traduit du persan (collectif), L’Inventaire/La Maison des écrivains, Paris, 2000.
22 septembre 2009