Mathieu Simonet | Les lieux ont-ils une âme ?

Les lieux ont-ils une âme ? Peuvent-ils éprouver des émotions ?

Depuis quelques années, certains chercheurs en géographie se penchent très sérieusement sur ces questions. Dans quelle mesure les écrivains peuvent-ils confirmer ou infirmer cette théorie de la « géographie des émotions  » ?

L’écrivain Mathieu Simonet et le maître de conférences en urbanisme Damien Masson ont décidé de mener un projet collaboratif avec l’aide d’une cinquantaine d’étudiants de l’université de Cergy : certains suivent un master de « création littéraire  », d’autres un master en « géomatique  » (discipline qui regroupe les méthodes et outils pour représenter et analyser des données géographiques).

Ce projet sur la « géographie des émotions  » a pour ambition d’être aussi intime que collaboratif, aussi technique que poétique.

Il s’inscrit àla croisée :
• des dispositifs d’« autobiographie collective  » créés par Mathieu Simonet depuis plus de quinze ans ;
• des travaux de recherches de Damien Masson sur la « représentation, notamment cartographique, des espaces vécus ordinaires, dans une perspective sensible et critique  » ;
• du projet du « grand campus de l’université de Cergy  » qui vise, pour le prochain quart de siècle, àcréer un écosystème entre une dizaine d’établissements d’études supérieures.

Ce projet, initié par le « Master Lettres parcours Métiers de l’écriture et de la création littéraire et recherche en création littéraire  » de l’Université de Cergy-Pontoise (Violaine Houdart-Merot, Anne-Marie Petitjean et Chantal Lapeyre) est financé par le service livre de la région ÃŽle-de-France. Il bénéficie du soutien précieux du « Master Géomatique Appliquée aux Etudes Urbaines et aux Risques  » (Damien Masson et Jean-Baptiste Frétigny).


(Photo : cinq questions ont été posées àdes individus de 150 pays différents. A partir de leurs réponses, Max Fisher a établi une « carte des émotions  » : dans certains pays, on serait plus heureux que d’autres)

27 novembre 2018
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