Texte de Alice Maria
Moi aujourd’hui j’ai pas de truc spécial à dire mais moi où que j’ai dormi c’est que des bons souvenirs, ça se passait très bien, on était heureuses, contentes, on nous a donné la vie dure la vie mais avec beaucoup de filles, au Cap Vert, là-bas jusqu’à l’âge de 25 ans, et nous le soir quand nos parents dormir nous sortons nous sommes quinze filles, et quand nos parents dorment nous on ouvre la porte tout doucement comme ça on part on va au cinéma ou on va danser on est quinze filles quinze copines, des voisines, des copines comme ça là-bas, là-bas comme ça on sort groupées, un jour ma maman je crois elle était pas bien ou je crois elle était, elle était avec un grand ventre comme ça je crois elle va accoucher je sais pas elle était pas bien, elle s’est levée et m’a dit, elle m’appelle Alice Alice oh la la les enfants sont pas là y a pas les filles ici, bon moi j’ai ma grande soeur qui est plus grande que moi elle est déjà sortie avec l’autre fille qui est plus grande qu’elle, qui est plus grande que nous, nous nous sommes 16 ans, et elle est partie avec une fille qui est 20 ans, 20 ans comme ça, et après moi je suis venue moi je lui ai dit Mais eh, elle m’a dit Pourquoi et moi j’ai dit Là les vieilles aujourd’hui là elles sont levées je sais pas pourquoi elles voulaient pas rester dans la chambre comme ça, et puis ma copine elle m’a dit Mais regarde elles s’en vont comme les grands elles vont aller je sais pas mais j’ai dit Je sais pas, après je lui ai dit Bon de toute façon aujourd’hui on est morts parce que aujourd’hui nos parents nous avaient dit Vous étiez où la nuit, donc moi je l’avais vu, vous étiez parties coucher dans la chambre, et après moi je suis venue à la maison, et ma mère elle m’a dit Alice, toi tu rentres, tu dis bonjour, moi je rentre, je fais comme ça, j’ai marché j’ai dit Bonjour pa’, bonjour ma’, mon papa me regarde, parce que mon papa il tapait pas hein, il nous regardait seulement, il nous regarde là comme ça là tout le monde fait pipi hein. Un jour ma maman elle a accouché, une petite fille, qui s’appelait Rosa, bon nous on était assis, un jour ma maman était bien elle m’a dit mais, elle nous appelle elle m’a dit Bon, Alice, c’est où vot’ copine parce que je voulais la voir, et puis j’ai été cherché avec mes copines et ma maman elle fait beaucoup de choses, mets sur la table, on a mangé, on a rigolé, on a dansé, ma maman aussi danse, après aujourd’hui elle m’a dit Mais aujourd’hui je voulais savoir où que vous étiez parties, j’ai dit Mais ça c’est déjà du passé, c’est oublié, elle dit Non non non non, j’ai pas oublié parce que comme j’étais pas bien, il faut que je voulais savoir, après moi j’ai dit Ah, tout le monde cherchait les mots à dire, après moi j’ai dit Mais c’est…, nous sait pas quoi dire, elle a dit Mais quoi, toi je vois que toi tu vas dire du mentir, j’ai dit Mère, si nous mentir c’est pas grave hein, du moment de trouver quelque chose moi, après maman m’a dit Mais faut dire la vérité moi je l’aime pas, même si tu fais des bêtises mais faut que toi tu m’as dit c’est quoi, après moi j’ai dit Mais c’est quoi, on m’a dit que c’est les garçons qui allaient danser la nuit mais nous partir danser la nuit, nous partir cinéma aussi, et après mon tonton il a déjà tout dit hein, après il a dit Votre tonton il est parti danser il vous a trouvées là-bas mais j’ai dit Il est vieux là pourquoi il est parti là-bas ça c’est pour nous c’est pas pour lui hein, et après il dit Mais quand même je vous ai déjà vues ça fait combien de fois mais j’ai dit ça fait quinze fois c’est tous les vendredis hein, bon ben là il m’a dit bien A partir d’aujourd’hui vous dormez dans la chambre à côté parce que sa chambre c’est comme ça, y avait une porte comme ça, et si nous ça se lève, il voit, après j’ai dit Non non non, moi je dors pas bien, je fais des cauchemars, y a toujours une excuse j’ai dit Mais quand je dors là j’ai mal au ventre, j’ai mal au dos, parce que si on dort dans l’autre, nous sortir ni vu ni connu hein, on attend et on sort. Tu sais les parents, tu peux pas surveiller une fille à partir de 16 ans tu peux pas parce que y a beaucoup de filles comme ça, mais on ne fait pas les choses de danger, nous on sort mais là-bas vous sortir et y a pas de danger, y a pas de voyou qui vous fait du mal, y a rien, voilà quoi, mais nous on voulait danser, ma maman elle m’a dit Tu sais vous pouvez danser dans la journée, j’ai dit La journée y a pas beaucoup de monde, cinéma c’est la nuit c’est pendant la journée comme ça tout ça. Je suis partie cinéma un jour ça, ça je me le rappelle très bien, ma maman elle était là avec mon papa, elle nous avait pas dit qu’ils partaient au cinéma, elle m’a dit Bon on y va, ok, elle nous laisse à la maison, la nuit, nous partis au cinéma nous sommes cinq, moi je connaissais pas le cinéma avant, c’est le cinéma de caractère moi j’étais assise comme ça, y en avait des monsieurs qui prend son grand couteau comme ça, je dis Oh nom de dieu, c’est la première fois que je suis venue et le monsieur il veut me tuer qu’est-ce que je lui ai fait, après ma maman elle était là mon papa il dit Mais chut, dis rien du tout, moi qu’est-ce que je fais, y avait une dame qui était assise comme ça, y en avait une autre là-bas, moi je suis venue en bas de la dame moi je cache comme ça, moi mon coeur il bat, la dame elle est gentille elle me fait comme ça Calme-toi calme-toi calme-toi, moi j’étais là j’ai pas vu le cinéma, tu sais, y a la lune qui rentre, qui ouvre, qui ferme, la nuit, et après tu peux marcher parce que là-bas nous y a pas de lumière, mais quand y a la lune tu peux marcher parce que ça fait comme la lumière, voilà, quand on est sortis nous la lune elle est cachée, ça fait noir, mais moi je dis, j’ai dit ma copine elle me tient comme ça parce que le monsieur il va me couper la tête, et après on marche comme ça dans la nuit, j’ai trouvé un coin comme ça, j’aurais pu être bien dans ce coin, j’ai dit vous partir moi je reste là, je bouge pas là je reste ici, ma copine elle m’a dit Oulala, mais le monsieur va venir là, j’ai dit Mais comme ça il va me couper la tête, après j’ai rentré à la maison, mon papa il est déjà rentré avec ma maman et ma maman a rien dit, moi j’étais le matin, j’ai pas bu le café parce que j’étais triste, j’étais malheureuse, j’étais malade, j’étais la fièvre, j’étais tout ça, mon papa il me dit Oh ma petite fille ma petite chérie tu aimes bien manger tu veux bien manger, moi je dis Non je veux pas manger, Mais parle, je dis Non non y a rien, y a rien, non ça va, et puis je sors comme ça, je sens comme ça parce que je crois que le monsieur il est là, je dis que moi je l’avais vu un monsieur, j’ai dit ça y est il est venu voilà il est venu et après, quand il passe comme ça moi je vais en bas de ma chambre, me cacher là-dedans parce qu’il vient me chercher ici, là je l’avais j’avais l’âge de 12 ans hein, c’est un film de karaté hein, le monsieur il saute avec son arme comme ça, Bruce Lee, moi j’ai jamais vu le cinéma, quand il bouge avec son grand couteau comme ça je dis Nom de dieu, et il regarde moi, dans tout le monde qui est là il regardait pas, c’est moi, et après, moi je lui ai dit ma maman, tout ça, après je lui dis parce que ma maman elle a vu, j’ai dit Mais tout ça, c’est à cause de vous, je dis Mais vous avez le droit de nous expliquer de nous montrer les choses, comme ça, aujourd’hui, si moi je l’avais vu j’étais pas paniquée, je pleurais pas parce que je sais que ça existe, je dis Mais vous allez de supprimer beaucoup de choses, quand on va chercher pour nous voir nous-mêmes c’était pas bien parce que nous connaissons pas, on nous pleure, on restait stressé parce que on connaissait pas, après ce jour-là ma maman elle me dit je me rappelle elle m’a dit Ça c’est vrai hein, il est du devoir de montrer les enfants, d’aller au cinéma, nous-mêmes nous devons montrer expliquer, ah tu vas au catéchisme absolument parce que celui-là qui est bon, celui-là c’est pas bon, danser c’est pas bon, celui-là c’est pas bon, c’est pas ça, les enfants vous avez le droit, depuis les petits leur montrer les choses, depuis les petits expliquer comme ça ils comprennent, mais si vous montrez rien c’était pas bon pour elle parce que c’est danger pour elle, depuis ce jour-là ma maman elle me dit Bon allez, si vous voulez aller quelque part, au cinéma, danser, il faut pas y aller la nuit, ou même si la nuit il faut pas cacher, nous dire Mais vous nous laissez pas alors il faut trouver les moyens pour y aller hein, de toute façon on peut y aller. Et après il y avait un grand manguier, ça c’est notre manguier de chez nous, moi je montais là-haut, je dormais là-haut, je peux pas descendre, je peux pas descendre hein, j’ai monté et j’arrivais pas à descendre, là-haut là-haut là-haut là où il y a beaucoup de l’arbre, il y a beaucoup de branches là comme ça, tu dors bien hein, j’ai pas peur de tomber, je suis là-haut et ça vole, j’ai quel âge j’ai 9 ans ça je me rappelle très bien, et après, notre maison c’est juste là, et après je lui dit Ah Francisca mais je suis là, mais la dame elle me calculait pas elle restait là restait là elle passait me laissait là, moi je croyais qu’elle allait dire du monde, mais je suis bien là-haut, ça fait comme ça, moi je dors bien, ça j’ai volé comme ça, quand je m’ai levé je m’ai réveillé, mais ça volait tout le temps je suis là-haut, après je dis Ohlala je suis toujours là-haut, après ça fait comme ça mais ça fait joli ça fait bien hein, là si nous était deux encore mieux, après jusqu’à 11 heures comme ça je suis là-haut, après j’ai dit Eh oh, oh oh, eh oh, et puis c’est mon père qui est descendu parce qu’y a beaucoup de chèvres, des vaches et des machins ils sont venus avec, j’ai dit Eh, eh oh, et lui il fait comme ça, il me voit pas parce qu’il y a beaucoup de branches, Oh oh, je suis là, ouh ouh, mais mon père il dit Mais c’est qui, je dis Mais c’est moi, je suis là, je dors ici, je suis là, mon papa son ventre il a tourné, il fait comme ça Au secours, mon papa il était paniqué plus que moi, Au secours, regarde ma fille elle est où, oh elle est là-haut, après il dit Qui qui t’a fait monter là-haut là, c’était un monsieur qui là-haut qui grimpait les cocos et qui grimpait tout l’arbre il laissait grimper, c’est lui qui m’a fait descendre, lui il était pas là, il est venu juste à 14 heures, après c’est lui qui montait là-haut, me met sur son dos descendait avec moi, après mon papa m’a dit mais, quand je descendais il fait comme ça Ça va ? j’ai dit Mais oui ça va mais là-haut ça volait ça va, il m’a dit Mais pourquoi que t’es montée là-haut, j’ai dit Mais j’ai monté parce que c’est pas la première fois je montais mais ce jour-là j’ai monté j’arrivais plus à descendre mais c’est pas la première fois, c’est pas mille fois, c’est pas deux cents fois, toutes les filles ont monté là-haut hein, mais moi ce jour-là je sais pas, j’arrivais pas à descendre, j’ai coincé, bon, mon papa me dit Mais c’est la dernière, c’est la dernière, je dis Mais je crois c’est mille fois que j’ai monté là-haut toutes les filles elles montaient là-haut, y en a qui montaient devant, moi derrière, y en avait là, y en avait là, parce que c’est un arbre énorme, un jour si je partir là-bas je vais faire des photos je vous montrerai, c’est un arbre y en avait des filles à là, y en avait des filles à là, on est montées sur l’arbre, on a mangé des mangues, on a fini de manger, on n’en voulait plus, voilà on est là quoi, parce que ça fait comme ça, ça fait joli hein, ça fait bien, voilà on est tranquilles, mais ce jour-là pourquoi j’y arrivais pas à descendre mais ce jour-là je voulais descendre parce que j’étais toute seule, même si on peut pas descendre on s’en fout y a de quoi manger là-haut on descend pas hein, on peut faire pipe de là-haut c’est pas grave hein, y en avait des oiseaux qui viennent ils mangent aussi là-haut nous on est là aussi hein, t’inquiète pas hein, on est là, y en a des filles sur les côtés là-haut ouhlala tous les enfants qui vont là-bas. De toute façon chez nous les enfants tu les trouves pas à la maison, ils sont partout dans les arbres ou y en a qui sont allés chercher de l’eau, nous on est restées là tranquilles, on nous voit pas c’est ça, les garçons ils viennent mais ils viennent pas sur notre arbre, ils viennent pas avec nous, c’est l’arbre des filles, mais les garçons ils vont monter à l’arbre qui s’appelle mulano, c’est un arbre dans notre coutume à nous c’est un arbre si vous tapez c’est-à-dire ou c’est moi ou c’est toi, ou moi ou toi, c’est notre tradition de nous chez nous, c’est l’arbre vous avez pas le droit de taper, parce que ça te dit c’est toi qui vas mourir avant moi ou c’est moi qui va mourir avant toi, donc les garçons ils vont là-bas ils combattent là-bas nous on va pas là-bas parce que c’est dangereux là-bas, mais les garçons ils aiment bien ça parce que c’est un arbre qui casse pas, tu vois, si ça casse ça c’est vraiment…, chez nous c’est notre tradition si ça casse ces gens-là je sais pas c’est là ou là au village qui va tomber malade, ou des gens qui meurent, mais les garçons ils aiment bien là-bas, parce qu’ils tournent comme ça, ils font comme ça, ils cassent pas vous voyez, mais nous on va pas là-bas, les garçons ils font pas les choses ensemble avec nous parce qu’ils nous avaient que nous casse-pieds, que nous parle trop, que nous griffe trop, ils aiment pas, nous c’est que avec les filles, mais on fait beaucoup de bêtises quand même, parce que chez nous nous lave dans les rivières, l’eau, y a pas de machine à laver, on lave dans l’eau courante, comme ça, on nous lave, après on continue on prend la douche, nous habiller, à manger, bon nous danser, nous fait tout, chez nous là-bas c’était un paradis, c’est vrai, là-bas nous on était bien, on était contentes, c’est un bon souvenir, malgré maintenant toutes ces copines-là y en a qui sont en Amérique, y en a qui sont en Angola, y en a qui sont mortes, y en a qui sont au Portugal, nous nous sommes divisées, mais là-bas c’était une vie bien, c’était une vie de rose, voilà, on rigole, même on est un groupe on fait des choses des fois y a des vieux qui viennent aussi avec nous parce que c’était tellement bon, tellement joli, voilà.
En France ici bon quand j’ai arrivé, j’ai pas très aimé parce que c’est une petite maison, et dans la maison les portes c’était fermé, vous vous savez pas parler, y a pas une copine parce que ici vous connaissez pas, personne à votre arrivée, bon moi je restais si triste, je coudre, je regarde la télé, à la télé ils parlent je comprends pas, je fais bagarre avec la télévision, je dis Pourquoi vous parlez des choses que je comprends pas !a sert à rien, et puis je l’éteins, j’ai laissé, je fais le ménage, et la maison c’est trop petit, je fais le ménage, voilà, j’ai assise, j’ai debout, j’ai couché, je sais pas, je regarde par la fenêtre comme ça, et par contre quand les policiers passent comme ça je ferme les rideaux parce que je dis ils viennent me chercher, mais qu’est-ce que j’ai fait j’ai rien du tout, voilà quoi. Et un jour je suis venue, j’ai frappé chez ma voisine comme ça, ma voisine elle est très gentille, mais je parle avec elle à ma langue, elle m’a dit Moi je sais pas qu’est-ce que vous voulez, et après j’ai rentré, j’ai prendre la chaise comme ça, j’ai montré moi que je voulais s’asseoir avec elle j’ai dit Mais viens on va s’asseoir ici, à côté, parce que je dis Moi à la maison moi je suis toute seule, j’en ai marre d’être toute seule je voulais pas rester toute seule, et la dame elle s’adapte vite hein, après elle comprend qu’est-ce que moi je veux lui dire, parce que tous les matins on vient, on frappe à la porte, moi je prépare le café, à manger, des fois elle vient, là ça commence ça commence, c’est commence parler, comment parler français, comment dire bonjour, si nous sortir, tout ça, et elle m’a montré et j’étais contente. Sinon, la France, si vous connaissez la France si vous savez parler c’est bien mais quand vous connaissez pas vous savez pas c’est pas bien, quand vous travaillez pas c’est pas bien parce que vous connaissez personne. Chez nous, même vous connaissez personne, mais la porte est ouverte pour tout le monde, y a les enfants, ils vont venir vers toi ils vont dire Ça va ? Ouhlala tu as faim ? Tu as quoi ? et t’amener jusqu’à la maman pour occuper de vous, pour vous regarder, Regarde celle-là, Je vois elle est toute seule, Qu’est-ce qu’y a, y a des groupes des enfants qui viennent du monde qui vient occuper de vous, les portes elle est ouverte c’est jamais fermé comme ici, la porte c’est ouverte du matin jusqu’au soir et y a pas de problème, mais ici la maison c’est des portes fermées, mais moi qu’est-ce que je fais, quand mon mari parti au travail moi j’ai levé, je fais le ménage, j’ai laissé la porte grand ouverte, comme là-bas, j’ai assis comme ça, et la porte elle était ouverte hein, ça va hein, quand les gens descendent l’escalier ils font comme ça avec le doigt (le signe zinzin) et après y a une fille elle me regarde je la regarde et puis elle fait comme ça, moi j’ai rien compris hein, jusqu’à le soir mon mari il est rentré mon mari et moi j’étais là comme ça, mon mari il fait comme ça Oh nom de dieu y a des gens qui nous avaient ouvert la porte, moi j’ai dit Mais pourquoi, tous les jours c’est comme ça depuis le matin hein, et il m’a dit Non, ici tu rentres, tu fermes la porte, j’ai dit Mais pourquoi, il a dit Mais ici, c’est pas comme au pays hein, mais moi je dis C’est ma porte c’est ouvert hein, et après mon mari il dit Ouhlala, tous les jours vous faire ça ?, et j’ai dit Moi tu sais, y a une fille qui vient et elle fait comme ça, et après tout le monde qui passe me regarde comme ça, quand les gens passent ils font comme ça, et la fille deux ans après elle sympathise avec moi elle m’a dit Mais pourquoi tu laisses la porte ouverte, j’ai dit Attends je vais t’expliquer, elle m’a dit Non mais ici, tu rentres à la maison, faut fermer la porte à clé hein, faut pas laisser la porte ouverte, j’ai dit Mais moi j’ai pas écouté lui, elle est repartie pour rester ouverte. Sinon j’ai des bons souvenirs dans la vie, ça va, y a pas de choses que ça me fait mal.