Textes écrits lors de la deuxième séance, à partir de Charles Juliet
Tu es partie en me laissant, tu m’as abandonné en me disant un petit « au revoir »
Tu étais différente des autres car tu viens de loin. Tu avais ton caractère bien à toi, tu te différenciais des autres par tes vêtements, tes habitudes et tes coutumes. Tu aimais vivre, t’amuser, rire, et surtout chanter. Tu me chantais souvent des chansons, des chansons d’espoir car tu en avais. Malgré toutes ces joies, tu n’as pas été assez forte pour combattre ton handicap, pendant toutes ces années il t’a consumé mais surtout il t’a enlevé tout l’espoir et la vie qu’il te restait.
Tu sais que ton caractère en tant qu’adolescent ne changera en rien ton charisme, ta joie de vivre .... Tu caches ta personnalité sous des cheveux blonds à l’âge de 15 ans, l’âge où l’on se révèle, où on affirme sa personnalité, son caractère en tant qu’adulte dans l’avenir, dans une vie active et difficile où l’on devra surmonter ses problèmes et les oublier.
Tu peux peut-être garder tes cheveux initialement bruns, afin de te révéler dans d’autres domaines, la manière de comprendre les autres ......
Tu pourrais penser quelque chose mais ne penses rien.
Tu peux penser qu’elle t’apprécie mais tu suscites la haine, tu es détesté.
Tu es quelqu’un qu’on aimerait jamais avoir connu, à qui on n’aimerait jamais avoir parlé.
Tu voudrais savoir ce qu’on pense de toi, et qu’on n’osera jamais te dire.
La haine ressentie est indéfinissable mais pourtant si claire dans ma tête.
Tu pourrais savoir les choses comme elles le sont te rendre triste et en pleurer.
Mais tu n’en sauras rien.
Tu t’es fait plusieurs fois jetée,
Tu as eu beaucoup de fois le cœur brisé,
Tu avais peu d’amis mais ils étaient très gentils,
Tu t’en es contentée, pour toi ça te suffisait,
Tu étais très gentille,
Pourtant tu pensais être détestée,
Tu avais un caractère difficile,
Et tu le savais,
Tu n’as rien fait pour l’arranger, ça t’ennuyait,
Tu étais très belle,
Tu faisais pourtant des choses absurdes, pour te sentir mieux,
Tu avais un nombre de qualités impressionnantes,
Tu avais pourtant quelques petits défauts,
Tu étais bien faite, malgré ton goût vestimentaire très peu développé
Tu aimais le sport,
Tu étais serviable, quoique ce fût, tu le faisais,
Tu fumais, tu te disais que tu allais arrêter,
Tu n’arrivais pourtant pas à te contrôler et tu continuais,
C’est ce qui t’a tuée, tu es morte l’année dernière et contrairement à ce que tu pensais tout le monde t’aimait.
Tu ne peux pas dire aux personnes ce que tu ressens, c’est te dévoiler au monde qui t’entoure.
Ton jardin secret tu le gardes bien enfoui mais il entraîne avec lui tes sentiments.
Ces gestes de douleur que tu infliges c’est ta façon de ressentir et d’assouvir cette passion qui te dévore.
Tu te dis que ceux que tu aimes ont le pouvoir de te faire souffrir. Ils te tiennent, te submergent, te détruisent alors que pour d’autres c’est une raison de vivre.
Tes yeux dans lesquels chaque homme que tu croises aimerait plonger, tu les leur fermes.
Est-ce le départ d’un père auquel tu te dévouais corps et âme ou une famille qui ne t’a jamais dit « Je t’aime », qui t’a brisés le cœur ?
Vas tu un jour pouvoir sortir ce qui est au fond de toi pour enfin continuer à vivre ?
Tu es pourtant quelqu’un qui n’a jamais eu peur de rien, quelqu’un qui rassure mais que personne n’a jamais rassuré.
Tu te tais, tu te renfermes, tu te noies.
Toi qui ne crains rien, tu défies toute personne qui se présente devant toi, sans peur. Tu crois avoir plus de connaissances que les autres, certes tu es cultivé mais pas assez pour avoir le droit de te montrer ainsi. Tu te poses des questions dont toi seul as les réponses. Tu es prétentieux mais au fond tu sais très bien qui tu es. La peur que tu as de te retrouver seul te fait perdre la tête. Pourquoi ? Ca tu le sais très bien. Peut-être bien parce que tu es fils unique et que cela te fait peur. Est-ce si terrible que ça ? Tu crois avoir des connaissances bien fondées. Tu te trompes... Il te faut réfléchir sur ce que tu es et non sur ce que tu crois être. Tu cherches toujours la ressemblance. Tu crois que dans deux jours ta vie s’arrêtera mais en réalité elle ne fera que commencer.
Tu habitais en bas du village, tu vivais seul avec ton chien. Tu passais tout ton temps à observer les oiseaux, et allais à la chasse aux sangliers.
Tu ne revenais jamais les mains vides. Tu ramenais toujours du gibier.
Tu tirais à la carabine avec une précision remarquable, tel que tu ne ratais jamais ta cible.
Tu en étais si passionné que tu partais tous les jours à quatre heure du matin et tu revenais dans l’après midi.
Tu me poses un problème. Te décrire c’est comme décrire un nuage, c’est très abstrait, ça navigue sans direction dans les cieux. Toi tu es pareil.
Le temps t’a séparé de moi et les moments que l’on partageait se sont de plus en plus espacés mais je les garde comme les meilleurs souvenirs de ma vie.
Tu comptes beaucoup pour moi, tu as cette énorme place dans mon cœur .Tu es le sang qui coule dans mes veines, celui qui ferme mes plaies, j’y pense à chaque fois que je me fais mal.
Tu as vécu des moments difficiles dans ta vie, des espèces de murs que tu enjambais.
T’aider ce n’était pas facile surtout avec cette rancoeur qui qualifie les vrais héros, c’est ça un héros.
Tu préfères aller ailleurs, t’évader. Partout mais pas ici. Pourquoi être confronté à ce monde ?
Pourquoi ne pas être seul sans personne ? Tous les jours tu te poses ces questions, mais tu n’y trouves aucune réponse. Tout seul, tu écris ces manuscrits et te livres ainsi à des heures interminables qui te sont si chères. Pourquoi te consacres-tu autant à chercher des réponses aux questions que personne ne se pose ? Tu écoutes ces voix intérieures, tu dis que ce sont des voix de la raison, celles que tout le monde devrait écouter. Quelquefois tu parles parce que tu es fatigué d’écrire. La manière dont tu écris traduit tes sentiments. Même si tu ne dis rien, les mots que tu emploies parlent. Tu as maintenant 75 ans. Tu voudrais avoir de la complicité mais tu es seul, alors tu écris. Tu écris ce que tu ne peux pas dire. Au fond de toi tu sais que se confesser à ta plume n’aboutit à rien. Mais tu continues.
Tu aimes être seule. Tu passes ton temps à méditer pour que ton esprit s’en aille ailleurs, loin de ce monde où nous vivons. Ces pensées t’emmènent dans un autre pays qui t’est inconnu. Une fois partie dans cet autre monde tu te vois sur un bateau semblable à celui de Christophe Colomb où tu fais voile vers l’Amérique. C’est là bas, en Colombie, que tu réalises ton rêve. Ce rêve que tu n’as jamais pu réaliser à cause de cette maladie qui t’a rongé le corps jusqu’à la fin de ta vie. Alors, une fois partie en Colombie, tu t’enfonces petit à petit dans cette immense forêt amazonienne afin de l’explorer. Tu vas de découverte en découverte. Tu rencontres des peuples qui vivent très différemment de nous, de magnifiques fleurs aux coloris extraordinaires, ainsi que plusieurs espèces d’animaux évoluant librement dans cette nature luxuriante. Ton bonheur est total. A la fin de ce long périple, ton esprit revient parmi nous avec de grands regrets. Que c’est dur pour toi d’ouvrir les yeux face à la réalité !
Tu te poses des questions sur ta personnalité, qui es-tu réellement ?
Tu es le plus intelligent des médecins, ta connaissance sert aux autres et en faisant ce métier tu te sens comme un super héros qui sauve la vie de tous.
L’amour et toi vous vous unissez pour laisser place à l’amitié.
Tu aimes ce qu’on te donne et ce que tu offres aux autres.
Mais tu as peur d’être rejeté, car tu as besoin d’affection sans ça tu n’es plus rien.
Toutes les personnes que tu connais savent tout sur ta vie, tu n’aimes pas te renfermer car si tu le fais, personne ne pourrait t’aider dans les questions que tu te poses.
Tu voudrais te rencontrer toi-même pour te connaître mais cela ne servirait à rien car tu es comme tu es et jamais personne ne te reprochera le contraire.
Tu es l’un de ces esprits qui me perturbent le soir
Tu aimais me trahir
Enfin tu passais ta vie à faire de vilains tours
Et tu pensais faire le bien
Mais tu incarnes le mal
Tu aimais me faire des sourires crispés
Avec ta lèvre déformée et teint rougeâtre
Tu penses à tout et à rien
Tu détestais me regarder avec tes yeux enfoncés
Tu allais où t’emmenait le vent
Mais tu savais emmener à ton péril
Enfin tu sais où
Tu connais l’enfer comme personne
Tu ne peux pas le nier
Que veux tu ? Tu le méritais
Tu n’arrivais jamais à te faire pardonner malgré ton intelligence
Mais tu continueras à te disperser d’esprit en esprit en sachant que tu ne seras pas accepté
Ainsi tu seras oublié
Tu n’es qu’un enfant à qui papa et maman n’ont pas appris la politesse
Adieu mon pire ennemi
Cette vie que tu vois, elle te symbolise. Un instant tu dis moi, et après tout le monde. Tu te donnes un signe à toi-même pour essayer de te convaincre mais rien à faire, ton passé te paralyse, t’entraîne dans un mauvais rêve que tu espères laisser et écrire dans le livre des mauvais moments de ta vie, mais à quoi ça sert ? Ta vie a changé. Toutefois tu avais le pouvoir et tu brisais le cœur des autres sans t’en rendre compte, il faut savoir ce que tu veux car méfie-toi, la vie n’est pas ainsi. Et un jour tu sauras.
Tu t’appelles comme ça
Tu m’a dis que tu viens de là-bas
Tu as dis aussi que tu habitais là-bas
Tu as un joli visage, je trouve
Tu es gentille avec moi contrairement à moi
Tu parles comme ça car tu viens de là-bas
Tu t’habilles comme ça
Tu dis que c’est comme ça là-bas
Que ce n’est pas comme on le prétend
Tu avais les cheveux courts pour la rentrée
Ensuite tu les as eu longs
Maintenant je ne sais pas comment ils sont
Tu m’a dis que tu ne t’habilles plus comme avant
Maintenant tu fais de la danse
Tu fêtes ton anniversaire le ..., vous ne le saurez pas.
Tu es dans le lycée..., vous ne le saurez toujours pas
Et vous ne saurez rien de plus d’elle
Tu es né ce matin, oui, toi, petit être qui passera les prochaines années de sa vie à apprendre à parler, à marcher puis à lire et écrire...
Tes parents t’ont donné un nom, mais tu ne sais pas encore le prononcer...
Tu as enfin 4 ans, tu cours dans tous les sens, tu joues avec ton petit frère et
tu t’intéresses, oui, tu adores dessiner et raconter de longues histoires...
Le temps a beaucoup avancé, tu souffleras demain les 24 bougies de ton anniversaire et tu attends un heureux évènement...
Tu es née ce jour là, le jour du défilé du quatorze juillet, comme si tu l’avais fait exprès.
Tu pleurais et riais avec au fond de tes yeux une lueur joyeuse. Mais à quoi pensais-tu ?
Personne ne le savait. Tu étais si petite, tu ne pouvais pas parler.
Tu voyais le monde qui t’entourait avec tes petits yeux à l’intérieur desquels tout te paraissait géant.
Tu courais, sautais, jouais insouciante, sans penser à demain.
A l’âge de douze ans, tu allais au collège et tu revenais tous les soirs, tantôt avec le masque d’un enfant heureux, tantôt avec celui de la colère.
Mais tu ne parlais pas et nous, ignorants, tentions de deviner ce que tu ressentais.
Paradoxalement, ce doux nom que tu portais contrastait fortement avec ton caractère de feu.
Puis, vint le temps des premières sorties entre amis d’où tu revenais tard le soir et tu te moquais des punitions que tu recevais. Ton esprit rebelle sans doute.
Aujourd’hui, tu regardes les photos de ton enfance avec nostalgie et tu regrettes ce temps que tu considères comme le meilleur de ta vie.
Le monde que tu vois autour de toi, c’est la vie. Avec tes yeux bleus, tes cheveux blonds et ta formidable silhouette. Tu vois les gens bons mais tu vois aussi les mauvais. Tu ne te rapproches pas des mauvais car tu sais qu’ils te veulent du mal. Tu sais qu’ils t’aiment parce que tu es riche et de ceux-là tu te méfies. Tu es riche mais tu sais que la richesse n’apporte pas tout. Par exemple, tu sais qu’elle n’amène pas l’amour. Tu n’as pas pu recevoir un amour profond de tes parents. Tu ne les voyais presque jamais. Tu étais blessée de ce manque d’affection mais tu savais, au fond de toi, qu’ils t’aimaient car quand vient le soir où tu fais semblant de dormir, ils sont là. Ils s’excusent, en t’embrassant pour leur absence dans la journée. C’est dans ces moments-là que tu retrouves l’envie, l’espoir d’une tendresse perdue. Pourquoi cette tendresse s’échappe-t-elle lorsque tu en as le plus besoin ? Mais maintenant que tu es mère tu ne fais pas la même erreur que celle de ta mère et tu prêtes plus attention à ta fille et de ça tu en es fière.
Ce que tu a vécu, peu de personnes le vivent de nos jours, et heureusement. Tu l’as vu arriver mais tu t’es fait avoir par ce piège ravageur. Ta vie auparavant tranquille a été brisée par un coup de vent plus fort que les autres qui t’a surprise dans ton sommeil, toi et tous les habitants de ton village. Village ravagé par la misère et la souffrance. Ta vie aménagée dans un amas de taule, pas plus grand qu’une cellule de prison. Ta journée commençait, pourtant, plutôt bien.
Tu décrochas un boulot de femme de ménage, qui pouvait t’apporter un peu d’argent pour t’acheter couvertures ou autre objet utile à ta famille de cinq enfants. Ce coup de vent de force quatre frappa ton village de taule pendant la nuit et cette taule protectrice auparavant, qui t’a entraînée avec elle dans un dernier tour de manège au milieu de cette tornade. Malgré ta beauté, ton amour pour ta famille, la tornade ne t’a pas épargnée. Tes années passées à te tuer à la tâche pour ta famille sont réduites à néant par cette tornade, tes dernières pensées étaient portées à ta famille, les derniers moment passés à fêter ton nouveau travail. Espoir gâché, ruiné.
Pourquoi l’as-tu quitté maintenant ?
Tu as tellement bien exprimé ton caractère de lâche, d’hypocrite et tu manques vraiment de cœur.
Comment trouves-tu le courage d’abandonner un enfant à sa naissance ?
Un enfant qui ignore complètement ton nom.
Qu’avais-tu derrière la tête ? Pensais-tu aux conséquences ?
Tu devrais avoir honte d’un tel acte.
S’il est d’accord pour te faire une place dans sa vie dans un futur, franchement auras-tu le courage de dire oui ?
Toi seul sais de quoi tu es capable.
Car lui, il ne te connaît point.
Tu es très différente de toutes les autres qui t’ont précédée, tu es belle, douce, gentille, ta voix est très agréable à entendre, elle m’a souvent apaisé et réconforté. Tu étais tout le temps là à chaque fois que j’en avais besoin. Tu ne te prends pas la tête avec des choses superficielles, tu adores le chocolat au point d’avoir des crises de foie. Tu détestes me voir triste et tu sais que c’est réciproque pour moi, tu es dans un bonheur qui malheureusement n’est pas éternel et tu sais tout comme moi que quand ce jour viendra le bonheur s’arrêtera.
Il y a beaucoup de choses à dire sur toi à commencer par ta beauté extérieure et intérieure. Tu es si intelligente, ton caractère est si difficile à définir, tu ressens tellement de choses au fond de toi, tu te poses des centaines de questions sur le monde qui t’entoure. Ta triste enfance t’a rendue si forte même trop forte. Tes parents étant décédés dans un accident de voiture, tu a été placée dans une famille qui s’est très mal occupé de toi en tout point. Cette épreuve t’a renforcée intérieurement, si renforcée que tu ne montres même plus tes sentiments envers quiconque même ta propre famille. Tu ne dis jamais à tes enfants que tu les aimes mais au fond de toi, tu le voudrais. Voila à quoi se résume ta vie, à moitié triste avec tes secrets si durs à garder pour toi et une vie à moitié heureuse grâce à ta famille et à tes amis.
Tu ne savais pas ce que je pensais de toi, mais la vérité a éclaté après que tu sois parti.
Je te l’ai dit dans mes pensées que je tenais à toi.
Que je t’aimais plus que tout sur cette petite planète Terre.
C’est moi qui t’ai emmené là où tu es parti.
Tu n’étais plus là pour que je joue avec toi, pour que je me blottisse contre toi, ou même des fois pour dormir près de toi.
J’ai plein de photos de toi, mais pas assez.
Personne, oui personne ne t’enlèvera de mes pensées.
Il n’y a pas deux personnes comme toi, tu es unique.
Même si tu es parti je sens que ce n’est pas pour de bon et qu’un jour je te rejoindrais mais pas maintenant, je l’espère car moi aussi j’ai mes années à vivre.
Même si tu n’es plus là, la vie continue même si elle est moins rose qu’auparavant.
Tu as peut être des frères et sœurs mais je n’en suis pas sure, ils ne t’arrivent pas à la cheville.
Peut-être sont-ils beaux, intelligents, gentils ?
Mais toi tu as plus que tout cela je ne saurais pas le décrire car ce quelque chose que tu as-tu es le seul à le détenir.
Tu es Brune, Petite, et Gentille. Nous étions proches il y a quelques mois de là, mais maintenant, tu habites loin de moi, mais cela ne m’empêche pas de te voir. Tu t’amuses, tu rigoles avec moi, jamais l’un n’en a voulu à l’autre. Malgré les dires des autres, nous étions inséparables... Et malgré tes différences multiples par rapport aux miennes, nous nous complétons, et nous adorons... Peu t’importe ce que les autres pensent, tu es fière de dire que je suis ton ami, et je suis fière d’être le tien
Tu es né près de moi,
Tu étais toujours là pour moi.
Je t’ai vu grandir, tu étais merveilleux
Tu connaissais énormément de choses,
Chaque jour tu m’en apprenais d’autre.
Tu étais intelligent.
Tu as fais mon bonheur,
Tu m’as rendue heureuse.
Tu plaisais à tout le monde,
Tu les appréciais tous.
Tu étais beau, avec ta belle couleur de peau,
Tu étais aimable, sympathique.
Tu étais grand avec de beaux yeux clairs.
Tu as illuminé ma vie.
Maintenant, tu es loin de moi,
Mais là où tu es, tu penses à moi.
Tu resteras toujours gravé dans mon cœur.
Tu as l’impression de te retenir à chaque instant. Ta vie t’a posé des limites qui t’étouffent Tu voudrais te libérer ou mieux encore t’en aller. T’en aller loin, assez loin pour ne plus sentir ce monde. Peut-être te sentirai-tu mieux ? Peut-être respirerais-tu mieux ? Tu n’aimes pas les contraintes et ici il y en a bien trop pour toi. Alors tu essaies de t’échapper en laissant malgré tout une partie de toi ici. Car la vie est possessive et elle ne te laisserait jamais t’en aller entièrement. Parfois tu te dis que tu vas te forcer à vivre comme les autres mais tu n’es pas comme les autres et tu le sais. Peut-être est-ce cette différence qui fait que les barrières de la vie sont trop étroites pour toi. Mais tu ne connais pas le monde. D’ailleurs tu ne connais rien à part les limites et les contraintes. Tu te détruis de l’intérieur, tu souffres de la laideur de ta vie, de sa routine, mais surtout tu souffres de ton fauteuil-roulant.