Soldats prisonniers de guerre « indigènes »
Des soldats, engagés volontaires ou appelés, issus des pays qui appartenaient à l’empire colonial français,
ont combattu dans les rangs de l’armée française. En 1940 le sort des armes les fait prisonniers de guerre.
L’Allemagne, qui refuse de les emprisonner sur son territoire, les détient en France dans des Frontstalags
encadrés par l’armée allemande.
Les témoins directs sont aujourd’hui rares. Nous avons pu recueillir le témoignage de Kiem Pham Van,
soldat engagé, originaire du Vietnam, et celui de Olivier Rajoelison, fils de Félix Rajoelison, soldat appelé,
originaire de Madagascar.
Olivier Rajoelison
Récit d’Olivier Rajoelison, fils de Félix Rajoelison, soldat « indigène » originaire de Madagascar, prisonnier de guerre en 1940, qui accomplira ensuite sa carrière militaire à l’hôpital du Val-de-Grâce. En 2010 Olivier et Alain, deux de ses fils, voyageront pour la première fois à Madagascar, à la rencontre de leur famille.
Kiem Pham Van
récit de Kiem Pham Van, soldat « indigène » durant la Seconde Guerre mondiale