Xavier Bazot | Où habiter ? Où écrire ?
« La maison, dans la vie de l’homme, évince des contingences, elle multiplie ses conseils de continuité. Sans elle, l’homme serait un être dispersé. Elle maintient l’homme à travers les orages du ciel et les orages de la vie. Elle est corps et âme. Elle est le premier monde de l’être humain. Avant d’être “ jeté au monde ” comme le professent les métaphysiques rapides, l’homme est déposé dans le berceau de la maison. Et toujours, en nos rêveries, la maison est un grand berceau. »
Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace, page 26. Quadrige / Presses Universitaires de France.
photos Flora Mérillon
Suivant un cirque dans sa tournée lorsque j’ai vingt ans, je me lie d’amitié à une jeune jongleuse, Luce, qui m’emmène voler des pommes dans le parc d’une propriété près de laquelle nous avons monté le chapiteau. Comme nous contemplons, visible du verger, la maison de maître, Luce jette ce cri du cœur : « Moi, j’espère que je n’habiterai jamais dans une maison ! », qui me laisse très étonné, moi qui habite encore ma maison natale et ne me suis jamais réellement interrogé sur mon lieu de vie.
Heureux celui qui peut continuer à vivre là où vivaient ses parents, ses grands-parents, là où il est né ! Alors il hérite de la névrose familiale mais aussi d’un endroit légitime, qu’il n’a pas à fonder, c’est-à-dire à chercher, choisir, acheter, ni à meubler.
Louis Veuillot le regrettait déjà : « Qui habitera la maison paternelle ? Qui priera dans l’église où il a été baptisé ? Qui connaîtra encore la chambre où il entendit un premier cri, où il reçut un dernier soupir ? Qui pourra poser son front sur l’appui d’une fenêtre où jeune il aura fait ces rêves éveillés qui sont la grâce de l’aurore dans le joug long et sombre de la vie ? Ô racines de joie arrachées de l’âme humaine ! » [1]
Le XXe siècle aura vu s’accélérer le rythme auquel, location ou propriété, change notre lieu de vie. À nous qui avons été chassés du Paradis qu’est la maison natale, incombe la tâche de trouver un nouveau « coin du monde » [2].
Vingt ans après les paroles de Luce, j’ai perdu la seule maison où je pouvais habiter de manière naturelle, je ne tiens pas la nouvelle maison de mes parents pour réellement mienne, je ne me sens que de passage dans les endroits où je vis, n’ai jamais loué un appartement à mon nom, n’ai pas non plus opté pour la vie itinérante du cirque, la plus sédentaire qui soit puisque, germains de la tortue, les gens de cirque rebâtissent de lieu en lieu leur maison commune, le chapiteau, remorquent de place en place leur maison privée, recomposent de ville en ville leur propre village, qu’ils ne quittent guère.
Mais je suis devenu ce que Bachelard appelle un « rêveur de demeures » [3].
Bachelard cite Thoreau :
« “ Devant toutes les maisons solitaires que je rencontre dans la campagne, je me dis, écrit Henry-David Thoreau, que je pourrais, satisfait, passer là ma vie, car je les vois, à leur avantage, sans inconvénients. Je n’y ai pas encore apporté mes ennuyeuses pensées et mes prosaïques habitudes et ainsi je n’ai pas gâté le paysage. » Et plus loin, Thoreau dit par la pensée aux heureux propriétaires des maisons rencontrées : « Je ne demande que des yeux qui voient ce que vous possédez. ” » [4]
« Attendu, remarque Thoreau dans Walden, qu’un homme est riche en proportion du nombre de choses qu’il peut arriver à laisser tranquilles. » [5]
Si je disposais d’une somme d’argent qui me permette d’acheter une belle maison, épreuve que m’épargne la Providence, ma sagesse me soufflerait de ne pas céder à cette tentation. Je me souviendrais, avec Thoreau, que le propriétaire, qui croit posséder la maison, souvent c’est la maison qui le possède.
Sans attache affective envers une région natale, sans détermination professionnelle, familiale, qui oriente ma recherche, pourquoi habiterais-je Caceres plutôt que Lecce (pour citer deux villes qui me font rêver) ?
Je refuserais la castration conséquente au choix d’un lieu, qui vous oblige à renoncer à d’autres lieux. Une vie suffirait-elle à prospecter intégralement le monde kilomètre carré par kilomètre carré, afin de pouvoir désigner le paysage associé à la bâtisse qui vous plairont le mieux, en supposant que votre goût n’ait pas évolué depuis le début de votre quête ?
Mes rêves nocturnes souvent me conduisent dans la même ville, non située géographiquement, dans le même quartier, dont les quelques rues, sur un promontoire, tournent comme les volutes d’une coquille d’escargot, laissent aux maisons la vue sur le reste de la ville et la campagne environnante. C’est là que je pense acheter.
Entrer dans ses murs et dans ses meubles signifie l’arrêt du mouvement, l’enracinement, bref l’enterrement de première classe, emménager dans son mausolée, terme idoine puisque chez mes grands-parents et parents une telle opération s’est pratiquée passé la soixantaine, symbolisant à mes yeux l’arrivée de la vieillesse, l’annonce de la mort, échéances auxquelles il est vrai ne se soustrait pas mieux le nomade que le sédentaire.
Écoutons Bachelard : « Une maison qui serait finale, symétrique de la maison natale, préparerait des pensées et non plus des songes, des pensées graves, des pensées tristes. Mieux vaut vivre dans le provisoire que dans le définitif. » [6]
« Voilà ce qu’on désire : habiter au sein des vagues
Et n’avoir pas d’attaches dans le temps. »
Ces deux vers de Rilke [7] me font réfléchir que mes difficultés à élire un lieu traduisent mon angoisse face à la mécanique inéluctable du temps qui passe. Souvenez-vous de ce film, où une malédiction vengeresse condamne plusieurs personnes ayant commis ensemble je ne sais quel forfait, à mourir à une date identique, et de manière violente. Elles se séparent et se réfugient aux quatre coins de la terre pour mieux échapper au Destin. Mais au jour dit, au Chili ou en Chine, une même tornade apparaît dans le ciel, leur fond dessus, les emporte tour à tour, en même temps qu’elles se font, dans la réalité, écraser par un train, poignarder dans une rixe, révolvériser par un amant jaloux, etc.
J’ai l’impression que l’âge et la mort m’oublieront plus facilement si je change constamment de lieu que si je demeure immobile entre les quatre murs d’une maison.
J’ai élu en rêve d’autres domiciles que la maison : le bateau d’Alain Gerbault, la maison roulante de Raymond Roussel, la grotte de François Augiéras (« La maison, le ventre, la caverne, observe Bachelard [8], portent la même grande marque du retour à la mère. »), la chambre d’hôtel d’Albert Cossery ou de Jean Genet.
Est-ce parce que le seul et vrai lieu de l’écrivain est son manuscrit, qui s’épaissit, évolue comme une matière vivante, qu’il a du mal à assumer un autre espace ? Est-ce parce qu’écrire est l’art qui utilise le moins d’instruments - une feuille de papier et un crayon suffisent - qu’il peut donc s’exercer n’importe où, ici aujourd’hui, demain ailleurs, qu’il porte au vagabondage, ou qu’il est du goût des vagabonds ?
La résidence d’écriture est un mode d’itinérance. Accueilli de un mois à un an, trois mois en moyenne, votre installation est provisoire : vous jouissez d’autant mieux du lieu que vous savez que vous allez le quitter.
La résidence choisit à votre place le village, la maison, l’ameublement, la durée de votre séjour.
Elle soumet votre venue à un protocole de candidature, d’acceptation de votre dossier, propre à laisser naître votre désir.
En vous invitant, elle confère une légitimité à l’endroit, vous donne une raison extérieure à vous-même d’y aller.
Voici longtemps je demande aux parents d’un ami s’ils peuvent me prêter leur maison de campagne, qu’ils n’habitent que l’été, pour que j’y travaille. Très aimablement ils exaucent ma requête, m’intronisent, me montrent comment tout fonctionne, me présentent à M. le Maire, à M. le Curé, puis me laissent face à ma feuille blanche et la place du village, sur laquelle donnent les fenêtres.
À l’époque j’ai la conviction que je suis écrivain, sans savoir trop sur quoi écrire. À ce défaut de matériau se mêle l’impression désagréable d’être vu, dès que je m’assois à ma table, par les quelques vieilles femmes qui de temps à autre traversent la place et, sinon déjà au courant de ma présence, ne manquent pas, devant les volets ouverts, de tourner la tête dans ma direction. Or j’ai besoin non seulement d’être seul, mais au secret, pour me concentrer.
Je pourrais toutefois m’installer dans la cuisine qui ouvre sur le jardin, à l’arrière, ou dans une chambre du premier étage. La sensation de n’avoir pas de raison d’être là, le sentiment de la gratuité de mon choix, l’intuition que demeurer a peu de place dans mon itinéraire, au bout de trois heures me décident à déserter les lieux.
L’initiative de ce retrait à la campagne aurait été prise par une instance officielle, qui se serait intéressée à mon travail, je me serais senti poussé, ou plus justement : invité, voire autorisé, à œuvrer.
Je me revois, ailleurs, habitant trois mois une ferme isolée en pleine campagne, où le regard d’autrui ne peut me troubler, où le feu dans la cheminée suffit à me distraire et m’incite à lire sans discontinuer ; j’échoue à y tracer le premier mot.
Même si je le pratique dans la solitude, l’acte éminemment social d’écrire s’adresse au lecteur éventuel, que j’ai besoin de sentir présent, à mon esprit ou symboliquement, grâce à des voix que j’entends par la fenêtre, aux femmes et aux hommes que je croise si je descends dans la rue. À la campagne, où des jours peuvent s’écouler sans voir personne, écrire perd sa raison d’être, on risque de ne pas passer à l’acte si le texte n’est pas assez avancé pour seul vous tenir compagnie. Car un roman arrivé au tiers de son épanouissement devient une personne à part entière, un antagoniste qui vous requiert impérativement, tour à tour vous donne la sensation de réussir puis de vous fourvoyer, pour mieux vous attacher.
Walter Benjamin, à la page 444 du Livre des Passages, cite Franz Mehring, lequel parle de Charles Dickens :
« “ Je ne puis dire à quel point l’absence des rues me pèse ”, écrit-il en 1846 de Lausanne, où il travaille à l’un de ses plus grands romans (Dombey et Fils)… “ la peine et le travail d’écrire jour après jour sans cette lanterne magique sont immenses… Mes personnages à moi semblent frappés de torpeur quand la foule ne les environne plus… ” » [9]
La maison dans laquelle j’ai le mieux travaillé jusqu’à présent est la pâtisserie de mes parents, où, je le raconte dans Un fraisier pour dimanche, s’imbriquent appartement privé et pièces à usage professionnel. La fenêtre de ma chambre ouvre sur une rue où peu de voitures circulent, mais dont les bruits montent, différents selon les heures, qui témoignent du déroulement de la journée. J’entends les vendeuses qui évoluent de l’autre côté de la porte, où est stockée la confiserie et sont garnies les boîtes. Cette atmosphère vivante et affairée m’évite de m’endormir sur mes lauriers absents.
La rue et les femmes du magasin représentent pour moi le monde extérieur, ne menacent pas le territoire privé qu’est ma chambre.
J’aimerais établir mon bureau dans une loge de théâtre, qui reproduirait la position de ma chambre dans la maison de mon enfance. Le labyrinthe des coulisses, les escaliers, couloirs et passerelles, qui évoquent un vaisseau, l’ambiance feutrée grâce aux tapis qui couvrent les sols pour atténuer les bruits, aux velours noirs et tentures rouges qui masquent les portes ou habillent les parois, vous emmènent hors du monde, sur une planète pourtant fort animée, où se croisent acteurs, machinistes, habilleuses.
Dans l’appartement où nous habitons, que ma compagne soit dans la pièce à côté je n’arrive pas à travailler. Elle doit sortir au-dehors, et que je sois assuré d’avoir plusieurs heures devant moi avant son retour, pour que se créent les conditions de la naissance éventuelle d’un paragraphe.
L’isolement ne me suffit pas : l’espace, dont les dimensions m’indiffèrent mais que je ressens comme un territoire, doit être entièrement à ma disposition. Puisque notre appartement est aussi le territoire de mon amie, voire plus le sien que le mien, car elle en est la locataire en titre, qu’elle y soit présente me coupe les moyens.
De même qu’acheter une maison serait un acte castrateur puisque m’obligeant à mettre une croix sur les autres maisons, choisir de vivre en couple avec quelqu’un est une castration puisque fermant la possibilité de former un couple avec une autre personne.
Qui dit castration dit impuissance, d’où ma difficulté à écrire en présence de ma compagne. Me demanderait-elle à lire un texte en cours d’écriture, son regard serait une intrusion dans ma vie privée, me nouerait l’aiguillette.
Sans castration cependant, pas de construction, ni de maison, ni de famille. Si la maison natale est une image de la mère, la maison d’élection est une image de l’épouse. Mes difficultés à élire une maison ou une épouse ont la même origine.
Écrire ne consiste pas uniquement à rester assis derrière sa table à noircir du papier, voilà même en ce qui me concerne la part de loin la plus réduite de l’opération, je puis tourner une journée autour de ma feuille, à lire un livre dans la salle à manger, grignoter un morceau et boire un verre de vin dans la cuisine, mettre en route une machine à laver, en ne quittant pas en pensée ma copie, que je vais soudain, quand l’après-midi tire sur sa fin, en dix minutes accroître, les bons jours, d’une page.
Quand ma compagne a un emploi, part à dix heures du matin pour ne revenir qu’à sept heures du soir, je parviens, à compter de dix-huit heures trente, à tracer les quelques lignes salvatrices. La naissance de notre première fille perturbe ce bel agencement : pendant plus d’un an, sa maman s’occupant d’elle à la maison, mon propre travail est suspendu.
Souvent pour l’artiste lieux privé et professionnel sont confondus, ce qui expose le temps normalement consacré à l’œuvre à être grignoté par le temps dévolu à la famille ou aux amis. Qu’un parent vienne déjeuner, qu’un ami préfère nous rendre visite dans l’après-midi à venir dîner, autant d’heures ouvrées sacrifiées à la sphère privée.
Maintes structures qui vous invitent en résidence d’écriture n’imaginent pas que vous puissiez être un époux, voire un père ; en vous octroyant une pièce de dix mètres carrés, un lit d’une largeur de quatre-vingt-dix centimètres, elles vous encouragent à abandonner votre famille : de même qu’on parle, pour le religieux comme pour l’artiste, de « vocation », on considère facilement, ainsi que l’énonce la phrase : « Un artiste n’a pas de famille », l’écrivain, le peintre, le sculpteur, comme un prêtre, qui a un rôle à jouer, de médiateur entre le divin et l’humain, ou plus modestement que la société, plongée dans le quotidien, charge de réfléchir sur le sens de notre vie, un prêtre qui a fait le vœu de pauvreté, et de célibat.
Une résidence à la Villa Mont-noir, en m’éloignant la semaine de ma famille, à un moment qui tombe on ne peut plus mal puisque coïncidant avec la naissance de notre deuxième fille, me permet cependant de reprendre mes travaux, et surtout de commencer Stabat Mater.
Au retour, pris par ce récit mis sur les rails, qu’il me faut à tout prix poursuivre, j’ai l’idée d’installer une table et une chaise, de fixer au mur une étagère, pour soutenir quelques dictionnaires, dans un cagibi de trois mètres carrés, situé en bout de notre appartement, et doté d’une lucarne qui ouvre sur le ciel. Me sauve cet espace assez isolé pour constituer un territoire indépendant : à la faveur des heures, heureusement d’été, où ma compagne promène nos filles au Palais-Royal, je mène à bien mon roman.
La bonne solution consisterait peut-être à envoyer ma famille, à ma place, en résidence, pour demeurer moi-même et écrire à Paris, dans notre enfilade de pièces perchées au cinquième étage, que je ne parviens à habiter qu’avec à l’esprit la perspective de bientôt déserter.
En 1993, à Guéret, où je vis un mois, je rencontre un militant basque, qui a été emprisonné quatre années à Fresnes, depuis est relégué, en résidence surveillée, dans la capitale de la Creuse, où il n’a pas le droit de travailler pour subvenir à ses besoins.
Il s’appelle « Ion ». Dans la mythologie « Ion » est le fils de la déesse « Creuse ». Un fonctionnaire cultivé et pervers, ou le hasard, présida-t-il à sa destination ?
La résidence surveillée, pratiquée à toutes les époques (Ovide à Constanza), dans tous les pays, me serait un châtiment agréable, accessoirement me permettrait de ne pas culpabiliser en m’absentant de ma famille. Je pense à une histoire dans mon livre de lectures de onzième, où la tortue, qui mange les salades, est capturée par le jardinier, qui veut la mettre à mort. Elle s’y résout, mais demande, en grâce, d’en choisir la manière.
« Soit, répond le jardinier.
– Noie-moi en me jetant dans la rivière. »
Le jardinier accède à sa dernière volonté, et la tortue, dans l’eau, se sauve en nageant.
Je me vois dans la peau de Pavese ou de Carlo Levi, relégués dans le Sud de l’Italie, qui opèrent malgré eux une remontée dans le temps d’une cinquantaine d’années. Me retrouver ainsi, seul dans un village perdu, pauvre, archaïque, me serait un terreau idéal pour écrire un livre.
Observons que l’État fasciste, en compensation de l’interdiction de travailler, qui ne me gênerait pas puisque je n’exerce aucune activité hormis écrire, attribue une indemnité de résidence pour leur permettre de survivre, ce que ne fait pas l’État français.
Pavese écrit « La Prison » (in Avant que le coq chante), texte où l’on ne sent pas une grande faculté de résilience.
Carlo Levi, avec Le Christ s’est arrêté à Éboli, peut-être aidé par son métier de médecin, réussit mieux dans l’art de retourner la situation, de transmuer ce bord du monde en centre du monde.
Ce texte a été principalement écrit à la maison d’Emma, à Saint-Mathieu-de-Tréviers, pour l’association « Les Vendémiaires », qui nous y a invités, ma famille et moi, deux mois ensoleillés de l’hiver 1998-1999.
Il a été publié, dans une première version, en 1999 par le Centre régional du livre de Franche-Comté, François-Marie Deyrolle étant directeur.
[1] Louis Veuillot - Les Odeurs de Paris, 1914, page 11, cité par Walter Benjamin page 407 de Paris, capitale du XIXe siècle, ou le Livre des Passages, éditions du Cerf 1993.
[2] Bachelard - La Poétique de l’espace, page 24.
[3] Ibidem.
[4] Idem ; ibidem, page 69.
[5] Henry-David Thoreau - Un philosophe dans les bois, trad. R. Michaud et S. David, p. 60 et 80 - cité dans La Poétique de l’espace, page 70.
[6] La Poétique de l’espace, page 69.
[7] Rainer Maria Rilke, Die frühen Gedichte, Leipzig 1922, page 1 (Épigraphe), cité par Walter Benjamin, page 567 du Livre des Passages.
[8] Bachelard - La Terre et les rêveries du repos, chez José Corti, page 6.
[9] Franz Mehring - Charles Dickens, Die Neue Zeit, Stuttgart 1912.