Citations / Lectures
Racine – Bajazet
Mais qu’aisément l’amour / croit tout ce qu’il souhaite
Shakespeare
L’amour contient tout ce qu’il faut pour l’éteindre
Nathalie Azoulai - Clic-Clac
Défaire tout ce théâtre
Dominique Fourcade
Il n’y a pas d’amour tant que je n’ai pas dit "je t’aime".
C’est "je t’aime" qui donne son corps à l’amour.
Barthes
Le discours amoureux n’est pas dialectique, il tourne comme un calendrier perpétuel.
Jean-Paul Civeyrac - Rose pourquoi
Les yeux de Rose n’attendent aucune réponse, puisque rien d’autre n’est à attendre que la plénitude passagère et solitaire d’un moment extatique où se rassemblent tous les temps de l’existence
Une rencontre nous change et, en nous, même lointainement, brûlera toujours la lumière de son origine
Frédéric Boyer chez Marie Richeux
Il y a un lien entre l’usage du mot et l’usage du monde
Barthes (très Kunderien)
Il y a les bras levés du Désir et les bras tendus du Besoin
Stendhal - Lucien Leuwen
Il en arriva à ce point de misère de chercher à donner de la grâce à ses mouvements et au son de sa voix.
Que je vous croie, et je suis à vous, semblaient dire les yeux de madame de Chasteller.
Nancy m’a semblé une ville nouvelle que je ne n’avais jamais vue, car autrefois dans tout au monde c’était vous seule que je voyais
Leuwen était lui-même tout à fait transporté dans le roman de la vie, l’espérance du bonheur lui semblait une certitude.
Le roman de la vie, Formulation parfaite.
Le roman de la vie, la vie est un roman. Alliance de Stendhal et Kundera.
Jacques Rancière
Nous avons entendu tant d’orateurs faire passer leurs mots pour plus que des mots.
Valéry sur Stendhal
Je perçois le projet d’être soi, d’être vrai jusqu’au faux.
Platon - Cratyle
À quel prix est-il possible de maintenir dans les noms des choses quelque chose de cette chose que disent les noms ?
La Rochefoucauld
"On sent l’amour parce qu’on a lu des choses sur l’amour "
François Jullien
Je t’aime, formule de tous les tremblements et de tous les quiproquos.
Dans la passion, la passivité est l’envers de la possession
Lidia Jorge - Estuaire
L’amour de Tristan et Yseut n’existait plus à la surface de la terre, ou plutôt on savait à présent, que, finalement, il avait toujours été ce qu’il avait été, un mythe, construit par l’imagination et les mots. Ce qui était demeuré ça oui, c’était un éclair qui reliait des personnes. Entre eux cet éclair se produisait. Mais tous deux cherchaient dans l’ample éventail verbal de leur langue le mot qui correspondait à ce sentiment et ne le trouvaient pas.