[20] « recevoir des impressions très singulières »

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4. Quand les idées prennent le large

On parle beaucoup dans les romans de Sade. Que l’enjeu soit pratique ou intellectuel, on discute, on débat, on dialogue, on s’emporte et on s’invective, on veut convaincre. Le statut de l’échange verbal varie selon les œuvres. Ce ne sont pas des discussions que les quatre libertins tiennent dans le château de Silling, plutôt des discours qu’ils s’adressent les uns aux autres afin de conforter leur libertinage comme modèle de conduite et de pensée. Mais c’est le récit oral de la Duclos qui précède l’exercice des passions. Il en est le détonateur et le moteur : sans lui, pas de passage à l’acte.
Il en va autrement dans les histoires de Sainville et de Léonore. Ils discutent avec tous ceux qu’ils rencontrent durant leurs périples et de tous les sujets : systèmes politiques ; situation militaire européenne (dialogues entre Sainville et Sarmiento, interprète portugais de Ben Mâacoro ; entre Léonore et Brigandos, chef d’une troupe de bohémiens) ; relativité du vice et de la vertu ; peine de mort et lettres de cachet ; égalité entre les hommes ; place de la femme dans la société ; esclavagisme ; homosexualité ; délits et peines ; influence du climat sur les peuples. Pour eux rien ne va de soi, rien n’est fondé en nature ou en Dieu, chaque chose doit être examinée en raison. Ces discussions se prolongent dans le château de Vertfeuille où elles sont le prétexte à de nouveaux débats d’idées.


Une utopie, l’île de Tamoé

Le vent était bon, la mer peu agitée [c’est Sainville qui raconte] ; nous venions de doubler la Nouvelle-Zélande, par le travers du canal de la Reine-Charlotte, et nous avancions à pleines voiles vers le Tropique ; soupçonnant le groupe des îles de la Société à peu de distance de nous, sur notre gauche, le pilote y dirigeait le cap, lorsqu’un coup de vent d’occident s’éleva avec une affreuse impétuosité, et nous éloigna tout à coup de ces îles. La tempête devint effroyable, elle était accompagnée d’une grêle si grosse, que les grains blessèrent plusieurs matelots. Nous carguâmes à l’instant nos voiles, nous abattîmes nos vergues de perroquet, et bientôt nous fûmes obligés de changer nos manœuvres, et d’aller à mât et à cordes jusqu’à ce que nous eussions été portés contre terre, ce qui devait nous perdre ou nous sauver. Enfin cette terre, aussi désirée que crainte, se fit voir à nous, vers la pointe du jour, le lendemain. Si le vent, qui nous y jetait avec violence, ne se fût apaisé avec l’aurore, nous nous y brisions infailliblement. Il se calma, nous pûmes gouverner ; mais notre vaisseau ayant vraisemblablement touché pendant l’orage, et faisant près de trois voies d’eau à l’heure, nous fûmes contraints de nous diriger à tout événement, vers l’île que nous apercevions, à dessein de nous y radouber.
Cette île nous paraissait charmante, quoique tout environnée de rochers, et dans notre horrible état, nous savourions au moins l’espoir flatteur de pouvoir réparer nos maux, dans un contrée si délicieuse.
J’envoyai la chaloupe et le lieutenant, pour reconnaître un ancrage, et sonder les dispositions des habitants. La chaloupe revint trois heures après, avec deux naturels du pays, qui demandèrent à me saluer et qui le firent à l’européenne : je leur parlai tour à tour quelqu’une des langues de ce continent ; mais ils ne me comprirent point. Je crus m’apercevoir cependant qu’ils redoublaient d’attention quand je me servais de la langue française, et que leurs oreilles étaient faites à en entendre les sons (lettre XXXV [Déterville à Valcour]).

Quelle est donc cette île située entre les degrés 260 et 263 de latitude et les degrés 25 et 26 de latitude méridionale qui n’apparaît sur aucune carte géographique, qui est restée jusqu’ici inconnue de tous les navigateurs mais dont les habitants « entendent » la langue française ? Quel est ce royaume dont la capitale est bâtie sur une forme « exactement ronde », dont les rues sont bordées d’arbres des deux côtés, les maisons identiques, les façades « régulièrement peintes par compartiments symétriques » ?

Le royaume de Tamoé a été réorganisé par le roi Zamé au terme de vingt années d’un voyage d’étude consacré à observer les sociétés européennes avant de retourner dans l’île succéder à son père et instaurer un gouvernement « éclairé » – c’est ici que prend place l’« Histoire du roi Zamé », nouvelle version de L’espion turc de Giovani Paolo Marana (1684) et des Lettres persanes de Montesquieu (1721). Par la voix de Zamé, Sade se livre à une attaque en règle contre la société de son temps :

« Partout je vis beaucoup de vices et peu de vertus [raconte Zamé, qui parle le français et le hollandais] ; partout je vis la vanité, l’envie, l’avarice et l’intempérance asservir le faible aux caprices de l’homme puissant ; partout je pus réduire l’homme en deux classes, toutes deux également à plaindre : dans l’une, le riche, esclave de ses plaisirs ; dans l’autre, l’infortuné, victime du sort ; et je n’aperçus jamais ni dans l’une l’envie d’être meilleur, ni dans l’autre la possibilité de le devenir, comme si toutes deux n’eussent travaillé qu’à leur malheur commun, n’eussent cherché qu’à multiplier leurs entraves : je vis toujours la plus opulente augmenter ses fers en doublant ses désirs ; et la plus pauvre, insultée, méprisée par l’autre, n’en pas même recevoir l’encouragement nécessaire à soutenir le poids du fardeau. Je réclamai l’égalité, on me la soutint chimérique ; je m’aperçus bientôt que ceux qui la rejetaient n’étaient que ceux qui devaient y perdre ; de ce moment je la crus possible… que dis-je ! de ce moment je la crus seule faite pour la félicité d’un peuple [1] » (lettre XXXV [Déterville à Valcour]).

Les lois établies par Zamé concernent des domaines aussi bien publics que privés : bonté naturelle de l’homme ; égalité de tous les citoyens ; prédominance du bonheur général sur le bonheur particulier ; instauration de lois justes qui mèneront logiquement à la disparition des crimes ; abolition de la peine de mort ; suppression des parlements intermédiaires entre le roi et le peuple, des ministres du culte intermédiaires entre la déité et les hommes ; suppression des colonies et fin du commerce avec les pays étrangers à l’exception du troc avec les îles voisines ; transformation de l’armée de métier en un corps de citoyens-soldats ; éducation des enfants par l’État ; abolition de la propriété privée ; apologie du travail choisi selon le talent de chacun et rémunéré selon ses besoins ; instauration du divorce par consentement mutuel ; interdiction de l’inceste et de la pédérastie pour des raisons démographiques ; respect des femmes. « Mon ami, déclare Zamé à Sainville, j’ai toujours cru que celui qui ne savait pas aimer les femmes, n’était pas fait pour commander aux hommes. » Et dans le cercle de Vertfeuille, Mme de Blamont de s’exclamer : « Oh ! l’excellent homme ! je l’aime déjà passionnément. » Puis comme elle s’inquiète du cannibalisme qu’on attribue communément aux peuples dits sauvages, Sainville lui explique qu’à Tamoé on ne mange aucune viande car les animaux sont « nos frères ». Et Mme de Blamont de s’enthousiasmer derechef : on y vivrait !

L’île de Tamoé est aussi utopique dans le bien que le royaume de Butua s’est réalisé dans le mal. Ce projet n’offre-t-il aucune zone d’ombre ? Que voulez-vous dire ! Ne s’y révolte-t-on jamais ? Vous parlez bien de vous révolter contre le bien ! L’art par exemple, qu’en est-il de l’art à Tamoé ? Ah, vous touchez un point sensible… L’art a été banni, sauf à se montrer utile au bon ordre de la société, d’où ces danses collectives sur des airs traditionnels joués par des musiciens non professionnels, ces pièces de théâtre à visée morale écrites par le roi et interprétées par les membres de sa famille et des acteurs également non professionnels. Alors, se demande-t-on pensivement, quels ouvrages figurent dans les bibliothèques publiques de cette île dont tous les habitants savent lire et écrire ? A-t-on une chance d’y emprunter les 120J ? Le roi Zamé hoche la tête. Aline et Valcour peut-être ? Non plus. Encourage-t-on quiconque à écrire un roman ? Je crains que non. Je crains que l’isolement – « l’isolisme », disait-on alors – ne soit une condition nécessaire à l’utopie.

Cependant Sainville, peu sensible à ces questions, parcourt l’île en long et en large en compagnie d’un fils de Zamé. Enchanté, il assiste à une cérémonie d’hommage rendu au lever du jour à « celui qui meut l’univers » et à quelques spectacles populaires. Entre-temps son navire a été remis en état par les îliens, son stock de vivres reconstitué. Avant qu’il appareille vers l’Europe et reparte à la poursuite de Léonore, le roi Zamé lui fait don de lingots d’or qui lui vaudront de se frotter à l’appât du gain des inquisiteurs espagnols.


5. Happy end sur une scène de théâtre

La dernière évasion hors de la carrière souterraine où la retenait le brigand Bras-de-Fer conduit Léonore à faire la connaissance des Bersac qui dirigent une troupe de théâtre itinérante. Ils lui proposent de monter sur les tréteaux. Comme elle hésite, M. de Bersac lui tient ce plaidoyer sur la vertu des comédiennes :

« Vous vous trompez, me dit-il, il n’y a point d’état au monde où une femme puisse mieux conserver sa vertu ; si son talent l’expose, on peut dire aussi qu’il la garantit : elle peut toujours l’opposer pour raison de ne pas se livrer au vice ; son organe, sa taille, sa santé, sont des motifs qui doivent servir à la rendre sage, et qu’elle peut toujours objecter à ceux qui veulent l’empêcher de l’être. Une femme qui n’a d’autre ressource que son travail peut manquer, et trouver, par ce travail même, mille occasions d’être séduite. Notre talent n’offre aucun de ces dangers ; à peu près toujours payé au-delà de ce qu’il faut pour vivre, il expose rarement au triste inconvénient du besoin ; si une femme a un talent transcendant, on la respecte et on l’attaque peu. Si elle n’en a qu’un médiocre, sa bonne conduite lui rend la considération que le peu d’art lui refuse, et elle est également révérée. Non, non Léonore, non, n’imaginez pas que le théâtre soit un écueil pour la sagesse ; le devoir délivre des persécutions, et l’on finit par vous savoir gré de vos soins à les éviter. D’ailleurs on fait corps, on est soutenu, on a des camarades, on est protégé, on est pour ainsi dire, par l’état même, entièrement à l’abri de la misère et de l’insulte, et ce que cet état a de supérieur à celui que le simple travail manuel pourrait vous donner, c’est que dans celui-ci, votre sagesse, si vous êtes pauvre, deviendra presque un ridicule ; au lieu que dans le nôtre, elle ajoutera étonnamment à l’éclat de votre réputation » (lettre XXXVIII [Déterville à Valcour]).

Après que Mme de Bersac lui a appris à travailler sa prononciation afin qu’elle soit « exacte et pure », à se déplacer dans l’espace avec « aplomb et précision », à répéter dix-huit rôles du répertoire, Léonore fait ses débuts à Bayonne, dans Iphigénie et dans L’Oracle [2]. Sur scène, elle révèle un réel talent de comédienne ; on l’applaudit, elle salue, on la rappelle, elle revient saluer, on la bisse. Elle enchaîne les succès de ville en ville jusqu’à Bordeaux où Sainville, entré dans un théâtre afin de vaincre sa morosité, reconnaît Léonore qu’il n’avait pas revue depuis trois ans : « …˜…˜Ô Léonore !’’ m’écriai-je… [a-t-il raconté dans la lettre XXXV] et je tombe à ses pieds sans connaissance ! » Elle le regarde s’évanouir sans manifester une grande émotion… Voit-elle en lui l’obstacle à une carrière sur les planches à quoi elle avait commencé de prendre goût ? Une question brûle aux lèvres du lecteur : Léonore n’est-elle pas une variante de Juliette ? Posons au moins cette hypothèse : le non-achèvement des 120J donne à lire la tension entre développer une idée (enfermer quatre libertins dans un château) et raconter une vie (récits de la Duclos). Les circonstances historiques ont empêché Sade de la résoudre. Il décide de rejouer la partie en testant la compatibilité de ses idées sur le roman avec les formes littéraires de son temps, d’où Aline et Valcour à la fois conte picaresque, récit sentimental, relation de voyage – que lui-même qualifie de « roman philosophique ». Parallèlement il écrit la nouvelle « Les infortunes de la vertu », basée sur l’idée d’une série de rencontres entre une jeune fille restant vertueuse contre vents et marées, Justine, et divers protagonistes qui s’emploient tour à tour à « vexer » chacune de ses vertus (pudeur, piété, horreur du mal, bienfaisance, prudence, amour du bien et de la vérité). Or contrairement à Justine que n’épargne aucune infortune, Léonore parvient toujours à esquiver, que ce soit par l’évasion ou la rhétorique, les plaisirs plus ou moins outrageants dont on la menace. Par certains traits Léonore – une Léonore qui aurait tourné les talons à la vue de Sainville évanoui et décidé de continuer seule l’aventure – préfigure Juliette. Car comment ne pas prêter à Justine dans la vertu, à Léonore dans la fidélité (une fidélité par amour et non pas par vertu) autant d’obstination qu’à Juliette dans la conquête du monde ? Comment réduire à une simple opposition entre vice et vertu, infortunes et prospérités, ces portraits de femmes intrépides ?


6. À qui ces notes en bas de page s’adressent-elles ?

Les 120J ne comporte aucune note mais inclut deux sortes d’adresses : un narrateur s’adresse au lecteur inconnu embarqué avec lui dans Silling (« C’est ici l’histoire d’un magnifique repas où six cents plats divers s’offrent à ton appétit ») ; l’auteur s’adresse à lui-même, Sade, des remarques et recommandations qui auraient disparu dans la version définitive (« Omissions que j’ai faites dans cette introduction »). Le narrateur suppose, espère qu’il y aura un lecteur au moins cependant que les personnages ignorent que leur histoire est racontée et qu’elle sera lue. C’est d’un espace du roman d’où les personnages sont absents que le narrateur s’adresse au lecteur espéré mais si un personnage prenait la liberté d’interpeller à son tour le lecteur, qui en serait témoin : les autres personnages ? le narrateur ?

La forme épistolaire d’Aline et Valcour rend impossible la présence d’un narrateur dans l’ensemble du roman. Chaque personnage est le narrateur des seules lettres qu’il rédige, pas de toutes. Sans doute les premières versions incluaient-elles les notes de travail de Sade mais aucun brouillon n’a été conservé, nous n’avons à disposition que les épreuves d’imprimerie avec « retouches » de chez Girouard. C’est par dizaines de notes en bas de page que Sade s’adresse au lecteur. Leurs tons divers indiquent qu’il a ajouté nombre d’entre elles au fil des sept années écoulées entre la rédaction et la publication.
Il commente : « Il y a apparence que le goût des robins pour les énigmes, les emblèmes et l’argent, était le même du temps de Rabelais que de nos jours : voici comme il les peint dans son Pantagruel : …˜…˜On arrêta à l’île de Condamnation (ce sont les parlements). Quelques-uns de nos gens ayant voulu descendre au guichet y furent arrêtés par ordre de Gripe-minaud, archiduc des chats-fourrés, qui leur proposa une énigme à deviner. Panurge en dit le mot, et jeta au milieu du parquet une bourse pleine d’or qui les fit tous jeter les uns sur les autres pour ramasser l’argent ; et la patte bien graissée, ils accordèrent enfin les passeports demandés pour continuer leur route.’’ » (lettre IX [le président de Blamont à Dolbourg]).
Il explique : « On a quelquefois demandé la raison de cette inconséquence ; elle se trouve dans l’histoire du cœur humain ; ce ne sont pas les mauvais attributs des autres qui humilient notre orgueil, ce sont leurs perfections, moyennant quoi l’on prend peu garde à l’être entièrement mauvais quand on n’a point de rapports avec lui […] » (lettre XXXVIII [Déterville à Valcour]).
Il feint de s’étonner : « Il est très extraordinaire qu’un magistrat ait mis dans sa cervelle qu’il pouvait résulter quelque bien d’éclairer et de publier les secrètes horreurs que le libertinage enfante. Comment ce magistrat, tel qu’il soit ou tel qu’il ait pu être [3], a-t-il arrangé ce système avec la religion ou la décence dont les lois s’opposent si formellement à cette publicité […] ? » (idem).
Il revendique son travail de romancier : « Cette nouvelle [la nouvelle espagnole incluse dans le récit de Léonore], purement d’invention, n’est ni traduite, ni empruntée de nulle part ; on est presque obligé d’avertir de ces choses, dans un siècle de pillage littéraire tel que celui-ci » (idem).
« Tous ces détails locaux [il vient de décrire les bâtiments de l’Inquisition] sont faits sur les lieux mêmes ; le lecteur peut être sûr de leur fidélité » (idem).
Certaines notes incorporent la Révolution en cours qu’il se flatte à maintes reprises d’avoir prévu : « Conviens, lecteur, qu’il fallait les grâces d’état d’un homme embastillé pour faire en mil sept cent quatre-vingt-huit une telle prédiction » (lettre XXXV [Déterville à Valcour]). Il la loue et la justifie : « Heureux Français, vous l’avez senti [le besoin de se venger de la tyrannie] en pulvérisant ces monuments d’horreur, ces bastilles infâmes d’où la philosophie dans les fers vous criait ceci, avant que de se douter de l’énergie qui vous ferait briser les chaînes par lesquelles sa voix était étouffée » (idem).


7. Maintenant il faut nous séparer

Mme de Blamont assassinée, Aline suicidée, la correspondance prend fin - que s’écrire encore ? C’est par la plume de l’Éditeur que nous apprenons le sort triste ou heureux des personnages : mort de Valcour, félicité de Déterville et Eugénie de Senneval, de Sainville et Léonore, assassinat de M. de Blamont dans le nord de l’Angleterre – avant une dernière pensée pour le roi Zamé « mort au milieu du peuple dont il était l’idole ».

De ce côté-ci du temps nous nous séparerons sur les doux futurs de la plainte d’Aline :

« Les années s’accumuleront… les générations présentes et futures s’écrouleront dans l’abîme du temps… les crimes et les vertus se mélangeront, se croiseront, se multiplieront sur la terre ; tout variera, tout renaîtra, tout se détruira sous la voûte des cieux, sans qu’aucune de ces circonstances puisse ramener celle qui pourrait rendre Aline à Valcour. »

26 février 2013
T T+

[1Note de Sade : « N’oublions jamais que cet ouvrage est fait un an avant la Révolution française. »

[2Comédie de Poullain de Saint-Foix (1740), note en fin d’ouvrage.

[3Plus loin dans la note il est question de Sartine, lieutenant général de police, une des cibles à répétition de Sade.