Art Brut, Halle Saint-Pierre (Paris) et Marc Décimo
La Halle Saint-Pierre poursuit son travail autour de l’art brut. Sereine Berlottier avait déjà évoqué cet espace de 2005 à propos de l’exposition Ecriture en délire et plus particulièrement le plancher de Jeannot.
A l’occasion de la sortie de Les Jardins de l’art brut, de Marc Décimo, paru aux éditions Les Presses du Réel, la Halle Saint-Pierre invite à rencontrer Marc Décimo autour de son livre [1]. Ce sera le samedi 10 novembre 2007 à 15 heures dans l’Auditorium de la Halle Saint-Pierre.
[1] En quatrième de couverture, on peut lire :
A partir des traditions médicale, littéraire et artistique qui, chacune selon leur point de vue, se préoccupaient de l’“art des fous”, émerge la notion d’art “brut”, telle que la définit Jean Dubuffet. A savoir, finalement, la possibilité de faire du résolument neuf dans les pratiques artistiques. Et de croiser, chemin faisant, Raymond Queneau, André Breton et... Marcel Duchamp.
Si l’art “brut” trouve enfin place dans divers musées du monde et devient populaire, où aujourd’hui fuit cet art ? C’est ce à quoi se propose de répondre ce livre de façons diverses, explorant jardins et visitant le monde.
« Comme d’autres partent en Abyssinie sur les traces d’Arthur Rimbaud, alors en quête de Jean-Pierre Brisset (...), mon expédition me porta en Basse-Normandie, vers ce Sahara et les steppes voisines, aux confins de l’Orne, de la Mayenne, de la Sarthe et de la Manche, dans cette région qui se nomme précisément le “Désert”. J’y découvris mes premiers sites. » Marc Décimo poursuit son voyage du côté du bord des routes, des jardins, des recoins, des cours et arrière-cours d’Europe et d’Amérique, à la rencontre de la boîte aux lettres de Monsieur Zé, de l’enclos de Raymond Moralès, du village préhistorique de Cardo, des statutes animalières ou anthropomorphes dans le sud-ouest de la France, des souches d’André Morvan, de la rétrovélocyclette de Monsieuye X, de la soucoupe volante de Jean-Claude Ladrat, des perchoirs de Mortagne-au-Perche, des sculptures de roue d’Henry Stevens et des constructions mégalométalliques de Billy Trip.