Dominique Quélen | Quelques oiseaux remuent encore

Ces poèmes sont extraits d’un travail en cours.

Dominique Quélen sur remue.


 

Il est un air ? Est-il ? Quelle question ! Mais des systèmes de vapeurs tombant d’un boyau dans un autre ! Quel lac en contient sans déborder ? Oiseaux tombant dans son eau en un ou plus d’un essai. Glissant sur un corps où les os sont des fables du temps et quoi ? C’est sur lui qu’on a leur trace. Une histoire débute avec l’histoire au milieu. Leur disparition sur l’œil a lieu et quelques fables se forment. Les fables sont sur ce sujet. Essai mais échec d’un gros poème dans le goût oiseaux et beauté. Sans déjections. Lac pur. Amour à un plus un. Pas d’espace. Vapeurs corporelles des êtres. Question pour ce qui est ici. Y est-il ?

 

On te dit qu’on ne dit pas ça ! Va-t-en d’ici ! Plus tu auras à manger et moins à boire ! On va partir ! Il y a de l’eau. C’est maintenant. Dès que tu pourras. Des cadavres d’oiseaux ont été nourris. Super. Au fou. On a un grain ou quoi ? Et des appétits élevés ? Il n’y en a pas. C’est plein ? Ça a l’air d’être tout vide. De l’air. Il y en a plein le dos et on en a vers d’élevés sommets. Ici et là. Ou un grain sur l’océan. Au loin tu nourris mal des oiseaux pourris. Ou des nageurs. Ce que tous maintenant nous sommes. De là on va partir pour être ici à l’heure. Manger est un peu plus détendu. Ça va. On y va ? On ne peut ? Qui on ?

 

Un te prend le départ mais ne s’élance plus. Est-ce bien le fait de qui va dans la course la pire ? Avec joie. Il court puis il arrête ce cirque ! Où sont chez nous les leaders ou premiers ? Des oiseaux voient qui ici et eux trouvent qu’on les a vus où ? Plus vus. Plus beaux. Tournés vers eux-mêmes ou quoi ? Vers d’autres beaux champions plus lointains. Les forts trouvent toujours à qui parler oiseaux nuls. Premiers arrivés et les prochains sont derrière. À ce rythme va puis cesse une joie faible et à la fin tu as dans un cercle fait le tour. C’est ton lot. Ça s’use. Au départ on en a eu un.

 

Un œil dans un homme s’ouvre. Qui va là ? On s’en sort avec adresse. On va aux différents oiseaux courir et les manger. Connaît-on ici la soif ? Avec joie ! Une eau parfaite où on ne boit pas ne peut être bue. Pas ici. Peut-être ailleurs. Tout l’œil est à ausculter et fait un bel et bon exemple d’examen. Un bon œil fixe. Fait pour être vu à loisir en tout petit. Ou être avalé. Ou pas. Ou qui ne peut aller où on ne peut. Parfaite liberté. Joie. Achèvement. La vue ne connaît nul paysage et aucuns oiseaux qui volent aux ciels. Adresse actuelle où s’exprime ce qui a été un homme ou en sera un.

 

Un gars est l’homme qui voit qui ? Lequel ? S’il se voit ? Adresse-le-moi aux restes des oiseaux mangés et hop là ! On connaît. C’est la vie. Peu de joie dure. Une parfaite forme ne dure qu’un. Peut-être même pas un ! Peut-être pas un du tout. Ou alors à peine un. Ça fait peu. Quel bon temps à la fois a été bon et tout à fait durable ? Ni à rien ni à tout attaché ? Être cela n’est pas banal. On peut savoir ? On ne sait. Parfaite nuit sans joie ni douleur. La vie ne connaît pas la mort et treize oiseaux sont joués aux dés. L’adresse est en bas. S’agit-il de qui ici ? Un homme en désigne un.

 

Un véhicule au départ mais il s’use. L’avion est inventé et fait très bien dans l’azur. À la fin on a la joie d’y être. Puis ici. Est-ce la fin ? Où sont les os et les chairs des premiers ? Des oiseaux voient qui ? Trois se trouvent parmi les autres. Ni plus ni moins. Beaux bras nus vers où tendus et quoi ? Vers d’autres beaux qui n’ont plus de corps ? Les os se trouvent en un lieu qui va des oiseaux à ces premiers fragments. Les seconds y sont aussi ? Est-ce là tout ? Puis quoi ? La joie venue avant la peine ici dans l’air qui fait voir. Tout est visible. Il s’agit du départ d’un seul. Un.

 

On se presse et ne va pas dire. Va plus haut ou plus bas. Bon à manger ? Et bon à boire aussi à partir du nez ? De la bouche en maintenant ceci que tu as dit ? Des clous ! Nos oiseaux presque nourris volent. Au verbe est du grain à moudre. Et restons bien élevés et polis en tout. Ventre plein ? Oui. D’air seulement ! Juste de l’air. Ça aide ! Plein de trajets n’en étant qu’élevés plus encore. Et du vent ? Grain ou autres qu’au pire je nourris de deux oiseaux morts. Ça a des bons côtés. Que dire maintenant de simple et de normal ? Partir d’ici ? Avoir à manger ? Manger ne se fait plus beaucoup. Ça va bien. Manger ne va pas. Dit-on.

 

Il y a au nord-est un feu. Pas question. C’est des crachins ou vapeurs. Un peu d’eau qui va d’un endroit à un lac ou un autre sans arroser d’oiseaux ni être dans son trajet un fleuve ni un essai de fleuve sur le langage. Les os sont les fables du corps et quelle chair sur eux ? L’eau leur dévide une histoire de qui n’a ni histoire ni rien. À leur tour d’être sur le feu et là et ici les fables. Les risées. Les dindons. Ou sur un banc d’essai ou de quoi ? Un traitement dans un œil. Oiseaux désaltérés sans boire à un lac. Un ruisseau. Un fleuve. Ni à d’autres vapeurs. La question des ça. La question de ce que c’est et qu’y a-t-il.

19 juillet 2015
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