Georges Sand oui Georges

Un de mes enfants passant ce que j’appelle toujours (comme tout le monde d’ailleurs), le BEPC, ce lundi soir je n’en revenais pas : voilà comment dans un examen national, avec une telle responsabilité vis-à-vis de ces 15 ans dont on ne cesse de caricaturer le rapport à la lecture ou à la langue, on traite notre histoire nationale, dans un personnage qui pourtant l’illustre pour le meilleur, et dont on fêtait cette année le bicentenaire...

La Mare au Diable et François le Champi déplacés de l’Indre à la Loire, et George Sand qui s’écrit Georges...

Je ne voulais pas m’en exprimer sur remue.net, nous sommes un collectif incluant de nombreux enseignants. Mais voilà qu’un enseignant brise le silence :

Brevet Georges avec un S

c’est sur le journal de Jean-Claude Bourdais... C’est quoi, de la honte, de l’incapacité, du renoncement ? Il s’agissait, je le confirme et j’insiste, d’un examen national, sujet donné simultanément, parmi au moins 500 000 jeunes, à 1/3 des académies...

29 juin 2005
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