Laurent Herrou et Pauline Sauveur | Un monde_Tir à vue (un an)

Mise en ligne le 14 juillet prochain de la lecture d’Un monde_Tir à vue (texte intégral) en mémoire des événements du 14 juillet 2016.

Extraits :

(...) des femmes qui oseraient se placer en échantillon qui engloberaient le masculin au nom de quoi je vous le demande alors que moi inversement je l’ai tellement alors que nous nous l’avons totalement intériorisé cette représentation générique par l’autre moitié la moitié qui dicte et confirme intégré tellement intégré au point de devoir lutter je dois lutter pour ouvrir mes yeux pour regarder mathématiquement ce qui est ce qui se passe s’organise partout chaque jour (...).
Pauline Sauveur

(...) Nice est une ville carrée : un seul de ses côtés est mouvant, trompeur, un seul offre une issue, trompeuse elle aussi, dangereuse, inutile.
La mer.
On descendait sur la Promenade des Anglais, Gambetta débouchait à quelques mètres de l’hôpital Lenval par lequel le chauffeur du camion blanc emprunterait l’accès réservé aux piétons et écraserait la foule. On se posait sur les chaises bleues, un banc, parfois la rambarde usée par le temps, et on regardait la mer.(...).

Laurent Herrou

Photo : Nice, juillet 2017, Laurent Herrou.

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Lire les autres articles de cette chronique :
1 - (introduction)
2 - (l’art n’est pas une guerre)
3 - (enregistrement)
4 - (lire en écho)
5 - (suite possible)
6 - (la parenthèse)
8 - (Nice)

12 juillet 2017
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