Les Vainqueurs d’Olivier Py au CDN d’Orléans

Après avoir passé vingt ans de ma vie à accepter la place de la Grâce dans mon geste littéraire, j’ai dédié trois ans à l’oublier. Aussi bien on pourrait dire que Les Vainqueurs sont la tentative désespérée d’être païen.

Mais qui connaît encore le paganisme, qui entend encore ce chant originel, ce vrombissement d’avant les temps modernes et qui avait choisi la Méditerranée pour décor. Oui, nous avons connu une manière d’être libre et cruel et beau dont tous les poètes ont interrogé les oripeaux. C’était avant la mort du grand Pan ! [...]

Alors, c’est du théâtre populaire ? Oui, parce que c’est trop grand, trop long, trop philosophique, trop métaphysique, trop poétique et parce que, au-delà de toutes les figures et de toutes les idées, la seule qui soit adorée est celle du théâtre.

Ces mots sont extraits de la présentation qu’Olivier Py donne des Vainqueurs, trilogie composée de Les Étoiles d’Arcadie, La Méditerranée perdue et La Couronne d’olivier.
Elles font écho à son engagement théâtral et à l’énergie du lyrisme de ses textes.


Olivier Py nous a fait l’amitié de nous confier les premières pages (acte I, scène 1) des Étoiles d’Arcadie lors de la création de cette pièce en 2004.

Les Vainqueurs est publié chez Actes-Sud Papiers.

Reprise au festival d’Avignon du 10 au 16 juillet 2005 (gymnase du lycée René-Char).

25 avril 2005
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