Tout est perdu rien n’est perdu
Tout est perdu rien n’est perdu
de ces époques de ces visages
L’harmonie les pense
et la syncope
L’une et l’autre réparent
l’âme sourde
Et la bassesse plie
Et le temps court devant
qui porte l’enfant d’Héraclite :
À lui la royauté [1]
Jean-Marie Barnaud, poème inédit.
9 juin 2008
[1] « Le temps est un enfant qui s’amuse, il joue au trictrac. À l’enfant la royauté »,
Héraclite, fragment LII, in Les Présocratiques (Pléiade, p.158).