André du Bouchet : "Et plus vaste en avant / de moi" | |
en hommage au poète disparu le 19 avril 2001 un bilan publications et Internet : "Et plus vaste en avant / de moi", lectures d'André du Bouchet, par Ronald Klapka, avec dossier documents et textes une étude inédite : "Vers la main d'André du Bouchet", par Hans Freibach un texte de fond: Liberté d'André du
Bouchet, par Jean-Baptiste de Seynes l'hommage de François Rannou: L'inadvertance – un point d'équilibre ainsi qu'un "essai à partir d'un mot inconnu des dictionnaires" : Par le travers |
mai 2003 : parution du
n° 6 de la revue Ecritures Contemporaines, dirigée par Dominique Viart
numéro coordonné par Philippe Met, avec au sommaire, entre autres, Franck Villain (L'Autre comme avènement de soi), Yasmine Getz (Au bout du souffle, l'entretien infini), Daniel Leuwers, Michel Collot (D'un trait qui figure et défigure), Michael Bishop, Valéry Hugotte (Deux murs se font face: Jacques Dupin et André du Bouchet), enfin Philippe Met sur un parallèle Francis Ponge et André du Bouchet |
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fragment de l'inédit publié dans "Ecritures contemporaines", spécial André du Bouchet, coordonné par Philippe Met |
encore des liens... sélection préparée par Philippe Rahmy |
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Jean-Marie Barnaud, écrire comme marcher, libre essai sur Deleuze
et du Bouchet Hans Freibach sur chantiers.org Pour
l’oreille
on signale enfin : |
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Voilà qui définit au plus près l'oeuvre d'André du Bouchet : des paroles d'ouverture. Le passage de la rupture à l'ouverture constitue l'existence de cette poésie, en laquelle s'accomplit l'essence de toute poésie. Elle réalise une mutation du plein et du vide qui renaissent l'un de l'autre à même l'existence de la parole. Chaque mot a sa tenue hors de soi dans un vide en attente, dans un ouvert, dont il est l'ouverture et que le mot suivant nouera, un instant, en configuration passagère. "Que tout déchirement refasse noeud aux lèvres qu'un mot avant de se dissiper figurera."
Henri Maldiney, "L'art, l'éclair de l'être", éditions Comp'Act / Le Polygraphe, 2003