Un soutien important à la création littéraire
Aurélie Garreau de la librairie Le Monte-en-l’air (Paris 20).
Résidences de Pacôme Thiellement (2013), Laure Limongi (2015), Yassine (2017), Omar Benlaala (2019).
La résidence d’auteur est, avant tout, un soutien important à la création littéraire, élément particulièrement important à mes yeux. Nous nous attachons toujours à choisir des écrivains qui n’ont pas déjà une source de rémunération, et qui bien sûr ont des projets littéraires forts en lien avec l’identité de la librairie. C’est aussi pour nous une très belle manière de puiser de nouvelles ressources, d’échanger et de construire un programme avec un auteur, d’enrichir le fonds grâce à un regard nouveau. Et bien sûr, selon le type de résidence, c’est un public nouveau amené à la librairie par le biais des rencontres proposées, et/ou une manière d’aller à l’extérieur à la rencontre d’un public non familiarisé avec le livre et la librairie.
Les résidents sont toujours des auteurs que nous connaissons très bien et avec qui nous sommes déjà liés.
Il y a d’abord eu Laure.
Pour Pacôme Thiellement, fidèle compagnon depuis les origines de la librairie, son aura (!), sa capacité à mobiliser et à communiquer nous a permis de faire connaitre Le Monte-en-l’air débutant.
Pour Yassine Devos (un fidèle client et un auteur que nous suivions déjà), il s’agissait de travailler sur une partie très pointue de la librairie : le rayon graphisme. Yassine nous a aidés à affiner le fonds, à rencontrer graphistes et éditeurs du domaine. Sa résidence a été riche de rencontres quasi « universitaires ».
Pour Omar Benlaala, compagnon aussi de longue date (il avait fait le lancement de son tout premier livre La Barbe à la librairie), le travail était plus social et permettait de mettre en valeur l’histoire d’une population du quartier de Ménilmontant.