Page à page dans l’Automne 2005 de la revue trimestrielle

Spécial revue Automne 2005

En amitié avec Brice Petit et Jean-Michel Maulpoix.

« Je me rappelle à peine ce que c’était de ne pas savoir que le docteur Jekyll et Mr Hyde étaient une même personne, ni que Robinson Crusoé allait rencontrer Vendredi », écrit Alberto Manguel dans Journal d’un lecteur.

Le sommaire d’une revue de littérature contemporaine s’établit sur le constat inverse : vous n’avez jamais lu ces textes ; vous n’êtes pas (ou peu) familier avec le nom de leurs auteurs.

Le numéro d’Automne 2005 se divise, comme les précédents, en différents Cahiers : Création, Dossier et hommage, Théorie et critique. Le voici à découvrir et partager avec ses inédits, ses traversées de l’image, ses réflexions et ses rencontres.

Le Cahier de création avec d’abord des extraits de Locus, des poèmes à paraître de Brice Petit chez Lambert Barthélemy, l’éditeur de Grèges. Cette parution nous permet de réaffirmer notre solidarité indissociable à l’homme et au poète.

« J’ai fait la liste des choses à oublier nous ne manquerons de rien », énergique tentative autobiographique par énumérations de Bernard Bretonnière et « Je nous cherche » de Fabienne Swiatly, texte de forte coprésence avec la prison de Lyon, sont des textes inédits qui racontent, chacun à sa façon, le monde du dehors et le monde du dedans qui sont les nôtres.

Deux textes nous emportent loin à la fois en littérature et en géographie : « Santiago du Chili, le temps de la langue » est le premier récit envoyé de Santiago du Chili par Jean-Baptiste Mercey. Dans « sarajevo, lignes de fuite », qu’accompagnent les superbes photos d’Alexandre Chevallier, Guénaël Boutouillet nous donne à lire à la fois son émotion et la dureté de ces lieux sur quoi ne s’est pas encore effacée l’empreinte de la guerre.

« Nuidité » et « Stèles du seul encore » scellent la rencontre amicale et artistique du poète Jean-Gabriel Cosculluela et du sculpteur Jacques Clerc.

Sébastien Rongier a composé un Dossier passionnant sur le travail de poète et de critique d’Éric Suchère. Intitulé « Éric Suchère, une traversée », il rassemble des analyses, des textes inédits, une bibliographie et des liens [photo ©Éric Suchère].

Dans le Cahier Théorie, critique, Philippe Rahmy consacre sa chronique « [...] la tâche secrète d’écrire l’épreuve qui réduit au silence...] » à Moriendo de Roger Laporte et Sébastien Rongier présente une nouvelle traduction des derniers fragments de Novalis par Olivier Schefer.

Une seconde série de textes sera mise en ligne en novembre.
D’ici là, bonne lecture à vous.

16 octobre 2005
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