Heather Dohollau / La beauté est un bien | |
Poète galloise d'expression française, née en 1925 à Treherbert, près de Cardiff, après un séjour à Paris, elle a élu demeure en Bretagne, d'abord à l'île de Bréhat, puis à Saint-Brieuc où elle réside toujours. Elle y a construit une oeuvre de poésie originale, sans concession, dans une grande fidélité à une ligne fixée dès les premiers poèmes publiés en français, avec le soutien d'un éditeur aussi courageux qu'exigeant: Yves Prié (éditions Folle Avoine). pour découvrir Heather Dohollau, un poème : Maison de la vie |
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HEATHER DOHOLLAU Reconnue et commentée aux Etats-Unis, au Canada, en Suisse, appréciée par les plus grands (Bonnefoy, Jaccottet, Grenier, Stétié), c'est grâce à la complicité tenace et fervente de ses amis que s'est tenu le colloque "Lignes de vie", biennale littéraire de la ville de Saint-Brieuc en 1996. Si au cours de cette manifestation fut abordée
son oeuvre, y fut également célébrée la "sacra
conversatio poetarum" puisqu'y furent évoqués Hölderlin,
Rilke, Jouve, Segalen, Stétié et Bonnefoy. |
prière d'insérer, par Ronald Klapka
L'encart, le voici. Les indications, un sommaire: résumé et programme. Mais aussi prière (discrète et véridique ). La beauté est un bien , d'où le tirez-vous ? de ce paradis où nous sommes, de ce jardin où l'Ange arrive en partant, où le vrai incroyable, où soudain l¬impossible bénédiction nous sont donnés, rue Brizeux, chez Heather Dohollau, tout comme en vous :
La beauté est un bien, qui a des oreilles entend la structure allitérative
et chiastique, l'équilibre parfait, l'équivalence sereine,
la formule dans son évidente (mais néanmoins seconde) simplicité.
Et peut-être se remémore Keats ou Dostoïevski. Au jardin s'éprouve " la toute-puissance des impossibilités ". La beauté est un bien, serait-ce la réponse à la question jamais posée : la rose est sans pourquoi.. La beauté est un bien , prière plus qu'aphorisme, venue s'insérer entre vision et méditation : rire des roses comme rire de Sara, volutes ardentes comme flammes de Yah, car "Fort comme la mort est Amour". L'analyse par Jérôme Thélot du "plus petit poème" d'Yves Bonnefoy : Tu as pris une lampe et tu ouvres la porte,
Comme un écho de l'épigraphe shakespearienne de « Pages aquarellées » ou le poème final de ce même recueil ; Pierre-Alain Tâche y entendrait la basse continue de cette Oeuvre en tout point musicale. Ici Heather Dohollau rejoint Anne Perrier dans cet "échange
étonnamment simple et pourtant plein dans lequel rien ne peut être
perdu comme l¬amour " parce que : la beauté est un bien.
Ronald KLAPKA, le 16 avril 1998
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Heather
Dohollau, parcours en sept poèmes |
les poèmes
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commentaires de M. BISHOP
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autres échos de l'oeuvre |
Restituer la présence
absente, par Pierre-Alain Tâche
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L'ange du visible,
par Vianney Lacombe
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Poétique de Heather
Dohollau, par Michaël Bishop
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Des livres | |