Voilà l’été ! Voilà l’été !
Au fil du temps la vie prend forme, et l’on se surprend à relire ou revoir ce qu’on a vu tout comme ce qui nous a échappé.
Au mois de juin, côté créations :
Vincent Message nous a proposé une réflexion sur le rapport entre vie et musée, patrimoine et politique culturelle, où la fiction questionne la place de l’œuvre d’art.
Maxime Actis a interrogé le pouvoir des mots quand ceux-ci cherchent à fixer le présent aussi bien qu’à sonder la mémoire, quelque part entre histoire et géographie.
Laurent Huron et Fabrice L’Houtellier ont sollicité nos oreilles à l’occasion d’un événement climatique et poétique.
On a pu lire aussi un extrait de Mon travail de Giacomo Sartori, traduit par Françoise Liffran. Une histoire de trous où l’on tient debout.
Thierry Romagné s’est servi d’une image composée par Patrick Bazin pour inventer des injonctions poétiques, façon pékinoise.
Et Fanny Garrin a dressé le portrait d’un homme un peu bourru, un certain Petit Jean de la Grange.
côté chroniques :
Christian Garcin et Patrick Devresse continuent de faire dialoguer images et mots, c’est les mini-fictions.
Claudine Galéa nous fait part de l’intérêt qu’elle éprouve pour Alban Lefranc, où il est notamment question de Maurice Pialat.
Infatigable marcheur, Benoît Vincent nous emmène sur le sommet de Méliandre, dans la Drôme. Histoire de voir le monde autrement.
côté dossiers :
Dominique Dussidour nous fait part de sa lecture du Chant du Mont fou, traduit du japonais par Véronique Perrin. C’est un voyage où ce qu’on voit ou sent ne se distingue pas vraiment de ce qu’on a lu.
Et Jean-Marie Barnaud nous livre sa lecture de Crâniennes d’Emmanuel Laugier, où le cerveau dialogue avec la main, dans une seule foulée.
Et puis encore des lectures :
Celles de Jacques Josse qui a lu Les chemins du retour d’Alfonso Cervera et Farigoule Bastard de benoît Vincent
d’Antoinette Bois de Chesne qui a lu La fille aux loups d’Eric Pessan
d’Eric Houser qui a lu ça et pas ça de Pierre Pillouër
de José Morel Cinq-Mars qui a lu Numéro six d’Hervé Bouchard
et de Jean-Pascal Dubost, qui a lu Anima(s) version(s)de Jessica Gallais.
De quoi remplir l’été, si la mer venait à manquer...