ENFANCE (FÉMININE) ?

Soirée du 15 mars 2012 àla mairie du IIe arrondissement de Paris : Odile Massé, Edith Azam, Pascale Auger.

Tout thème est souvent, on le sait, prétexte àinterprétation, improvisation voire détournement. Celui-ci, du Printemps des poètes, n’y échappera pas : ENFANCES - il n’ira donc pas chercher du côté d’une « poésies pour  », ou encore de « souvenirs de  »...
Il s’agira d’entendre comment des résidus, des empreintes, des traces, des violences, des éclats, des fissures proviennent de loin, au su et àl’insu des auteur(e)s invité(e)s. Et surtout, des poètes exigeants qui inventent sans cesse une langue.
De l’œil-piaf de Daniel Pozner àla syntaxe haletante-désirante d’Edith Azam ; du trouble identitaire de Jayrome Céline Robinet àl’inquiétant désastre de Pascale Auger ; de l’encordelement rythmique de Pierre Drogi àl’exquise cruauté des ogres d’Odile Massé...
Pourquoi une soirée dite « masculine  » suivie d’une dite « féminine  » ? Justement pour montrer que cette distinction n’existe pas vraiment et qu’ici l’indécision prédomine – laquelle permet d’échapper àl’assignation que demande un certain temps présent.
Enfin, nous voudrions dédier ces deux soirées àla présence de Bernard Vargaftig, parti en janvier 2012.
Olivier Apert.





28 mars 2012
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