Étienne Vaunac | Granits - 2
Le miroir piqué renvoie notre image — ternie par une agonie venue du plus près du soleil — le sourire nous arrive en avance — une guêpe tourne dans la cendre de la lumière en nous laissant — la place nécessaire pour nous soucier du temps — nous ne pouvons parler que depuis le ricanement de l’ange
Ceux qui mangeaient là sont partis depuis — longtemps ils ont tout refermé derrière eux en laissant — les clés dans l’odeur d’herbe coupée où le moindre hoquet d’ — iule regrette la vie comme il faut — écrire — qu’est-ce autre qu’abolir la moindre possibilité de concevoir quoi que ce soit de remarquable
Nous baillons tant que nulle n’est plus en mesure — de nous apercevoir — la nuque raccommodée par une salamandre j’attends — que l’été nous soutire des dispenses de bolets des — bonnets et des rampes des plaintes et des — souilles lente après — lente pour répondre aux saintes questions