La phrase de la semaine : dans son discours du 7 décembre 2008, J.-M. G. Le Clézio reprend les mots de Stig Dagerman sur la situation paradoxale de l’écrivain.
« Où est l’ami que partout je cherche ? Nous le trouvons peut-être tous, lorsque, meurtris et sanglants, nous le voyons couché, lui aussi meurtri et sanglant, au fond de cet abîme où notre désespoir nous pousse ? »
12 - Stig Dagerman|Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Le cri de celui qui souffre fend le mal et lui permet de distinguer, à travers la permanence de sa douleur, un mirage, les bords estompés de la vie dont il est privé.