Valère Novarina àla Maison de la Poésie, Paris

Du 19 novembre au 21 décembre, une introduction - ou une rétrospective, ce sera selon chacun - au travail de Valère Novarina tel qu’il lance le langage àtravers l’espace dans le corps et la bouche de ceux qui disent, de ceux qui jouent : deux textes de théâtre, des lectures vont en redéplier les syllabes, les notes, les noms et les creux, une exposition en déployer les lignes.


Site consacré àValère Novarina avec bibliographie et liens, documents sonores et photographiques, archives.

Sur remue.net, lire si mars failloit àCaresme, la bonne nouvelle de l’entrée au répertoire de la Comédie-Française de L’Espace furieux et l’Hommage àDaniel Znyk, un des grands interprètes de Valère Novarina.

Sur le site de François Bon
lire des extraits de Le Théâtre des paroles
écouter Valère Novarina lire.


  Du 19 novembre au 21 décembre 2008

  Le Repas
  Mise en scène de Thomas Quillardet

LA VOIX SEULE
entrent La Mangeuse Ouranique, Le Mangeur d’Ombre, La Mangeuse Onomate, Le Mangeur Longis, L’Homme Rongeant, Son Reste, Jean Mangeoise, Le Mangeur Carnatif, Jean Mange Tout, l’Un des Mangeurs de Pierres & Cailloux, le Dévorateur Blanc, Le Mangeur Jaculier, Jean àDent, Le Soupirier Potasse, La Voratrice, Les Omnidés, L’Enfant Envers, Le Mangeur Spermier, Les Mangeurs de Oui-da, Le Mangeur par la Soi-disante Bouche…

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  Du 21 novembre au 21 décembre 2008

  Devant la parole, un précipité théâtral
  Adaptation, mise en scène et jeu de Louis Castel

La parole avance dans le noir. L’espace ne s’étend pas mais s’entend. Par la parole, la matière est ouverte, percée de mots ; le réel s’y déplie. L’espace n’est pas le lieu des corps ; il n’est d’aucun soutien pour nous. Le langage le porte maintenant devant nous et en nous, visible et offert, tendu, présenté, ouvert par le drame du temps où nous sommes avec lui suspendus. Le plus beau du langage, c’est que nous passons avec. Tout ça, les sciences communicatives ne le disent pas mais nous le savons très bien, avec nos mains dans la nuit : que le langage est le lieu d’apparition de l’espace…




  EXPOSITION du 19 novembre au 21 décembre
  4 peintures, 111 dessins, 1 pierre




  Mardi 9 décembre à19 heures
  Le Jardin de reconnaissance
  Lecture dirigée par Valère Novarina avec Roséliane Goldstein, Agnès Sourdillon et Nicolas Struve
  avec huit fois la contrebasse de Jean-Pierre Robert
  « Trois personnes dans un jardin : un Bonhomme de terre, une Femme changeante – la troisième est une passe-muraille : la Voix d’ombre. Ils ne reconnaissent ni l’espace ni notre langue ; ils s’insoumettent àl’image humaine.  »


  Mardi 9 décembre à21 heures
  Lumières du corps
  Lecture par Louis Castel et Roséliane Goldstein
  Trente-deux des 421 fragments de Lumières du corps, interrompus par trois chansons



  Lundi 15 décembre à19 heures
  Pour Louis de Funès
  Lecture dirigée par Valère Novarina avec Dominique Pinon
  et quatre passages de Vous qui habitez le temps
  avec Dominique Parent : L’Homme aux As
  Laurence Mayor : Jean du Temps
  Nicolas Struve : Le Chercheur de Falbala


Maison de la Poésie
Passage Molière : 157, rue Saint-Martin
75003 Paris
Renseignements et réservation 01 44 54 53 00.

Dessin de Valère Novarina.

11 novembre 2008
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