Vincent Message | Les musées de notre pays


Vincent Message est né en 1983. Son roman Les Veilleurs (Points Seuil, 2010) revisite les codes du roman policier et prend pour thème la fascination que peuvent exercer les figures de meurtriers et de fous. Également auteur d’un essai de théorie du roman, Romanciers pluralistes (Seuil, 2013), il enseigne dans le master de création littéraire de l’université Paris 8 Saint-Denis.
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Tomas Saraceno / on space time foam / curated by andrea lissoni : hangar bicocca di milano


Les musées de notre pays


Quand nous visitions les musées de notre pays, il n’y a pas si longtemps encore – je me refuse à croire que vous ne vous en souvenez pas – c’était poussés par le désir d’être étonnés, déviés de notre trajectoire et, si je me permets de reprendre une phrase que formaient parfois sur leurs claviers les dix doigts de nos critiques les plus originaux, pour ne pas en sortir indemnes. Le monde était d’une clarté agressive (les horreurs définies en trop nombreux pixels) – nous voulions de l’ombre et de l’opacité durable. Nous aurions été bien déçus de comprendre immédiatement les œuvres et les dispositifs auxquels nous venions nous confronter. Lorsque nous avions le sentiment qu’ils n’opposaient pas de résistance, que nous étions capables de voir tout de suite de quoi il retournait, ce que les artistes avaient voulu dire, ou pire encore, ce qu’ils avaient bien pu vouloir dire, mal en prenait aux curateurs qui se promenaient dans les parages : nous allions les invectiver, leur demander de qui au juste ils se moquaient, leur affirmer que ça n’était pas de l’art, mais du foutage de gueule que ces puddings de sens dont on prétendait nous gaver. Nous exigions d’être remboursés. Or, si les curateurs contemporains ont le goût du dissensus (dans lequel, à juste titre je pense, ils voient l’emblème d’une sphère publique saine), ils n’ont pas systématiquement le goût de rembourser.

L’espoir de nos compatriotes entrant dans les musées était – vraiment il faut y insister, même si c’était un espoir un tantinet mystique – de découvrir des œuvres qui les tireraient dans des directions inédites ; qu’ils n’arriveraient pas à juger avec leurs critères habituels ; qui ne dialogueraient avec aucune de celles qu’ils connaissaient déjà, parce qu’elles leur seraient proprement incommensurables. Ils aimaient sentir qu’il y avait là du sens, mais qui d’abord ne devait pas se livrer. Poussant les rideaux noirs si lourds, pénétrant dans les salles où quelques silhouettes sombres se tenaient immobiles dans la fascination de l’écran, les plus affûtés d’entre eux appréciaient que les vidéos aient été tournées dans une langue qu’ils ne comprenaient pas – ou si c’était une langue compréhensible, que l’on entendrait mal, que la bande-son serait endommagée – ou si elle ne l’était pas, que les images du moins se superposent, se disputent l’écran puis disparaissent d’un coup, sans qu’il y ait moyen de savoir si elles mettraient quelques secondes, une minute ou des heures à revenir.

Si je tente de donner une image, je dirais que les gens de notre pays aimaient les œuvres qui n’occuperaient pas, lorsqu’en sortant du musée on irait s’attabler dans un café pour passer encore un peu de temps ensemble et tenir des propos moins hachés que ceux auxquels incitait la déambulation piétinante d’un accrochage à l’autre, les œuvres qui n’occuperaient pas, donc, la même place dans la conversation que le quoi de neuf trivial de la maison et du bureau. Ils aspiraient à ce silence à la table du café, à ce que tout papotage paraisse dérisoire à côté de l’expérience qu’on venait de faire ensemble, mais que de celle-ci aussi on ne sache pas tout de suite comment parler. Ils aimaient rentrer chez eux avec ce souvenir consistant, et qu’il les accompagne dans les jours qui suivaient, faisant retour tantôt par des visions subites, ou tantôt se décantant avec douceur.

Pour être honnête, il faut ajouter que les gens de notre pays ne sont pas connus pour avoir bonne mémoire – et dans la grande majorité des cas leurs souvenirs des œuvres qu’ils avaient vues, des performances auxquelles ils avaient assisté, s’effilochaient très vite. Quand bien même, d’ailleurs, ils arrivaient à les conserver à peu près intacts, soit parce qu’ils s’étaient entraînés, soit parce qu’en dépit des injonctions de leur conjoint ils avaient eu l’encombrante impulsivité d’acheter le catalogue à la sortie, il était extrêmement rare qu’ils aient le temps d’y revenir, car les gens de notre pays ne disposent pas de beaucoup de temps. Et même s’ils ont été assez privilégiés par la vie pour avoir et du temps et une bonne mémoire, il faut avouer qu’ils ne se donnent pas souvent l’occasion d’approfondir les expériences esthétiques qu’ils peuvent faire.

Ne vous attendez pas à me voir leur jeter la pierre, je sais qu’ils ont de bonnes raisons : ils préfèrent aller de l’avant, car après tout, cette exposition, cette performance, ils les ont vues, cela se coche avec satisfaction sur la liste des choses qu’on s’était promis de faire, et il est temps plutôt de passer à la suite, de se renseigner pour savoir ce qu’il y a de bien sinon en ce moment, et où on pourra se rendre à la prochaine occasion. Et puis il y a des œuvres dérangeantes, dont le sens se révélerait avec la force d’une déchirure si on se donnait les moyens d’y plonger un peu plus, et dont il faudrait par la suite tirer les conséquences, qui viendraient exiger qu’on tire les conséquences, ce qui, si on refusait d’obéir, laisserait le sentiment d’une culpabilité, l’impression très précise et difficile à occulter que l’on a été lâche – ou ce qui, si l’on acceptait d’obéir, viendrait mettre sens dessus dessous la vie que l’on s’était construite, et laisserait le sentiment qu’on a été docile, qu’on s’est laissé contraindre comme un bleu à de la lucidité, qu’on s’est laissé tirer vers l’autodestruction sans opposer de résistance sérieuse.



Le devoir m’impose, pour ne pas être trop partiel, de préciser autre chose encore. Les musées de notre pays ne sont pas toujours de brique et de pierre. Le problème d’un bâtiment, comme chacun peut le constater, c’est qu’il faut se rendre jusqu’à lui, il ne vient pas à vous. Et pour s’y rendre, une fois de plus, il faut du temps. De là à dire que l’art est structurellement condamné à devenir le loisir de ces journées inoffensives qu’on appelle des dimanches, il y a un pas que nos théoriciens les plus effervescents ont bien sûr vite franchi.

Cela fait donc quelques décennies que des musées apparaissent dans notre pays lorsqu’on s’y attend le moins et aux endroits les plus imprévisibles. Parfois, quand nous arrivons au bureau, le regard de certains nos collègues, habité par une autre forme de concentration, leurs gestes un peu plus solennels, de cette lenteur un peu plus marquée qui montre qu’ils sont conscients de leur corps, tous ces détails, imperceptibles pour des gens qui connaîtraient mal nos usages, montrent que nous venons d’entrer dans un musée, qui ne durera peut-être d’ailleurs qu’une dizaine de minutes, mais dont aucun compatriote un peu sensible ne pourra nier qu’il a vraiment eu lieu. Je crois que cela s’est mis à participer du charme de la vie ici que de se trouver constamment à regarder autour de nous sans savoir si les personnes qui nous entourent sont, comme nous pouvons l’être, de simples visiteurs, ou des artistes qui ne vont pas tarder à commencer une performance, des gardiens du musée ou bien des œuvres dûment inscrites au catalogue – et qui tous, peut-être, manifesteront bientôt leur statut de façon spectaculaire, vociférante, mais feront peut-être aussi comme si de rien n’était, se comporteront normalement jusqu’au bout, jouant le jeu ou précisément ne jouant aucun jeu, si bien qu’il n’y aura jamais moyen de savoir ce qu’il en était vraiment. Alors oui, oui : faire des musées des espaces-temps plutôt que de grosses bêtes immobilières assoupies, c’était réduire le fossé qui sépare la vie de l’art. Ou tenter, en tout cas. Tenter de rompre la logique quotidienne qui régit nos actes et nos pensées, créer des zones d’autonomie où on s’émancipait provisoirement des pesanteurs de l’insignifiance – et ce n’est pas me semble-t-il malmener l’objectivité à laquelle me contraint mon rôle de rapporteur que d’affirmer qu’il y avait une forme de magie là-dedans.

À l’origine, ces musées qui surgissent puis disparaissent sans crier gare avaient été conçus avec une pensée plus particulière pour ceux qui n’entrent jamais dans les musées de notre pays. Car l’élément d’information que j’ai oublié de vous donner sur la situation des musées de notre pays, mais qu’il est important de connaître pour bien comprendre ladite situation, c’est que la grande majorité des gens n’y met jamais les pieds. De ce point de vue d’ailleurs, on doit reconnaître que les musées éphémères n’ont pas changé la donne. La plupart de nos compatriotes, lorsqu’ils se rendaient compte que c’était bien un musée qui les environnait soudain, protestaient par des grommellements ou par de petits soupirs, disaient que là ce n’était vraiment pas le moment, qu’ils n’étaient pas d’humeur, vous pouvez comprendre ça quand même, ou qu’ils avaient tout autre chose à faire. Ils ne savaient jamais s’ils devaient se reprocher à eux-mêmes d’être si rétifs à l’impromptu, ou en vouloir plutôt aux artistes qui ne les laissaient pas choisir leurs moments, qui revendiquaient leur liberté mais ne respectaient pas celle des autres, et pire encore, qui venaient agiter leur liberté sous le nez des gens, pour leur faire ressentir que leur vie à eux était beaucoup moins libre, comme s’ils n’étaient pas au courant et qu’ils n’en souffraient pas déjà. Du côté des artistes, des critiques d’art, des commissaires d’expositions, ils étaient nombreux à aller répétant que la magie dédaignée est encore une magie, et d’une certaine manière plus émouvante encore ; à répéter aussi qu’il y a toujours des gens pour trouver la magie ridicule, pour ne pas savoir en profiter – que cela aussi cela s’apprenait ; nombreux à imputer en fin de compte ces réactions à un défaut d’éducation que le renouvellement régulier de cette expérience esthétique viendrait précisément combler. Mais, quoi qu’on pense de ces débats, l’état de faits est le suivant : les musées éphémères n’ont pas été une pleine réussite, non – et on ne peut même pas tout à fait exclure qu’ils aient constitué un échec total, en renforçant et en cristallisant l’hostilité diffuse que ceux qui n’y appartenaient ni de près ni de loin éprouvaient à l’encontre du monde artistique.

Il y a une quinzaine d’années maintenant – les faits sont connus de tous, mais le rapporteur doit les rappeler, sinon quel genre de rapporteur serait-il ? – les gens qui ne mettent jamais les pieds dans les musées de notre pays ont commencé à se fédérer (on dirait en vieux style : à prendre conscience d’eux-mêmes en tant que classe), et se sont mis d’accord pour fonder un parti. Rompant avec la pensée dominante dès leurs premières réunions publiques, ils ont fait valoir qu’ils en avaient plus qu’assez de payer des impôts pour entretenir ces musées dont ils ne poussaient jamais les portes et pour financer la vie de ces artistes dont le travail leur était peut- être inconnu mais surtout parfaitement indifférent. Les membres du nouveau parti n’avaient rien contre l’art ou contre la culture ; mais encore aurait-il fallu que l’art et la culture arrêtent de ne s’adresser qu’à cette élite gambergeante qui constituait d’après toutes les études sociologiques la grande majorité des visiteurs des musées de notre pays. Ils avaient aussi l’audace de demander – parce qu’il était légitime de se le demander – à quoi il rimait de faire l’acquisition à grands frais d’œuvres produites par des civilisations en réalité trop différentes de la nôtre pour nous intéresser vraiment, ou conçues dans des langues dont on ne saisissait pas un mot. Quels sentiments pensait-on susciter, en fin de compte, en confrontant nos compatriotes à cet art importé de pays de bout du monde, où la misère dans laquelle le système les maintenait ne leur donnerait jamais non plus les moyens de mettre les pieds ? Ils disaient que pour leur part ils étaient attachés à leurs lieux, parce qu’ils ne pouvaient pas sans cesse en partir. S’ils n’avaient rien possédé du tout, ils seraient partis bien sûr ; mais ils n’avaient pas rien, ils avaient peu – un peu que partir leur ferait perdre. Visiblement, il n’y en avait plus que pour certaines périphéries. Tous ces cultureux étaient pris dans un tel désir de monde qu’on finissait par se demander si cette attirance ne recouvrait pas une forme de haine de soi. Ô, ils pouvaient bien répliquer de leurs voix distinguées que le monde était inévitable. Mais s’il n’y avait partout que du monde, nulle part des lieux, ce serait alors vraiment un monde inhabitable. Et puis, est-ce que ce côte à côte d’œuvres qui n’avaient rien à voir les unes avec les autres ne créait pas surtout, sous prétexte d’originalité, une sorte de grand bazar ? L’épreuve de l’étranger, c’était l’épreuve d’une désorientation désagréable si elle ne pouvait pas s’appuyer d’abord sur une connaissance de soi. Quels intérêts servaient au juste ceux qui voulaient faire croire qu’il n’était plus possible de puiser dans notre patrimoine national un sentiment de fierté ? Il était plus que temps, si on voulait que les habitants du pays se sentent de nouveau concernés, interpellés, émus par l’art et la culture, de s’engager dans une résistance pour se réapproprier les musées du pays.



De meeting en meeting, et des plateaux télévisés aux journées de porte à porte, ils répétaient qu’on avait le droit de désobéir. Et que c’était même un devoir, si on tenait à notre souveraineté. Rien ne nous obligeait à faire ce que les autres là-haut jugeaient bon de nous faire faire.

Aux échéances électorales qui ont suivi, le Parti de ceux qui ne mettent jamais les pieds dans les musées de notre pays a obtenu une majorité relative qui lui a permis d’accéder au pouvoir sous le nouveau nom de Parti des valeurs retrouvées. Avec cette victoire de la multitude sur l’oligarchie apatride, la démocratie reprenait son cours normal. On allait pouvoir de nouveau faire en sorte qu’elle serve le peuple, échapper à la dictature de l’espace globalisé, à l’internationale snobiste et à son esprit de vernissage pour se recentrer sur la singularité de notre territoire, qui est toujours à redécouvrir. On a commencé – le coup de balai était fastidieux, mais il était indispensable – par mettre aux enchères la plupart des œuvres qui ne reflétaient pas les valeurs de la nouvelle communauté de sens qu’il s’agissait de fonder. Les dirigeants d’institutions culturelles étrangères sont venus en masse les acheter, se disputer ce butin – et nos journaux proches du pouvoir n’ont pas manqué d’ironiser sur le cadeau empoisonné qu’on leur faisait là, sur les germes de malaise et de perte de repères qu’ils s’apprêtaient à implanter entre les murs de leurs musées, faute d’être instruits par l’expérience dont nous avions su quant à nous, et même si c’était sur le tard, tirer quelques leçons.

Les premiers temps, les expositions nationales organisées aux quatre coins du territoire ont connu des affluences record. Les foules se pressaient pour voir ces œuvres qui venaient révéler le pays à lui-même, et montrer tout ce qu’en avaient oublié même ceux qui croyaient bien le connaître. On repartait de là en ayant compris ce qu’il y avait à comprendre, et confortés, protégés enfin de l’insécurité culturelle. Au bout de quelque temps – il était compliqué de renouveler l’accrochage, les collections permanentes se mettaient à mériter leur nom – la fréquentation s’est mise à augmenter si peu que de fait elle diminuait. Le gouvernement ne s’en est pas inquiété outre mesure : cela laissait plus de place pour les générations d’écoliers qui venaient, eux, découvrir pour la toute première fois la richesse de ce passé où ils s’enracinaient d’ores et déjà comme les vieux chênes de nos campagnes. Et puis, si nos compatriotes estimaient avoir fait le tour, et retenu l’essentiel de ce qu’avaient à offrir ces musées, qui aurait-on été pour mettre en doute la pertinence de leur jugement ? Elle était finie, Dieu soit loué, l’époque où on indiquait à tous quelles étaient les bonnes pratiques culturelles, en se réjouissant en aparté des complexes qu’on instillait chez ceux qui ne s’y conformaient pas. Si les habitants venaient moins, s’ils finissaient par renouer avec leurs habitudes et par ne plus venir du tout, c’est certainement qu’ils avaient mieux à faire, qu’ils passaient plus de temps chez eux, et par exemple à ces travaux de bricolage, à ces tâches ménagères ou à ces conversations familiales dont on ressort tout de même l’esprit plus net, et avec un sentiment d’accomplissement qui ne peut en rien être dit inférieur à celui que l’on a en sortant d’un musée.



L’année dernière, c’est de notoriété publique, une courte majorité de nos compatriotes a estimé que le Parti des valeurs retrouvées avait déçu comme tous les autres. Non seulement il n’est pas parvenu, dit-on, à réinventer l’exercice du pouvoir, mais il est tombé peut-être plus vigoureusement encore dans les travers du système politique qu’il avait pourtant très à cœur de corriger. Il y a eu ce qu’on pourrait appeler quelques mois de flottement. Les dirigeants du Parti ont d’abord estimé que le jugement du peuple, d’ordinaire si sage, avait pu être troublé par des éléments perturbateurs, et ils ont estimé qu’il leur revenait naturellement de ne pas quitter le pouvoir sans avoir mis ces éléments hors d’état de nuire, et sans avoir de nouveau consulté toute cette population qu’on était venu intimider et dissuader de prendre part au vote. Mais – vous le savez aussi bien que moi – ils ont été déboutés de leur demande et bientôt démis de leurs fonctions.

Quelle était, à l’heure de cette récente passation de pouvoir, la situation des musées de notre pays ? Nous ne pouvions en avoir qu’une idée assez vague, puisque l’urgence sociale n’a pas laissé à la dernière administration beaucoup de loisir pour se préoccuper de transparence gestionnaire. D’où ce rapport que vous m’avez fait l’honneur de commanditer. D’ici quelques instants, vous le tiendrez entre vos mains. Vous pourrez constater qu’il n’apporte pas de réponses et ne pose que des questions. Quels musées voulons-nous ? Les musées doivent-ils donner un préavis avant d’apparaître et de disparaître ? Le sens des œuvres qui y sont exposées doit-il se révéler avec la précision chronométrique d’une bombe à retardement, ou rester pour toujours dans l’ombre, afin d’aiguiser la curiosité ? À qui allons-nous désormais donner le droit de décréter quand il y a et quand il n’y a pas art ? Nous adresserons- nous, pour relancer notre politique culturelle, plutôt à la patience des contribuables, ou à la générosité désintéressée des mécènes ? Les primitifs flamands doivent-ils sempiternellement occuper ces espaces qui permettraient pourtant l’agrandissement et de la boutique et de la cafétéria ? Les travaux doivent s’ouvrir. Il est temps que le chantier commence. Mais en tout cas, et puisque c’est ce que vous vouliez savoir, nous en sommes là. C’est indéniable, c’est à n’en pas douter : nous en sommes là.


Vincent Message

[Philippe Gargov / statut twitter, mai 2015

1er juin 2015
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