Étienne Vaunac | Granits - 4
L’été triomphe de l’automne — l’orage ne posera pas aux flamme la question de l’âtre pour le tenir captif de ses — fautes mais pour brûler notre amour dans le creux de la résine — le sang crépite jusqu’à ce que la neige le frappe — de langue — la mort attend patiemment que le temps presse
Nous marchions côte à côte dans la pente — de notre corps quand le ravin s’est précipité sur nous — le ciel est — bleu sous nos phalanges — le soleil creuse les arbres dans le sens des tombes — les barbelés ne peuvent qu’arracher les écorchures de nos mains — ainsi entrerons-nous dans l’héroïsme