« On a toujours eu des chats qui ont atterri ici. »

Le verre mécanique – Crédit : Catherine Gardone

Sandrine Thary coupe la calotte des verres en traçant un cercle sur leur circonférence avec un diamant. À chaque verre correspond une hauteur de coupage. Sandrine Thary procède ensuite au flétage afin que le bord ne soit plus coupant. Si le verre est un tant soit peu ébréché, on accomplit le flétage à la main. Après le flétage, on rebrûle le verre.
Les verres, à la sortie du tapis de l’arche, sont « relevés », c’est-à-dire qu’on vérifie qu’ils sont sans défaut. Les déchets de couleur et ceux de verre blanc sont séparés. Après avoir été relevés une première fois, les verres sont coupés, rebrûlés, avant un deuxième relevage. Ensuite, ils sont recuits une deuxième fois dans l’arche.

Agnès Marceau relève les verres. En cas de défaut mineur, les verres peuvent être classés en deuxième choix, ou écartés pour être « réparés ». Un défaut plus grand les range dans les rebuts, qui sont recyclés en groisil.
Agnès Marceau prépare une commande à destination du Japon, et vérifie que tous les verres emballés sont parfaits.
Le verre des verres de couleur, des verres fabriqués à la presse mécanique et de ceux conçus à la main, s’il est cassé et destiné à devenir du groisil, ne se mélange pas.

Marjorie Louis est responsable de la qualité. Elle intervient en cas de doute au relevage.

William Perardot et Vincent Martial confectionnent des bijoux. Ils trempent des boules de verre dans des grains de couleur, puis les bijoux sont rebrûlés pour en polir les bords. Ensuite les bijoux sont recuits à l’arche, comme tous les verres, et enfin percés au magasin.

Sandrine Bechinger, Valérie Mourot et Marie-Ange Floriot évoquent les oiseaux et les chats qui habitent la verrerie-cristallerie. Le chat en titre vient de mourir. Les rouges-queues et les hirondelles viennent nicher sous les poutres.

Sandrine Bechinger, Valérie Mourot et Marie-Ange Floriot – Exergue