Pupa Russa, de Gheorghe Crăciun

Gheorghe Crăciun
 [1]

« Ludus et Jocus » [2]

La République Populaire de Roumanie est un pays où tu as appris pour la première fois à écrire sur un grand banc en bois au pupitre couvert de gribouillages. Tous les ans, à la fin de l’école, la camarade institutrice vous demandait de rapporter de chez vous des morceaux de verre et de toile émeri, des chiffons et des seaux d’eau savonneuse. Les traces de crayon, d’encre, de canif, tous les gribouillages, tous les mots, toutes les écorchures disparaissaient comme par miracle. Vous faisiez les bancs une fois par mois, vous vous coupiez les doigts, mains engourdies et cloques sous la peau, cris, rires, couinements, regards préoccupés, vous travailliez avec un sérieux digne des plus grands hommes, vous ouvriez largement les fenêtres et la poussière de vieux bois s’en allait, doucement, comme une fumée. Tu ne peux pas oublier, même aujourd’hui, l’odeur du bois de hêtre gratté avec la pointe aiguisée d’un éclat de fenêtre brisée, frotté avec des bandes de toile abrasive, rugueuses ou plus fines, jusqu’à ce que tes paumes se mettent à gonfler. Tu te fatiguais et tu regardais, avec enthousiasme. Tu ne peux pas oublier, ni l’éclat, ni la blancheur du pupitre en bois, ni sa régularité, ni sa fraîcheur, rien. Tes paumes gonflées sur le bois lustré. D’autres sensations liées aux bruits, aux grincements, aux craquements, aux palmes fendillées l’une contre l’autre, aux voix, aux interjections… Ton banc, un espace clos et hostile, comme une cage et comme une tourelle de char, dans laquelle tu te hissais en soufflant péniblement après la course de la récréation, tu restais là, sage, perchée en hauteur, jusqu’en CM2 tu n’as jamais réussi à toucher le plancher des pieds. Tu écoutais la voix enrouée par le tabac de l’institutrice et cette odeur insupportable de gas-oil de boue de sciure de bois de bottes en caoutchouc de pain avec de la confiture d’encre de godillots sales et de tennis chinoises se réveillait dans l’air. Parfois, l’hiver, près du poêle en faïence brûlant tu t’endormais.
Tu n’allais pas encore à l’école, tu venais d’avoir six ans, et tu ne connaissais toujours pas l’alphabet entier. Tu cherchais les lettres dans les grands titres du journal. Tu savais mettre le doigt sur le E de RÉPUBLIQUE et sur le O de POPULAIRE. Tu savais retrouver le début de MOURIR dans ROUMANIE, en mélangeant les premières lettres, mais tu n’étais pas encore capable d’épeler les mots normalement, du début jusqu’à la fin, parce que tu ne savais pas encore vraiment lire. Non, mais dire d’un seul souffle euqilbupér erialupop eniamuor, ne te posait pas de problème, comme en sixième, quand tu étais déjà pionnière et que tu te croyais extraordinaire, avec tous tes mots à l’envers que – tu t’imaginais - toi seule connaissais. Parfois, tu arrivais à prononcer des propositions entières incroyablement vite. Par exemple, tu demandais : tnemmoc aç av ? ou ùo sav ut ? et tu riais sans raison. Ce n’était pas difficile pour toi d’utiliser cette langue, tu aurais été capable de parler toute ta vie en utilisant seulement des mots à l’envers. Minodora Elena, ta voisine de classe, adorait te répondre, brièvement et sur un air de complot, neib ou ej euoj. Tu n’allais pas encore à l’école, mais tu savais déjà dessiner, en fournissant de gros efforts à chaque lettre, la proposition suivante :

« Tu sais ce que j’ai écrit ici ? », te dépêchais-tu de demander à maman et à papa et à grand-mère et à grand-père et à Ileana et à Tuti et à Gigela et au tonton Willi et à tonton Mihai et à Aneta l’idiote et à Sanda la catin et à Ana le laideron et à Ghinel le goret et à Nicu le pissou et à Toni le nabot et à Tavica la biquette et à tous ceux que tu rencontrais dans la rue à la buvette aux cigarettes chez le voisin Briota au parc à l’épicerie aux balançoires au bois de mûres au jardin où voler Musat.
Et qu’est-ce que vous voliez, vous, là-bas ? Des fraises des radis des mirabelles des dattes des caroubes des gribouillis frits des patates ? Ou circulez y a rien à voir am-stram-gram pic et pic et colégram bour et bour et ratatam ? Non, vous, vous voliez des pommes acides, des mûres vertes, des raisins âcres, des prunes sur lesquelles vos dents grinçaient, des chatons, des nids de moineau, de la boue avec laquelle vous vous rendiez noirs comme des tsiganes, de la paille de feu, du petit bois, des morceaux de verre, des conserves pour la nourriture des poupées, des cartons, du papier, des bouchons de liège, des flacons de médicaments, des morceaux d’étoffe, des excréments de mouton, des lames de faux, des chaussures cassées qui se transformaient en barques ou en chariots pour vos poupées de chiffons, des clous rouillés, des vis, des chambres à air, des fils de fer, des bouts de ficelle, des morceaux de fer ronds qui se transformaient en pièces de monnaie.
Et qu’est-ce que vous faisiez, vous, là-bas, dans la maison et dans le jardin et dans la remise abandonnée de Musat ? Quelqu’un prenait une feuille de papier, brûlait une allumette et demandait : « Qui sait lire ? » Puis il faisait le dessin suivant (bien plus laid et plus difficile à déchiffrer que ce que l’on voit ci-dessous) :

et disait : « Maintenant lis ! » et toi, tu répondais : « Bah... j’sais pas lire » et quelqu’un disait : « Alors lis comme moi je lis : LA MER-DE JEU LAIT BOUT FÉE » et toi tu lisais comme lui ou elle lisait et à la fin ils riaient tous à s’en donner mal au ventre, ils se tordaient, écroulés de rire, ils s’esclaffaient jusqu’à ne plus en pouvoir, ils étaient morts de rire. TU AS MANGÉ LA MER-DE ! TU AS MANGÉ LA MER-DE ! criaient en chœur Andrei et Tavica, Ghinea et Manea, Tuti et Sanda, Mioara et Gigela, Ana et Aneta. Surtout Ana et Aneta, que personne ne dépassait en charabia. Bonpijour Tanpite Ana, tupi aspi manpigé lepi rapigoût ? c’est-à-dire « Bonjour, tante Ana, tu as mangé le ragoût ? »
Mais qu’est-ce que vous vendiez et achetiez, vous, là-bas ? De la nourriture, des pistolets, des haricots, des couettes, des livres et des cahiers, des boîtes et des marmites, des macarons, des olives, des carottes, des châteaux, des transistors, des pays et des continents, des imperméables, des bananes, des bougies, des documents de la mairie, des costumes Kammgarn [3] , de la terre, des batteuses, des poussettes d’enfants, des blouses, des batiks, des mitraillettes et des tanks, des vêtements en gabardine, des fers à cheval en acier, des tracteurs et des charrettes, des lopins de terre et des hectares, de la créoline pour les routes, du Vert de Paris [4] pour les souris, des pièges à rat, des porcs de Bazna [5] , des épis de maïs et des bâches, des tourniquets et des fers à friser, tous les mots que vous connaissiez de chez vous et appreniez chaque jour et que vous utilisiez chaque jour dans vos jeux pour vous flatter de ce que vous saviez.
Il arrivait qu’un enfant soit même prêt à vendre l’alphabet morse, mais ça c’était après que vous aviez déjà appris l’autre alphabet, celui avec les lettres. Il arrivait que quelqu’un vienne avec un livre plus petit qu’une paume de main, il vous laissait tâter la couverture noire en vinyle et vous demandait : « Vous savez ce que c’est ? », et vous répondiez : « Un petit livre », « Non, un agenda », disait quelqu’un. Et quelqu’un, Aneta ou Ghinea, Tavica ou Ileana, disait : « Alors un petit agenda… » « D’accord, un petit agenda. Allez, ouvrons-le. Ca fait deux sous. Eh bien !, qu’est-ce que vous voyez ici ? » Après quoi vous vous mettiez à apprendre des lignes et des points et à parler en lignes et en points, en cognant dans les murs, dans les remises, dans les troncs des arbres, dans les vitres, dans les bancs d’école, dans les portes des toilettes de l’école et dans tout ce qui pouvait faire des sons courts et des sons longs, dans les crayons et dans les pinceaux en cours de dessin, dans les petites bouteilles d’encre, dans les cartables dans le grillage de l’église dans les lampions en peau de porc avec lesquels vous sortiez dehors l’hiver, dans le couvercle du four de la porcherie et dans les planches du poulailler des poules dans la porte en fer de chez tonton Willi et dans le couvercle du cercueil du garçon à tonton Willi quand il est mort. Vous ne respectiez rien. Vos pensées étaient brouillées par l’alphabet morse et les morses étaient des animaux qui vivaient dans un océan glacial, loin de ce pays nommé Grèce dans lequel les gens écrivaient exclusivement avec l’alphabet grec. Parce que dans l’agenda à la couverture en vinyle, qui pendant quelques mois vous avait complètement changé la vie, tu as également découvert cet alphabet avec d’autres lettres (certaines ressemblaient aux lettres capitales, que tu connaissais depuis longtemps, des cours de roumain). Tu l’as rapidement appris et c’est avec joie que tu as commencé à dessiner ces signes qui n’appartenaient qu’à toi, partout, mais surtout sur les clôtures et sur les murs des maisons pour que le monde les voie et les regarde. C’était ton secret, rien qu’à toi. Et tu en étais fière ! comme une odalisque dans un sérail.

À la fenêtre, des morceaux de glace dégoulinent, depuis plusieurs jours, sur le bord, là où tu disperses le matin les miettes de pain, vient un oisillon vert ou jaune ou gris ou roux ou panaché de toutes ces couleurs à un seul endroit, cela a commencé (c’est ce que dit le calendrier qui se trouve sous la bouteille de la table de nuit où Agnès met ses gros bas de laine, ses crayons, ses bocaux de confiture vides, ses cahiers, son sac de coton et sa trousse d’aiguilles et de fil) la semaine Rosina-Mathilde-Klemens-Hilarius-Gertrud-Eduar qui elle aussi se terminera avec une neige éparse légère humide imperceptible pour faire place aux saints Josef-Irmgard-Alexandra-Lea-Toribio-Katharina, descendant tous dans le centre de la ville, dans la vieille cité médiévale, enveloppés par la pluie et le brouillard et dégageant peut-être leurs visages âpres un jour de faible lumière, filtrée par les branchages des marronniers près de Turn.
C’est pourtant le printemps. Lundi après-midi et la fenêtre ouverte. Tu as de la fièvre, tu es malade, trois jours de dispense médicale, tu es seule et tes camarades de classe prisonnières dans la salle de méditation, le dortoir commun, sept lits en fer : Anne Maria Schmidt, Nicoleta Deleanu, Emilia Sabau, Isabelle Teutsch, Agnès Popazu, Crina Minea et toi, Leontina Guran. Tu es maintenant devenue un genre de rat solitaire, tu écoutes le silence liquéfié des murs, le silence comme une eau, le liquide bleu-vert épais et transparent de l’air dans lequel les chaises, les tables de nuit, les vêtements jetés sur les chaises, tes mains brûlantes se taisent. Blottie dans ton lit, tremblant sous les draps à l’odeur de poussière et de parfums mélangés. La journée s’éteint et s’écoule en bruits, comme si son objectif était de s’enfoncer dans cet entonnoir immense sombre, ton oreille. Les voix des enfants en train de jouer sous les marronniers, fracas des tapis battus dans les cours, sonnette de bicyclette, un chien qui hurle au loin, un moineau à la poitrine blanche et grise qui s’immobilise un instant dans le cadran de la fenêtre. Le monde naît maintenant dans ta tête, il s’y s’attarde comme un doux conglomérat de bruits sans nom. Tu pourrais faire l’effort de les distinguer, t’arracher de la chaleur étourdissante de la fièvre et découvrir la banalité de cette solitude, mais de cette manière, le monde de ta tête perdrait toute saveur. Ce qui t’arrive maintenant dans ce corps frissonnant de fièvre – voici même le profil très masculin de monsieur le professeur Horatiu Malinas feuilletant un atlas avec des planches d’anatomie en couleur – est quelque chose correspondant au mot « volupté », au mot voluptas que tu connais grâce aux heures de latin, durant lesquelles tu as senti dès le début une sorte de menace, de férocité du plaisir complètement étrangère à tes pouvoirs d’être sans défense, que tu as associée immédiatement à un désir de perte, un désir de fusion avec le monde environnant et de renoncement à toi-même.
C’est ainsi que tout commence, par le renoncement. Échapper à ta rigidité masculine de fille bonne dans les jeux d’équipe, où ils ont mis de grands espoirs, oublier ton inclination permanente qui consiste à défaire le fil des mots de ceux de ton entourage en d’innombrables nuances, à serrer rapidement ta jupe sur tes cuisses pour que le vent ne la soulève pas trop haut, à te mordre les lèvres pour ne pas dire à Didi Zagreanu, un homme insupportable plein de prétentions et à la voix stridente, ce que tu penses véritablement de lui. Renoncement et retour en arrière sur les collines, en bas de la montagne, au feu dans lequel grille le lard, dans l’étable où la vapeur chaude des bouses de vache t’enveloppe comme une chemise imbibée d’huile, dans la cuisine d’été pleine de mouches, le front collé au tablier luisant de grand-mère Profira. Retourner là-bas dans le jardin de votre maison, où l’impertinent Valer, ton cousin, te baisse brusquement la culotte et regarde comme dans un rêve le pli obscur de ton sexe de petite fille sans seins, retrouver la piqûre des tiges de chaume sous la plante de tes pieds nus, la sensation collante et brûlante du pain coupé en morceaux dans la gueule du four, les godillots pleins de sang du grand-père Marcu, en décembre après la découpe du porc, jetés comme des rats morts près des marches de l’entrée, l’odeur persistante de graisse animale rance imprégnée dans les poutres du grenier, la poussière impalpable de fin d’été quand la feuille des cerisiers, inutile, se fane.
Mais dans l’air d’ici il reste l’odeur de mouton frisé et la farine de l’élève Teutsch Isabella et l’effluve d’eau croupie dans un verre avec trois tiges de basilic qu’elle éparpille autour d’Emilia, la brune et massive et moraliste Emilia Sabau, fille du pope, ici il y a seulement le parfum de pomme juteuse et acidulée, à moitié mordue et oubliée sur le coin de la table de nuit de Nicoleta – la pomme verdâtre avec des petits points comme les pores d’un épiderme d’enfant – et ta camarade qui a fui en ville dans une salle de cinéma dégoûtante, complètement absorbée par la grande main de Feri qui lui serre fébrilement les doigts et essaye de lui toucher les genoux, sa main frémissante cherchant ses mollets, ses pieds encapsulés dans des bas Triumph, fins et gris comme une toile d’araignée, des bas reçus en cadeau d’Anne Maria, la Saxonne de Saschiz, toute petite et couverte de taches de rousseur, la lymphatique Anne, avec ses dents de souriceau famélique et ses cheveux rigides trop brillants, de poupée synthétique, la créature Anne tellement insignifiante et minuscule, qu’elle ne trouvait jamais des dessous à sa taille.
Avec les dents serrées, le profil de Horatiu Malinas te revient maintenant à l’esprit, surgissant des planches d’anatomie, bougeant symétriquement ses lèvres et ses paupières sans jamais pratiquement cligner des yeux, mais avec également une douce sensation d’étourdissement qui descend du sommet de la tête, passe par tes zones médullaires secrètes, et se loge, enveloppante, dans les plis sensitifs du sphincter. Retour, rechute, catapultage dans un autre temps, une sorte d’aquarium, enfance méprisée, laide, ton village au bas de la montagne, un monde du paradigme millénaire de la vie. Tu as fui, tu as eu la chance de pouvoir fuir, tu es maintenant élève en avant-dernière année de lycée dans une vraie ville, tu t’es jurée de fuir pour toujours et il suffit maintenant que tu entendes la vague rythmée des cris du groupe d’enfants dehors, le cocorico morne d’un coq sur l’une des collines entourant la cité, des klaxons de voitures, un bruit de pas, le battement d’ailes des pigeons réfugiés sur les corniches de l’église luthérienne près de votre internat aux murs médiévaux, pour que tout glisse et se brise dans une obscurité dont tu n’as pas peur.
Les bruissements de la ville s’insinuent partout, enveloppés d’une étrange sensation de joie, ils occupent l’air gris où tu te tiens et dans cet air, les objets semblent entrer par inadvertance dans un échange infinitésimal et continu de substance matérielle, la couverture semble renoncer à ses bords déchirés et ses bords se fondre dans la mélasse du matelas, les draps blancs semblent parvenus à un transfert d’atomes avec la poussière de chaux des murs. Tu as découvert cette solitude d’un lundi après-midi et ta chair envahie par la fièvre se sent maintenant puissante. Dans leur transparence opaque, les morceaux de glace de la fenêtre s’immobilisent. L’infirmerie de l’internat est pleine, les filles éternuent, toussent bruyamment, il n’y a plus de place, le docteur t’a prescrit trois jours d’alitement, avec thés, aspirine et le plus possible de miel et de citron. De sorte que maintenant tes pointes de pieds tâtonnent sur le plancher à la recherche de tes chaussons, tu passes entre les lits, tu sors le réchaud de l’armoire, tu le branches à une prise, tu prends sur la table de nuit la petite verseuse dans laquelle brille un reste de liquide doré oscillant sous une mince couche d’oxyde étincelant, tu ouvres la porte et tu sors dans le couloir, sous une lumière de celluloïd écorché.

Traduction du roumain par Fanny Chartres.

22 janvier 2009
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[1Né en 1950 à Tohan, près de la ville de Braşov (au centre de la Roumanie), docteur en philologie, il a enseigné la littérature à l’université Transilvania de cette même ville. Gheorghe Crăciun était poète, essayiste, romancier et traducteur. Il a été par ailleurs directeur de collection chez Paralela 45, maison d’édition fondée à Piteşti, à l’écart des centres intellectuels régionaux et nationaux.
Il a publié régulièrement des articles dans des revues étrangères, dont Missives et Les Temps modernes. Représentant de la « génération 80 », il a quitté le cadre trop contraignant de la théorie littéraire du postmodernisme et donne en 2004 à la littérature roumaine, avec Pupa russa, un des livres qui marquent une époque. Après des années de censure et de pudibonderie communiste pendant lesquelles il a parfois « négocié des mots, jamais des idées », Gheorghe Crăciun a laissé champ libre à l’expression de la sexualité, de l’érotisme, de l’amour, cet « amour qui transforme le monde ».
Il est mort en janvier 2007.
Un seul de ses romans a été traduit et publié en France :
Composition aux parallèles inégales, traduit par Odile Serre, éd. Maurice Nadeau, 2001.

[2En français dans le texte

[3Kammgarn : Nom d’origine allemande désignant l’étoffe utilisée autrefois dans la confection de costumes de luxe.

[4Vert de Paris est le nom commun pour l’arsénite de cuivre

[5Le Porc de Bazna est une race de porc roumaine (Transylvanie)