réponses à10 questions (Isabelle Boinot, 2)

(Lire les réponses aux cinq questions précédentes.)

6.Quel mot relatif àla cuisine et àla nourriture (quelle que soit la langue) aimez-vous / détestez-vous / vous intrigue le plus ? Pourquoi ?

Les mots que j’aime sont les noms de fruits en japonais もも〠㠋ã 〠㠿㠋ん〠りん㠔。。。
Et, généralement, les noms d’aliments et de plats dans la langue japonaise sont particulièrement agréables àmes oreilles.
Les mots qui m’intriguent (et me dégoà»tent un peu) sont les noms des parties animales comestibles mais àl’aspect rebutant : cervelle, langue de bÅ“uf, joue de porc, poitrine fumée...

7.Un beau matin (ou soir, au choix) vous vous retrouvez transformé en repas… En quel plat vous êtes-vous transformé ? Pourquoi ?

Un daifuku au anko !
Le daifuku est pour moi le "gâteau" japonais idéal :
il est incroyablement doux au toucher, d’une consistance et d’un poids parfait.
Il est copieux, doux, légèrement sucré, rempli la bouche et demande un "mâchage" qui fait qu’on ne l’avale pas tout rond.
Bref c’est le compagnon idéal.

8.Avec quel auteur (vivant ou mort, tous genres littéraires confondus) voudriez-vous dîner ? Et autour de quel plat ?

Avec Ryoko Sekiguchi.
Parce que j’ai eu la chance de goà»ter sa cuisine lors d’un dîner et que non seulement tout était délicieux, mais il y avait une multitude de plats (comme souvent au Japon) qui donnaient une impression de repas sans fin.
Chaque plat ayant son histoire propre, sa préparation, ses ingrédients (macérés, fumés...) Et Ryoko étant àla fois excellente cuisinière et conteuse d’histoires, le repas se transforme en voyage exquis.

9.Dans quelle langue voudriez-vous être traduit (ou êtes-vous heureux d’avoir été traduit) ? Pourquoi ?

En Japonais, sans hésiter.
Non seulement parce que ce pays m’est très cher, mais aussi pour le plaisir de voir la typographie japonaise associée àmes images.

10.Demain c’est la fin du monde – que voudriez-vous manger pour votre dernier repas ?

Si la fin du monde est pour demain, alors je préfère ne pas en être avertie sous peine d’avoir l’appétit coupé.
Mais si je dois choisir quelque chose que j’aime vraiment, alors je partagerais ce repas en famille, dans le jardin, avec une bonne salade de tomates au basilic, un gratin de courgettes et une tartes aux abricots du jardin, le tout arrosé d’un vin rouge léger.
La récolte des fruits et légumes en été et la préparation d’un repas avec ces ingrédients tous frais est le moment que je préfère.

15 février 2012
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