Poésie scandinave

À l’initiative de Marie de Quatrebarbes, le dossier "Poésie scandinave" explore la poésie des pays du nord sous toutes ses formes.
Les traducteurs du suédois Julien Lapeyre de Cabanes et Marie-Hélène Archambeaud collaborent à ce dossier, ainsi que les traductrices du norvégien Anne-Marie Soulier et de l’islandais Séverine Daucourt-Fridriksson.

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Jenny Hval | Interlude Marguerite

La chanson la suit là où la parole n’arrive pas

Charlotte Vaillot Knudsen | L’enveloppe acoustique de l’anhydride arsénieux

jamais autant de piqûres de moustiques

Beata Berggren | Fais attention quand tu voles, Kippie !

On dit que je suis invisible dans mes plumes.

Sigbjørn Skåden | Le chant des travailleurs précaires

Oh zut, mon cœur s’emballe

Sigbjørn Skåden | Le Roi des Cordonniers

je suis pêcheur et garçon de ferme, / et mes tout premiers pas / sur le bateau du Nord
m’ont fait / fugitif / et enfant prodigue / sous la même peau.

Entretien avec les éditions suédoises Chateaux

Donc, nous composons, nous imprimons, nous coupons et plions

Lina Ekdahl | plante

la plus grande plante du monde vous barre le chemin dans la forêt

Lina Ekdahl | toujours là

la prochaine fois c’est à vous d’apporter du pain

Gunnar Wærness | Un trou (bougeait comme des gens)

vers un nom à porter. Pour que cela soit

Martin Högström | Il est hors de soi

Il y a là une innocence particulière

Martin Högström | Carte de poésie

un jour dans chaque seconde

Sjón | danse grotesque

chacune traçant sa route

Joar Tiberg | Entrejambe 2/2

ici un tas de mots manquent

Katarina Frostenson | « A »

prends-toi par la main : ne change plus

Joar Tiberg | Entrejambe 1/2

un long serpent jaune sur la chute de n:ge

Anna Hallberg | Colosseum, Kolosseum

le temps jaune abricot / fondant comme pâte de verre

Jörgen Gassilewski | Choix de poèmes

Tu peux désormais sortir de l’armoire / et mon alibi est en ordre.

Bengt Emil Johnson | Extrait 2

Et ce que vous entendez sont seulement mes mots. Crois-moi

Bengt Emil Johnson | Extrait 1

Tout semblait galoper

Bengt Emil Johnson | Souvenir d’hiver

Le jour est court et indéçu. Il suffit.