En mai, le temps s’étire, le ciel improvise, la nature baroquise, dans l’espoir intermittent d’un été au beau fixe : de quoi trouver un nouveau souffle, tel que l’on peut le déceler en filigrane dans l’Avant-propos de Pierre Antoine Villemaine - qui fera aussi, d’une pierre deux coups, office d’introduction à ce sommaire :
« Ce sera la forme improvisée momentanée modifiable
l’engendrement continu d’un monde disloqué
une fantaisie lentement déposée
un geste exploratoire aux multiples reflets
un magma fertile d’empreintes expressives
d’étranges combinaisons
flottaisons indéfinies et comme irresponsables
autant d’essais
pour une esquisse informe
pour une respiration »