Les héros d’Haruki Murakami sont des roseaux qui se couchent dans le vent de son imagination
Ce n’est pas tant l’imagination prodigieuse de Murakami qui tient ses romans, mais cette faculté qu’il a de lier l’impossible au monde quotidien comme si de rien n’était.
Honte à ce qui désenchante le monde, honte à ceux qui n’inventent plus de monstres et ne créent pas, de temps en temps, un dieu, un peuple, un paysage où les arbres s’enracinent au soleil !