Tout ne pourra être vacance
Ami-e-s
L’été est là mais tout ne pourra être vacance.
Il faudra rester vigilant aux mots et aux actes de ceux qui pourraient profiter de la parenthèse pour prolonger le glissement sémantique, voire démocratique.
Lire d’abord et venir au plus près de la construction narrative d’un texte, pour comprendre mieux le travail de l’écriture au-delà de la langue. Dominique Dussidour nous invite à poser un regard précis sur l’œuvre de Virginia Woolf et de Yoshikichi Furui :
Les rendez-vous avec le Général Instin se poursuivent, personnage kaléidoscope qui ressuscite les fantômes d’une aventure collective. Voilà ce que Jean-Marie Barnaud semblerait en savoir :
Mon Général,
Je vous vois comme dans les films debout sur une éminence la lorgnette à la main, et la brise fait voleter les plumes de votre bicorne...
Raconter aussi ce qui fait qu’un livre vous marque longtemps et pourquoi. Miguel Aubouy se souvient de sa lecture de Cocaïne de M Aguéev :
Et les évidences, les titres, les recueils les ouvrages que l’on attend. L’impatience devant le travail dont on sait qu’il sera bien fait :
Il est mort l’écrivain. Il restera les livres, bien sûr. Mais la tristesse même si le vieil homme savait :
Il faut veiller. L’écrivain ne travaille pas sur de la matière morte ou précieuse. Il travaille la langue, l’oblige à dire, à cracher, à sublimer, à cerner. Il cherche un présent que l’on peut transmettre. Il veille aussi au langage des autres :
L’écrivain est Tiphaine Samoyault, l’artiste est Louise Bourgeois.
Le dialogue entre les deux créatrices est imaginaire et réel. Proposition de Catherine Pomparat.
Je n’ai pas d’autre ambition que celle de témoigner, ce qui n’est pas dire la vérité, mais nommer ce qui me rend l’égal des autres, la chronique de Philippe Rahmy, une fin des certitudes, est « un témoignage photographique ».
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Image : salut à Philippe De Jonckheere.