La résurgence guerrière de ces derniers jours a plongé nombre d’entre nous dans une sidération qui laisse sans voix. Pour celles et ceux qui cherchent à tâtons dans cette obscurité soudaine de quoi ranimer la flamme de l’intelligence et de la pensée, on ne pourra que conseiller la lecture du journal croisé de Cécile Wajsbrot et Anne Weber qui ont séjourné en 2017 quelques jours à Kiev et que nous avons choisi de republier. Il y a aussi la recension de Jacques Josse sur le roman de Josef Winkler, L’Ukrainienne. Autant de façons de s’approcher au plus près de la réalité d’un peuple, presque nos voisins, nos semblables.