Actualité des auteurs en résidence Île-de-France sur remue.net | 6
Bonjour,
Voici la sixième lettre concernant les activités et créations des auteurs en résidence Île-de-France, que nous relayons sur remue.net.
Sur la page de sommaire vous trouverez une nouveauté : un nuage de mots clés en haut à droite, pour accéder au corpus constitué depuis 2010 par thèmes spécifiques : ateliers, collèges, postfaces...
Pour remue.net, Guénaël Boutouillet & Patrick Chatelier
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« Lui, il dit qu’il vient juste pour voir, c’est la première fois,
et peut-être, ajoute-t-il, qu’il n’osera pas et n’écrira rien.
Il vient comme ça, et s’il le peut, repartira, voilà.
Bienvenue. »
Dans son journal Close-up dont est extrait ce passage de La grenouille a ouvert le livre, Anne Terral relate l’imprévisible et les détours de sa résidence dans le « Lits Halte Soins Santé » des Lilas. Car, comme chacun sait, on n’apprend rien en atelier !
Xavier Bazot prolonge le cycle d’entretiens audio Mémoire tsigane sur les Tsiganes et gens du voyage internés pendant la seconde guerre mondiale, avec cette fois le récit de Raymond Gurême dont la vie est un roman.
Il est toujours bon de relire ses classiques suggère Pierre Colin-Thibert, puisant dans César Birotteau de Balzac l’énergie propice au démarrage d’une résidence à la communauté d’agglomération de Marne-et-Chantereine qui promet d’être vive.
Belle entame de Jacques Jouet au parc culturel de Rentilly avec le rendez-vous hebdomadaire des Monostiques paysagers, poèmes d’un seul vers d’une vingtaine de mots composé sur le motif.
Écrire c’est ne pas écrire : une pertinente affirmation du doute à l’œuvre en temps de résidence, par Carine Lacroix, dont la présence à La Mie de Pain s’achève, mais qui nous promet quelques interventions textuelles, jusqu’au mois d’avril où elle donnera lecture de son texte à la Maison des Métallos.
Transposer Le Cousin Pons au XXIe siècle : c’est le pari de Bertrand Leclair à la Maison de Balzac (Paris XVI) avec la création du Bonhomme Pons exploré lors d’un atelier de lecture créative destiné à nourrir le projet d’écriture, variation du roman de Balzac.
Christophe Manon présente l’installation conçue et réalisée par Marguerite Rousseau à la bibliothèque Marguerite-Audoux (Paris III) autour de son travail, avec notamment une constellation subjective d’écrivains. Sans oublier la suite de extrêmes et lumineux.
Olivier Martinaud, au lycée Marcelin-Berthelot (Pantin), nous donne à voir cette lecture filmée de Il était de mai de Federica Iacobelli par les élèves du lycée. À lire aussi, ce compte-rendu, par une élève, Elora, de la pièce La Dame aux Camélias, mise en scène par Frank Castorf au théâtre de l’Odéon.
Charlotte Nordmann, en résidence aux Amis de la Maison Verte (Paris XVIII) propose une réflexion intitulée Peut-on défendre l’école sans la critiquer ? et poursuit son cycle de rencontres : L’« école », une institution ambiguë.
Ryoko Sekiguchi, à la librairie La Cocotte (Paris XI) continue d’y mitonner de jolis livres autour de la cuisine, ainsi que de belles rencontres, comme avec Isabelle Boinot, jeudi 2 février. Vous pouvez découvrir les dessins et images de cette auteure illustratrice en plusieurs articles de présentation : ici, ici, et ici.
Écrire la catastrophe : témoignage et fiction, le cycle de rencontres proposé par Cécile Wajsbrot à la Maison de la culture yiddish, restera pour beaucoup un point de référence. Il se termine par la vidéo de la soirée avec Philippe Forest, sur Fukushima.