Les heures désœuvrées de juillet et août offrent sans doute la plus meilleure occasion de lire et de lectures il est beaucoup question dans cette lettre. On pourra ainsi, encore laissé indolent par le rythme estival, voguer d’une langue à l’autre et de rivage en rivage : du récit "merterranéen" de Benoît Vincent, au carnet de Palestine de Stéphanie Dujols, des poèmes de Gary Snyder à ceux de Saleh Diab, d’un essai de Roberto Calasso au Roman de Mara de Gérard Cartier. De quoi remuer en douceur juste avant la reprise.