Le mois de mars aura été traversé d’amitiés, indéfectibles, brutalement interrompues ou déçues, mais dont la trace laissée par écrit ("rien que cela, le rappel du nom, des traits du visage, de cet ami, qui me fut proche" écrit Marc Dugardin à propos d’André Schmitz) restitue immédiatement la force : correspondance entre Georges Clémenceau et Claude Monet nourrie par la passion de l’art et des jardins ; réflexions de Laurence Werner David sur le souvenir du visage de l’ami récemment décédé ; constat désabusé du romancier Pascal Commère face à Yan, ce "grand frère capable de pallier la mort du père" désormais "entré dans une nuit dont il ne sortira pas" ; recension (en forme d’hommage) par Laurent Grisel du dernier livre de Dominique Dissidour disparue il y a trois ans, fidèle membre du comité de rédaction de Remue. L’amitié, comme un dialogue jamais ininterrompu.
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