André Markowicz | Un entretien aléatoire
Après ma traduction d’Eugène Onéguine, après Figures, après Les gens de cendre, après Le Soleil d’Alexandre (paru en septembre 2011 chez Actes-Sud), je voudrais, toutes les semaines, essayer de faire partager un texte — poème traduit ou non traduit — comme une étape d’un livre en train de se former, au risque de le perdre, peut-être, ou de le voir se fragmenter, — cette impression que je poursuis de quelque chose comme juste à la limite d’apparaître avant de se dissoudre, sans que la dissolution même soit non plus définitive — mais de le faire comme au hasard, sous une forme libre, sans autre plan que celui de laisser venir.